La Création de l’homme et sa destinée finale

AUCUN AUTRE livre au monde n’a eu autant d’admirateurs enthousiastes et n’a été aussi mal interprété par ses amis, que la Bible. Aucun autre n’a eu d’aussi nombreux ennemis acharnés, et n’a résisté à leurs attaques avec autant de succès.

Beaucoup de gens ont subi de cruelles persécutions parce qu’ils possédaient la Bible, et certains ont essayé, par des moyens détournés, de la supprimer. Mais la Bible vit encore et c’est le livre qui se vend le plus, chaque année ; elle est traduite dans toutes les langues.

On a appelé la Bible « le Flambeau de la civilisation » ; et il est hors de doute que ses enseignements moraux ont influencé hommes et femmes à vivre une vie plus noble et plus élevée, qu’aucun autre livre n’a jamais pu le faire. Mais la Bible est plus qu’un livre de préceptes moraux. Elle est le manuel du christianisme, qui nous révèle le plan de Dieu relatif à la création de l’homme et à sa délivrance du péché et de la mort.

Dans le monde actuel rempli de terreur, un nombre croissant de gens qui croient en la Bible sont convaincus que ce livre contient l’explication et indique la solution à apporter à la continuelle détresse du monde, contre laquelle la sagesse humaine est incapable de lutter.

Ils pensent que cette solution à apporter aux problèmes mondiaux n’est pas seulement une théorie présentée par la Bible, mais un plan du Créateur, qui verra son accomplissement définitif en son propre temps, sous l’administration d’un gouvernement reposant sur l’autorité et la puissance divines.

S’il en est ainsi, personne ne devrait ignorer une telle espérance ou manquer de renseignements détaillés à ce sujet. Si la Bible contient de tels enseignements, nous ne voudrons pas la laisser se couvrir de poussière dans notre bibliothèque, ou qu’elle reste fermée sur une table ; mais nous nous efforcerons de nous familiariser avec le message qu’elle nous présente concernant ce temps de ruine et de désespoir. Beaucoup de gens pensent qu’il est difficile de comprendre la Bible ; ils disent qu’ils essayent de l’étudier, mais ne peuvent la comprendre, et qu’elle est pour eux comme un mystère. Il se peut qu’ils connaissent certaines expressions bibliques telles que : « La Règle d’or », « Le Sermon sur la Montagne », « De leurs épées, ils forgeront des hoyaux », « Paix sur la terre et bonne volonté parmi les hommes » ; mais si on leur demandait dans quelles circonstances elles furent prononcées et où elles se trouvent dans le saint livre, beaucoup seraient incapables de le dire. Des milliers de gens ont trouvé en la Bible une source de réconfort dans l’affliction et une force qui permet de faire face aux vicissitudes de la vie ; certains recherchent chaque jour son message de réconfort.

Certes, la Bible est une source inépuisable de pensées consolantes, telles que « L’Eternel est mon Berger ; je ne manquerai de rien ». Mais la Bible peut être pour nous beaucoup plus que cela, si nous apprenons à la connaître dans son ensemble, et à comprendre le divin plan des âges qu’elle révèle. L’objet de ces séries d’études est justement d’acquérir cette compréhension.

LA BIBLE RÉSUMÉE

Qu’est-ce que la Bible ? De quoi se compose-t-elle et comment nous révèle-t-elle les grands desseins de Dieu, au sujet de sa création humaine ? La Bible se divise en deux parties principales, connues sous le nom d’Ancien et Nouveau Testament, et subdivisées elles-mêmes en « livres ».

Ceux-ci sont au nombre de soixante-six : trente-neuf dans l’Ancien Testament et vingt-sept dans le Nouveau. La Bible traite principalement du plan de Dieu, destiné à racheter la race humaine du péché et de la mort. Ce grand dessein de Dieu a, comme objectif final, d’amener l’humanité à vivre dans un paradis mondial, où il n’y aura plus ni maladie, ni douleur, ni mort. A ce sujet, nous lisons dans le dernier livre du Nouveau Testament que Dieu « fera toutes choses nouvelles » (Apocalypse 21: 5).

L’ANCIEN TESTAMENT

Les premiers chapitres de la Genèse, premier « livre » de la Bible, traitent de la création et de l’origine de l’homme, son état parfait, puis de la désobéissance de l’homme à la loi divine, de sa condamnation à mort par le Créateur, et nous révèle la perspective du salut et d’un rétablissement. La Bible nous révèle que Dieu envoya son Fils dans le monde comme Rédempteur et Sauveur du genre humain, manifestation de l’amour divin envers sa créature humaine.

Il est nécessaire que les morts ressuscitent, pour que s’accomplisse le Plan du Créateur envers l’humanité rachetée aussi la Bible nous présente-t-elle le plan de cette résurrection, espérance qu’aucune autre religion dans le monde n’avait envisagée. Le châtiment divin du péché, dont le salaire est la mort, montre la nécessité de la résurrection ; et d’après les enseignements précis de la Bible, la mort n’est pas une porte ouverte vers une autre vie, mais la perte de la vie. Dieu dit à Adam : « Le jour où tu mangeras de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu mourras. » (Genèse 2 : 17).

D’une façon générale, les exposés de la Bible, qui nous présentent le divin plan du Créateur de rendre la vie à l’homme, de le délivrer du péché et de la mort, pourraient être classés ainsi : les exposés de doctrine, les historiques, les inspirés et prophétiques.

Les parties doctrinales soulignent les détails du plan du Créateur, relatifs à la délivrance de l’humanité du péché et de la mort. Les parties historiques renseignent l’humanité sur la perfection du plan divin qui lui a été révélé. Les passages inspirés contiennent les promesses que Dieu fit à son peuple à travers les âges, où il l’assure de sa direction et de son soutien, afin qu’il accomplisse Sa volonté. Les vérités prophétiques annoncent les événements relatifs à l’accomplissement du plan divin, et montrent la vanité des efforts humains, pour contrefaire et contrecarrer les desseins de Dieu.

Dix-sept livres de la Bible sont surtout historiques : la Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome, Josué, Juges, Ruth, Samuel I et Il, Rois I et Il, Chroniques I et Il, Esdras, Néhémie, Esther. En commençant par la Genèse, ces livres parlent de la création de l’homme, de sa chute dans le péché et de sa mort, des expériences vécues par le monde antédiluvien, du déluge, de l’appel et des promesses que Dieu fit à Abraham ; de l’esclavage des descendants de ce même Abraham dans le pays d’Egypte et de leur délivrance sous la conduite de Moïse ; de la promulgation de la Loi sur le Mont Sinaï ; de la conquête du pays de Canaan ; de l’exil de la nation en Assyrie et à Babylone et de son retour à Canaan en 536 avant Jésus-Christ.

Les cinq livres suivants de l’Ancien Testament sont surtout inspirés : Job, les Psaumes, les Proverbes, Ecclésiaste, le Cantique des Cantiques de Salomon. Cependant, ils contiennent aussi des prophéties relatives au développement du Plan de Dieu ; principalement le Livre des Psaumes.

Les dix-sept autres livres de l’Ancien Testament sont surtout prophétiques, bien que, comme nous le verrons, ils contiennent quelques précieuses assurances historiques de l’amour et de la sollicitude de Dieu envers son peuple. Voici la liste Esaïe, Jérémie, les Lamentations de Jérémie, Ezéchiel, Daniel, Osée, Joël, Amos, Abdias, Jonas, Michée, Nahum, Habacuc, Sophonie, Aggée, Zacharie et Malachie.

LE NOUVEAU TESTAMENT

Les cinq premiers livres du Nouveau Testament : Matthieu, Marc, Lue, Jean et les Actes, sont surtout historiques. Les quatre premiers nous racontent la vie et le ministère de Jésus, et attirent l’attention sur de nombreux événements de sa vie, dans lesquels s’accomplissent les prophéties de l’Ancien Testament. Le Livre des Actes nous présente un intéressant récit des expériences des apôtres et des premiers chrétiens, en face d’un monde incrédule et hostile.

Les vingt et un livres suivants du Nouveau Testament sont un mélange de vérités doctrinales et inspirées. Ils se composent d’Epîtres ou de lettres, qu’ont écrites certains apôtres a différentes personnes ou groupements appelés Eglises. Il y a les Epîtres de Paul aux Romains, les première et seconde Epîtres aux Corinthiens, l’Epître aux Galates, aux Ephésiens, aux Philippiens, aux Colossiens, les première et seconde Epîtres aux Thessaloniciens, à Timothée, l’Epître à Tite, à Philémon, aux Hébreux, l’Epître de Jacques, les première et seconde Epîtres de Pierre, les première, seconde et troisième Epîtres de Jean et l’Epître de Jude.

L’Apocalypse, dernier livre de la Bible, est surtout prophétique, il nous rappelle, dans ses prophéties, le grand objectif du plan divin. En un merveilleux langage symbolique, il nous confirme l’arrivée d’un heureux jour, où : « La mort ne sera plus, et où il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. » (Apocalypse 21 : 4).

Bien que le glorieux plan de Dieu, relatif au rachat et au rétablissement de la race déchue, ne nous soit pas présenté sous une forme historique suivie, l’harmonie en même temps que le contraste des trois premiers et des trois derniers chapitres de la Bible, n’en sont pas moins frappants. Les uns sont une description de la création originelle de l’homme et de la perte de la faveur divine, qui fut le résultat du péché ; les autres sont une description de la création renouvelée et rétablie, rachetée de la malédiction du péché.

Les trois premiers chapitres montrent comment Satan et le mal entrèrent dans le monde pour le tromper et le détruire, alors que les trois derniers nous donnent l’image de la ruine de l’œuvre de ce grand séducteur, et de sa propre destruction. La Genèse nous indique comment l’homme reçut la domination sur la terre et comment il la perdit par le péché, alors que les trois derniers chapitres de la Bible nous donnent l’assurance que l’homme recouvrera cette domination perdue.

La Bible fait constamment allusion à une personnalité proéminente, Jésus, qu’elle nous présente comme le Fils de Dieu. Ce Fils de l’Auteur de la Bible nous est présenté sous différents noms et titres, qui, par leur unité de sens, révèlent que Jésus fut envoyé dans le monde, pour être d’abord le Rédempteur de l’humanité, et ensuite, le Maître de ceux qu’il a rachetés par son sang précieux.

Les prophètes de l’Ancien Testament, qui écrivaient sous l’inspiration du Saint-Esprit, annonçaient la venue de ce Grand Messie, alors que les écrivains inspirés du Nouveau Testament confirment qu’il est venu et a été crucifié sur la croix du Calvaire. Ils ne font pas que rapporter sa mort, mais expliquent aussi le but de la rédemption dans le plan divin, qui est l’accomplissement des prophéties de l’Ancien Testament.

Cet harmonieux témoignage de la Bible nous montre que Jésus revient pour accomplir ce glorieux plan divin du salut, qui comprend la résurrection des morts.

La Bible affirme que les disciples de Jésus seront les premiers ressuscités et régneront avec Lui dans son royaume. Puis, d’après la Bible, viendra graduellement le réveil général du sommeil de la mort, où toute l’humanité aura le privilège de vivre dans le paradis à jamais retrouvé. Les prophéties de la Bible nous assurent que nous vivons actuellement au seuil même de ce nouvel âge où Jésus, le Prince de la paix, régnera en justice pour rendre la vie à l’humanité.

LE LIVRE DE LA GENÈSE

Le premier être vivant Sa création … Le salaire du péché … Le mensonge de Satan … « La Semence » de la promesse … La première allusion à « l’Enfer »

Comme nous l’avons vu, le premier livre de la Bible s’appelle la « Genèse », c’est-à-dire l’origine. Le premier chapitre de la Genèse contient un exposé extrêmement bref de l’œuvre créatrice de Dieu, relative à la planète terre. Il ne se propose pas d’être une complète révélation scientifique de tous les détails relatifs à l’œuvre de la création et n’est pas non plus un rapport détaillé sur le but de la Bible, mais a pour dessein d’identifier l’origine de l’homme, d’expliquer pourquoi il est devenu une créature qui meurt, et de nous donner l’assurance que Dieu poursuit un glorieux plan, pour racheter l’homme du péché et de la mort et lui expliquer les détails de ce plan.

On s’aperçoit cependant que ce bref récit de la création, présenté dans la Genèse, est tout à fait en harmonie avec tous les faits scientifiques réels, si on l’interprète et le comprend convenablement. Ses « jours » de la création, par exemple, ne sont pas des jours de vingt-quatre heures, mais de longues périodes, ayant chacune un obscur commencement appelé « soir » et s’achevant en un « matin » symbolique.

Au « matin » du sixième « jour » fut créé « l’homme », « mâle et femelle ». Ils reçurent l’ordre de se multiplier, de remplir la terre et de l’assujettir. La domination leur fut donnée sur la terre et sur toutes les créatures inférieures. L’homme couronnait l’œuvre du Créateur. La Genèse relate qu’il fut créé à l’image de Dieu, et l’ordre qu’il reçut de multiplier et de remplir la terre, nous montre brièvement le but poursuivi par Dieu, lorsqu’il créa ce premier être humain à son image ; à savoir son dessein de peupler la terre d’êtres humains, dont le désir serait de l’adorer et de le servir.

Le récit de l’œuvre créatrice générale, contenu dans ce premier chapitre de la Genèse, n’est qu’un compte rendu matériel, destiné à nous faire mieux comprendre la création essentielle — celle de l’homme — qui nous est relatée en fin du dit chapitre. Le suivant commence par nous présenter les détails, non seulement sur la création de l’homme, mais aussi sur ce que Dieu exigeait de lui ; sur Sa désobéissance à la loi divine et sa condamnation à mourir, salaire du péché qui en résulta.

Ce compte rendu de la création de l’homme nous apprend qu’il fut fait « de la poussière de la terre », vérité maintenant scientifiquement reconnue. Il nous apprend aussi que tous les éléments chimiques composant l’organisme humain se trouvent dans la terre, d’où l’expression « terre maternelle » ; et enfin que le Créateur « souffla dans l’organisme humain le souffle de vie, et l’homme devint une âme vivante » (Genèse 2 : 7).

C’est la première fois que le terme « âme » apparaît dans la Bible ; et nous pensons que, là, Dieu a eu pour dessein de nous apprendre ce que signifie exactement ce mot ; car il nous donne une vérité fondamentale qui nous guide dans notre étude de l’ensemble de son plan, relatif à la destinée éternelle de l’homme. Et combien simple est la définition qu’il nous donne d’une « âme » humaine Le récit nous montre que l’âme est la combinaison de l’organisme et du souffle de vie. Le résultat de cette combinaison fut que l’homme « devint une âme vivante », par la puissance divine.

Donc, une âme n’est pas une entité séparée, qui réside dans l’organisme humain et s’en échappe quand le corps meurt. Il n’y a pas de preuves bibliques ou autres, qui soutiennent une telle entité. Cette fausse théorie vient de la mythologie grecque. Bien que des millions de gens croient en « l’immortalité de l’âme », ce n’est pas ce qu’affirme la Bible. Le mot « âme » est cité plus de huit cents fois dans la Bible, et toutes les fois en harmonie avec l’explication du Créateur, relative à la formation de la première âme humaine ; à savoir, que l’homme « devint une âme, un être vivant » .

C’est à cette première âme, ou à ce premier être humain, que Dieu s’adressa, quand il dit « Le jour où tu mangeras de l’arbre de la connaissance du bien et du mai, tu mourras certainement. » (Genèse 2 :17).

Dès qu’Adam eût péché, ce châtiment de la mort entra en vigueur. « L’âme » ou « être » humain commença à mourir. Et la Bible nous présente la progression et les terribles conséquences d’avoir désobéi à la loi divine. Ainsi, Adam ne fut pas le seul à mourir pour sa désobéissance, mais il entraîna dans la mort sa postérité ; et c’est depuis ce moment que la mort s’est étendue sur tous les hommes.

Mais cette grande tragédie du péché et de la mort n’est qu’une partie des vérités contenues dans la Parole de Dieu; néanmoins, elle met en lumière la nécessité du plan divin, relatif au rachat du genre humain, et insiste sur l’amour que manifeste le Créateur, dans l’accomplissement d’un glorieux plan de salut. Le divin plan d’amour, pour délivrer de la mort la création humaine, est le grand cantique de la Bible. Si nous oublions d’écouter et d’apprécier ce cantique d’amour divin, nous aurons perdu de vue le dessein essentiel de la Bible et sa véritable valeur.

Quand nos premiers parents eurent péché contre Dieu, ils furent condamnés à mourir et chassés du Jardin d’Eden ; mais Dieu dit aussi que la « postérité » de « la femme » « écraserait la tête du serpent ». Si vague que soit ce langage, nous reconnaissons, à la lumière du plan de Dieu révélé dans la suite, que le reste de la Bible est une première indication concernant le dessein du Créateur, d’envoyer un Rédempteur, un Sauveur, pour délivrer l’homme de la mort, résultat de sa désobéissance.

Les chapitres 3 à 6 de la Genèse, nous montrent la déchéance de l’humanité pendant la période antédiluvienne, qui s’acheva au déluge, dont chacun connaît le récit. Beaucoup le prennent pour une légende, peu pour une réalité et cependant, des archéologues ont retrouvé les traces d’un déluge, en Mésopotamie, et en d’autres parties de la terre.

Peu après le déluge, entre en scène un personnage qui tient, dans l’histoire de la Bible, une place très importante. C’est Abraham, dont le nom d’origine était Abram. Dieu fit à cet homme une merveilleuse promesse « Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront et maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en Loi. » (Genèse 12 :1 à 3).

Cette promesse fut répétée plusieurs fois à Abraham. Lorsqu’il fut âgé, Dieu lui demanda d’offrir en holocauste son fils Isaac. Abraham crut que s’il obéissait, Dieu le lui ressusciterait. Il fit ainsi preuve de soumission, mais l’Eternel arrêta l’exécution du sacrifice et récompensa la foi et l’obéissance d’Abraham, en renouvelant, par un serment, la promesse qu’il lui avait faite (Genèse 22 :15-18).

La promesse qu’e cette « postérité » serait un canal de bénédiction, rejoint la déclaration faite par Dieu dans le Jardin d’Eden, qu’une « postérité écraserait la tête du serpent ». Et il en est ainsi à travers toute la Bible. Le Nouveau Testament nous montre en Jésus « la semence » de la promesse, à laquelle seront associés ses disciples. Et cette « semence » apportera, à toute l’humanité, de vivifiantes bénédictions.

Les descendants naturels d’Abraham, Isaac, Jacob et ses 12 fils, et enfin toute la nation d’Israël, tiennent une place importante dans l’accomplissement du plan de Dieu relatif à la promesse faite à Abraham. Les autres chapitres de la Genèse retracent les expériences des Juifs, quand ils furent délivrés de l’esclavage en Egypte.

Le chapitre 37 retrace un événement caractéristique de la vie de Jacob. Nous y lisons que son jeune fils, Joseph, qu’il aimait beaucoup et préférait aux autres, fut jalousé par ses frères. Ils pensèrent d’abord à le tuer, mais finirent par le vendre comme esclave à des Ismaélites, qui l’emmenèrent en Egypte. Pour cacher leur crime à leur père, ils tuèrent un jeune bouc, barbouillèrent de son sang la tunique de Joseph, qu’ils avaient gardée, et la présentèrent à leur père, Jacob. Comme ils l’avaient prévu, Jacob crut que Joseph avait été dévoré par des bêtes féroces.

Il en eut le cœur brisé et dit dans sa grande peine : « C’est en pleurant que je descendrai vers mon fils au séjour des morts » (Genèse 37 : 35). Le mot hébreu traduit ici par « séjour des morts » est « shéol », il est aussi traduit par « enfer ». Ce même mot hébreu est le seul ainsi rendu dans l’Ancien Testament. Et c’est justement là que voulait aller Jacob, à sa mort !

Voilà donc une preuve que « l’enfer » n’est pas un lieu de tourments, mais simplement la condition de mort, dans laquelle se trouvent bons et méchants, à leur mort.

LE LIVRE DE L’EXODE

La délivrance de l’esclavage … Les dix commandements … Notre Dieu miséricordieux

Ce livre, comme son nom l’indique, relate l’émouvante histoire de la délivrance des enfants d’Israël, esclaves de leurs Maîtres égyptiens, et leur exode d’Egypte. Il contient de nombreuses manifestations de la sollicitude que Dieu portait à son peuple. Par exemple, il sauva les premiers-nés d’Israël, la nuit précédant l’exode, cette même nuit où moururent tous les premiers-nés d’Egypte. Si nous harmonisons tout le témoignage biblique, nous nous apercevons que la délivrance d’Israël de l’esclavage égyptien, était une illustration de la future délivrance de toute l’humanité, hors des chaînes du péché et de la mort.

Le livre de l’Exode raconte aussi la façon merveilleuse dont Dieu donna sa Loi aux Israélites, par l’intermédiaire de Moïse.

Les dix commandements sont l’épitomé de cette Loi, et leur code moral est à la base des lois de toutes les nations civilisées de la terre.

Voilà qui témoigne de leur valeur intrinsèque, et l’homme moderne reconnaît que ces lois, vieilles de près de quatre mille ans, ne peuvent être mieux faites. Ce fait, à lui seul, nous force à respecter profondément le Livre qui fut le premier à publier ces lois.

Les dix commandements furent écrits sur des tables de pierre. Quand Moïse descendit de la montagne avec ces tables, les Israélites s’étaient livrés à l’idolâtrie. Il vit là une sérieuse infidélité à Dieu, jeta les tables de la Loi et les brisa, en symbole de leur infidélité. Plus tard, l’Eternel dit à Moïse « Taille deux tables de pierre comme les premières, et j’y écrirai les paroles qui étaient sur les premières tables que tu as brisées. » (Exode 34 :1).

Moïse suivit ces instructions et monta sur la montagne de Sinaï, avec les tables de pierre. Alors « L’Eternel descendit dans une nuée, se tint auprès de lui, et proclama le nom de l’Eternel. Et l’Eternel passa devant lui et il s’écria L’Eternel, l’Eternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, qui conserve son amour jusqu’à mille générations, qui pardonne l’iniquité, la rébellion et le péché, mais qui ne tient point le coupable pour innocent. » (Exode 34 : 5-7).

Voilà, en peu de mots, un résumé des glorieux attributs de Dieu, sur lesquels s’étendent tous les livres de la Bible, qui nous révèlent son plan de justice et d’amour, destiné à racheter de la mort la race humaine déchue et à redonner la vie à tous ceux qui s’efforceront d’obéir à la loi divine. A mesure que nous progresserons dans notre étude biblique, nous découvrirons que le Créateur est vraiment « miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité ». Nous verrons aussi que, bien qu’il ne tienne point le coupable pour innocent, il nous a donné un Christ Rédempteur, qui s’est chargé de l’iniquité de nous tous.

LE LIVRE DE LÉVITIQUE

Le nom du troisième livre de la Bible vient du nom de Lévi qui était le chef d’une des douze tribus d’Israël. Dieu avait désigné cette tribu pour accomplir les rites et services religieux de la nation israélite. Le Livre du Lévitique nous présente en détail ces différents services, avec l’offrande de nombreux et divers sacrifices. Le Nouveau Testament nous présente les serviteurs religieux du peuple, ainsi que les sacrifices et autres services, comme étant des types de Jésus et de ses disciples pendant l’âge actuel, ainsi que de leurs sacrifices et services. Ainsi, même la lecture pénible et difficile du Livre de Lévitique, concerne la réalisation du plan divin de rédemption et de rétablissement.

LE LIVRE DES NOMBRES

Ce quatrième livre de la Bible doit probablement son nom au début du chapitre, où l’Eternel donne l’ordre à Moïse de « Faire le dénombrement de toute l’assemblée d’Israël…, en comptant par tête le nom de tous les mâles ». Le livre est surtout le récit des importantes expériences que connut Israël, pendant les quarante ans où il erra dans le désert, avant d’entrer en Canaan, la Terre Promise. Ce livre est aussi nécessaire dans « La Parole de Dieu », parce que l’on peut tirer de grandes leçons de ces expériences d’Israël, ayant une importance vitale dans l’accomplissement du divin plan des âges.

Bien que le Livre des Nombres soit presque tout entier historique, on y trouve une des plus magnifiques félicités dont parle la Bible. Dieu demanda à Moïse de bénir Israël en ces termes « Que l’Eternel te bénisse, et qu’il te garde Que l’Eternel fasse luire sa face sur toi et qu’il t’accorde sa grâce Que l’Eternel tourne sa face vers toi et qu’il te donne la paix » (Nombres 6 : 24-26).

LE LIVRE DU DEUTÉRONOME

Comme son nom l’indique, ce livre est surtout la répétition d’importantes clauses de la Loi que Dieu donna à Israël, par l’intermédiaire de Moïse. On remarque surtout ce rappel, dans les exhortations à la foi qu’adressa Moïse, dans trois discours que nous rapporte le livre.

Le Deutéronome nous remémore aussi quelques expériences que connut Israël, pendant les quarante ans où il erra dans le désert.

Il contient enfin certaines prophéties relatives à Celui qui, selon la promesse divine, libérera l’humanité du péché et de la mort et sera la « Semence » par laquelle seront bénies toutes les familles de la terre. Nous lisons par exemple au chapitre 18, versets 18 et 19 « Je (l’Eternel) leur susciterai du milieu de leurs frères un Prophète [Le Messie] comme toi [Moïse], je mettrai Mes paroles dans Sa bouche, et Il leur dira tout ce que Je Lui commanderai. » Le Nouveau Testament nous montre que c’est là une prophétie de la venue du Messie.

LE LIVRE DE JOSUÉ

La conquête de Canaan … Le partage du pays

Ce Livre est ainsi nommé parce qu’il a rapport au temps où Josué, le successeur de Moïse, était chef des Israélites. En délivrant la nation de l’esclavage égyptien, Dieu avait l’intention de diriger les Israélites vers le pays de Canaan. Mais le peuple manqua de foi et désobéit ; aussi l’Eternel le fit errer pendant quarante ans dans le désert de Sinaï, jusqu’à la mort de Moïse. Josué fut alors choisi par l’Eternel, pour conduire Israël dans la Terre Promise.

Lorsque Josué fut nommé chef d’Israël, ce peuple était pour ainsi dire aux portes du pays de Canaan, mais il fallait traverser le fleuve Jourdain pour y entrer.

Dieu arrêta les eaux qui descendaient d’en haut du fleuve, de manière à ce que le lit inférieur se vide ; et ainsi le peuple traversa le fleuve à sec.

Quand les Israélites furent entrés dans le pays de Canaan, ils durent le conquérir, puis Josué eut la responsabilité de partager équitablement le pays, entre les douze tribus qui formaient la nation. Le Livre de Josué a pour objet principal de nous apprendre comment s’effectua ce partage.

Pour saisir la vraie valeur de ce récit et d’autres exposés historiques des expériences que connurent les Israélites, il est essentiel de comprendre qu’ils nous sont présentés, parallèlement à la foi dans les promesses divines suivantes. Un jour se lèvera du milieu de ce peuple la « semence » de la promesse, qui doit amener la nation au pinacle de la renommée et de la puissance ; alors Israël sera un canal de bénédictions pour toutes les autres nations de la terre.

Ce livre est donc un autre chaînon, dans cette chaîne du témoignage inspiré de la Bible ; un chaînon qui renforce notre conviction dans le dessein divin de bénir « toutes les familles de la terre », selon la promesse faite à Abraham.

Les Israélites étaient le peuple de Dieu, et c’est pour cela que l’Eternel avait pour eux beaucoup d’amour et de sollicitude. Il en donna l’assurance à Josué, quand il lui dit « Fortifie-toi et prends courage ; ne t’effraie point et ne t’épouvante point, car l’Eternel, ton Dieu, est avec toi dans tout ce que ta entreprendras. » (Josué 1 : 9). Aujourd’hui, le peuple de Dieu peut prendre pour lui cette promesse, et recevoir le réconfort spirituel de ces paroles rassurantes.

LE LIVRE DES JUGES

Ce livre retrace l’histoire de la nation d’Israël, durant une période de 450 ans, généralement connue par les étudiants de la Bible sous le nom de « période des Juges ». Pendant cette période de leur histoire nationale, ils n’eurent comme conducteurs que les « juges » que Dieu leur donnait de temps en temps, surtout lorsque leurs ennemis les menaçaient et les opprimaient, et qu’ils criaient à l’Eternel. Gédéon fut l’un de ces « juges », dont l’Eternel se servit pour délivrer son peuple des oppresseurs madianites. Ce livre raconte la fameuse victoire de Gédéon et de ses trois cents soldats contre cent vingt mille Madianites.

Apparemment, pendant la plus grande partie de cette période retracée par le Livre des Juges « Chacun faisait ce qui lui semblait bon. » (Juges 17 : 6 et 21: 25). Il n’y avait ni gouvernement, ni chef, ni roi. Nous lisons qu’en certains cas, ce qui semblait « bon » aux yeux du peuple était tout à fait on accord avec les lois de la justice, alors qu’en d’autres cas, ses décisions éloignaient cette nation de Dieu, pour la faire tomber dans l’idolâtrie. Nous pouvons retirer, du Livre des Juges, de bienfaisantes leçons, qui nous guideront et nous encourageront.

LE LIVRE DE RUTH

Ce livre contient l’une des plus émouvantes histoires humaines qui ait jamais été écrite. Du point de vue historique, elle appartient à la période des Juges. Un Israélite et sa femme, Elimélek et Naomi, quittèrent le pays d’Israël pendant une famine, pour venir demeurer dans le pays de Moab, où ils croyaient pouvoir mieux vivre. Elimélek mourut à son arrivée, et ses deux fils prirent des femmes moabites ; mais ils moururent à leur tour, laissant seules Naomi et ses belles-filles. Naomi décida de retourner dans le pays d’Israël, et Ruth, l’une de ses belles-filles, bien que n’étant pas Israélite, reconnut le Dieu d’Israël et suivit sa belle-mère. Après leur arrivée en Israël, Dieu permit que Ruth devînt la femme d’un Israélite de la tribu de Juda, et c’est de cette lignée que naquit Jésus, des centaines d’années plus tard. A côté du caractère intéressant de cette histoire, la principale valeur de ce livre parmi les autres livres de la Bible réside dans le fait qu’il est un important chaînon de la généalogie de Jésus, nous voyons encore, par cet exemple, que la Bible tout entière se rattache au thème de la rédemption et du rétablissement, dont Jésus est le centre. En effet, c’est Lui qui, en tant que « Semence » d’Abraham, vint pour racheter et pour bénir plus tard « toutes les familles de la terre », lorsqu’il les aura rappelées à la vie.

SAMUEL I ET II

Israël demande un roi … Onction de Saül et David

Samuel fut le dernier des Juges qui servirent la nation d’Israël. Les deux livres portant son nom racontent les expériences de ce peuple, pendant la durée du ministère de Samuel, comme Juge. Ils commencent en fait par le récit de sa naissance, en réponse aux ardentes prières de sa mère, et racontent aussi comment il fut remis au sacrificateur Eli, pour servir l’Eternel.

Pendant que Samuel servait comme Juge et prophète en Israël, le peuple décida qu’il voulait, comme les autres nations, être gouverné par un roi.

Ils annoncèrent cela à Samuel, qui, à son tour, porta en prière cette requête devant l’Eternel. Samuel reçut l’ordre d’accéder à la demande du peuple et d’oindre un roi sur la nation. Saül fut le premier roi d’Israël. Il gouverna sagement un certain temps, puis il perdit son humilité et suivit un chemin contraire à la volonté divine. C’est alors qu’entre dans l’histoire David, un jeune berger que Dieu ordonna à Samuel d’oindre roi, à la place de Saül. Cependant, David ne fit rien pour régner sur Israël jusqu’à la mort de Saül. Les deux livres de Samuel donnent un compte rendu détaillé des très intéressantes expériences de Saül et de David, de qui devait sortir « la semence » de la promesse.

ROIS I ET II

Les deux Livres des Rois présentent la période pendant laquelle Israël fut un royaume. Leur récit part approximativement de la mort de David et s’arrête à la perte de l’indépendance de la nation, quand dix des douze tribus furent emmenées captives en Assyrie, et les deux autres à Babylone, par le Roi Nébucadnetsar. Sédécias fut le dernier roi de ces deux tribus ; et, depuis lors, la nation n’a jamais plus eu de roi. Salomon, troisième roi d’Israël, amena la nation au pinacle de la renommée et de la gloire, et tout le monde d’alors chantait la propre gloire et la sagesse de ce roi. La reine de Saba avait appris la renommée que possédait Salomon et vint en Palestine s’en rendre compte elle-même. Elle déclara qu’on ne lui en avait pas dit « la moitié » (1 Rois 10 : 7).

Bien qu’Israël fût devenue un royaume, contre la volonté divine, qui était de lui donner des « Juges » pour les servir, l’Eternel utilisa ces circonstances pour nous donner une illustration pleine d’intérêt d’un royaume bien plus grand qu’il établirait plus tard sur toute la terre ; royaume dans lequel Jésus serait « Le Roi des Rois ».

CHRONIQUES I ET II

David abdique … Le trône de l’Eternel

Les deux Livres des Chroniques sont aussi historiques et sont avant tout un supplément de Rois I et II. Et cependant, ils sont plus complets que leurs deux devanciers en ce qu’ils commencent à la création et présentent l’historique de la nation, la généalogie de toute la lignée de David et le récit de son règne. Le dernier chapitre du premier livre des Chroniques nous présente la prière qu’éleva David à l’Eternel, quand il abdiqua en faveur de son fils Salomon « Béni sois-tu, d’éternité en éternité, Eternel, Dieu de notre Père Israël. A toi, Eternel, la grandeur la force et la magnificence, l’éternité et la gloire, car tout ce qui est au ciel et sur la terre t’appartient ; à toi, Eternel, le règne, car tu t’élèves souverainement au-dessus de tout. » (1 Chroniques 29 :10-11). David reconnaît donc en Dieu le roi d’Israël, et nous remet ainsi en mémoire les nombreuses promesses divines, qui nous assurent que bientôt viendra le temps où Il régnera, par Christ, sur toute la terre.

ESDRAS ET NÉHÉMIE

Comme nous l’avons vu, à la chute de Sédécias, dernier roi de Juda, la nation d’Israël fut emmenée captive à Babylone. Les livres d’Esdras et Néhémie racontent quelle fut l’odyssée des Juifs retournant dans leur pays, et les fidèles services que leur rendirent les deux serviteurs de Dieu portant le nom de ces livres. Ils nous apprennent en effet que ces hommes conduisirent et dirigèrent le peuple de Dieu, pendant ces années difficiles.

Ces deux livres servent beaucoup à encourager le peuple de l’Eternel, même maintenant, car ils nous rappellent que Dieu prend soin des siens lorsque cela est vraiment nécessaire, et qu’il les protège de leurs ennemis. Ils nous racontent comment fut relevé Jérusalem, les murs et le temple, malgré beaucoup d’épreuves. Car en ce temps-là, l’Eternel était avec son peuple, comme il est encore aujourd’hui avec ceux qui se confient en lui.

LE LIVRE D’ESTHER

Le peuple de Dieu menacé … « Méchanceté » de Satan

C’est le dernier des livres de l’Ancien Testament à prédominance historique, bien qu’il ne nous présente qu’un épisode détaillé de l’histoire d’Israël. Il raconte quels efforts furent déployés pour détruire tous les Israélites et de quelle remarquable façon ils échouèrent. Le principal but de ce fragment de la Parole de Dieu, paraît être d’attirer l’attention sur une rude attaque que subit le peuple de Dieu attaque destinée à empêcher la réalisation des desseins divins qui le concernent.

En effet, après avoir dit au serpent, dans le jardin d’Eden, que la « postérité » de la femme lui écraserait la tête, Dieu ajouta qu’il mettrait inimitié entre sa « postérité » et « celle »de la femme (Genèse 3 :15).

Naturellement, le « serpent » symbolise le grand adversaire de Dieu et des hommes : Satan, le Diable. Sa « postérité »se compose de tous ceux qui, volontairement ou non, se prêtent à accomplir les mauvais desseins qu’il a conçus contre la « postérité » de la promesse divine.

Satan n’a pas toujours su qui pouvait faire partie de cette « postérité » ; aussi s’est-il sévèrement opposé à ceux qui jouissaient de la faveur divine et a-t-il toujours cherché à les détruire. Il connut la promesse que Dieu fit à Abraham et savait que l’Eternel accordait une sollicitude spéciale à ses descendants. Aussi devinrent-ils l’objet des attaques sataniques. Bien que nous ne puissions pas mentionner, dans cette brève étude des expériences que connurent les Israélites, les nombreux efforts faits par Satan pour détruire la nation d’Israël, selon son dessein. Mais Dieu protégeait son peuple. Le Livre d’Esther nous présente ces efforts et leur vanité. Il nous expose les faits très brièvement et nous les présentes sous cette forme historique.

Le Theme de l’esperance

Résumons brièvement notre étude condensée de ces dix-sept livres historiques de l’Ancien Testament : Dieu créa l’homme à son image et lui donna la domination sur toute la terre, à condition qu’il obéisse à la loi divine. Mais il désobéit, fut condamné à mourir, fut chassé du jardin d’Eden, et Dieu lui enleva sa domination.

Cependant, nous avons vu que Dieu ne cessa pas d’aimer sa créature humaine et il fit des promesses pour la libérer du châtiment et des conséquences de la désobéissance.

Nous avons appris que Dieu avait choisi, pour accomplir ses desseins, un fidèle serviteur : Abraham, et lui promit que toutes les nations seraient bénies en sa « postérité ». Les descendants d’Abraham, la nation d’Israël devint le peuple de Dieu, auquel l’Eternel continua à faire des promesses. C’est en lui que s’accomplirent les préliminaires du divin plan de salut.

Nous avons vu que, à plusieurs reprises, l’Eternel nous montre, dans les exposés de ses prophètes, la venue du Grand Rédempteur, le Messie, le Christ promis.

La délivrance du péché et de la mort sera complètement réalisée à la fin du royaume millénaire du Christ. Alors, le genre humain pourra atteindre la perfection et recevra l’occasion de vivre à jamais une vie heureuse, dans un paradis retrouvé.

Voilà quel sort Dieu a réservé à sa création humaine. Voilà la destinée finale de l’homme !



Association des Etudiants de la Bible