Le Remède de Dieu pour un Monde en Crise
Nous n’avons sûrement pas besoin de débattre du fait que le monde d’aujourd’hui est en crise. Cette crise peut se reconnaître dans l’égoïsme manifesté dans tous les aspects de la vie ; que ce soit sur le plan individuel, national ou international. A cause de cela, le monde est empli de souffrance. Dans de nombreuses parties du monde, des hommes meurent de faim par millions. De plus, la peur d’horribles choses qui pourraient survenir dans le monde trouble le cœur des habitants de tous les continents. Il ne semble y avoir aucun moyen d’échapper aux effets néfastes de ce qui prend place et cela malgré les efforts des plus talentueux hommes politiques qui essaient d’enrayer la crise.
Ce temps a été prédit par Jésus lorsqu’il dit que : « sur la terre, il y aura de l’angoisse chez les nations qui ne sauront que faire, au bruit de la mer et des flots, les hommes rendant l’âme de terreur dans l’attente de ce qui surviendra pour la terre. » Luc 21 : 25,26. Tels que les hommes voient les choses, ils ont de bonnes raisons pour avoir peur. Le terme grec traduit par « angoisse » dans le verset 25 de Luc 21, signifie « aucun moyen d’en sortir ». C’est la raison pour laquelle les hommes ont peur ; ils ne voient pas d’issue à tous les problèmes du monde car, dit Jésus de ce temps : « La détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais. » Matthieu 24 : 21. Jésus confirme ainsi les paroles du prophète Daniel qui prédit que « ce sera une époque de détresse, telle qu’il n’y en a point eu depuis que les nations existent jusqu’à cette époque. » Daniel 12 : 1.
Pour mettre en relief le caractère unique et terrible de cette époque de troubles, Jésus ajoute : « Et, si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais à cause des élus, ces jours seront abrégés. » Matthieu 24 : 22. Jésus partage donc l’opinion humaine qu’il n’existe aucune solution aux problèmes graves que connaît le monde mais il nous assure que Dieu écourtera ce temps de troubles et qu’il sauvera ainsi le monde du péché et de l’égoïsme comme cela est suggéré dans le titre de la brochure.
Le Royaume
Le remède pour tous les problèmes du monde déchu est donc le Royaume, ou gouvernement, que Dieu a promis d’établir et dont il est question dans toute la Bible. La réalisation de cette promesse commence par la venue du grand Messie ou Roi du Royaume. Esaïe dit de lui : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule ; on l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. Donner à l’empire de l’accroissement, et une paix sans fin au trône de David et à son royaume, l’affermir et le soutenir par le droit et par la justice, dès maintenant et à toujours ; voilà ce que fera le zèle de l’Eternel des armées. » Esaïe 9 : 5,6.
Fréquemment, dans la Bible, le Royaume qui sera établi sur terre est symbolisé par une « montagne » ; la « montagne du Seigneur ». Au chapitre deux du livre de Daniel, la montagne ou Royaume de Dieu est, d’abord, une pierre qui frappe les gouvernements imparfaits de la terre représentés par la statue. Cette pierre « devint une grande montagne qui remplit toute la terre. » (Daniel 2 : 35). Le prophète Daniel indique que le gouvernement divin remplacera tous les gouvernements de la terre et dit, parlant au roi Nebucadnetsar dont il interprète le songe : « C’est ce qu’indique la pierre que tu as vue se détacher de la montagne sans le secours d’aucune main, et qui a brisé le fer, l’airain, l’argile, l’argent et l’or. Le grand Dieu a fait connaître au roi ce qui doit arriver après cela. Le songe est véritable, et son explication est certaine. » Daniel 2 : 45. Dans le livre d’Esaïe, au chapitre 25 et aux versets 6 et 7, le Royaume de Dieu est, de nouveau, symbolisé par une montagne. Esaïe dit ainsi que : « L’Eternel des armées prépare à tous les peuples, sur cette montagne, un festin de mets succulents, un festin de vins vieux, de mets succulents, pleins de moelle, de vins vieux, clarifiés. »
Les bénédictions du Royaume
Nous trouvons dans le livre de Michée, au chapitre 4 et aux versets 1 à 4, des détails relatifs aux bénédictions engendrées par le Royaume. Ainsi, Michée dit : « Il arrivera, dans la suite des temps, que la montagne de la maison de l’Eternel sera fondée sur le sommet des montagnes, qu’elle s’élèvera par-dessus les collines, et que les peuples y afflueront. » Il est intéressant de remarquer l’utilisation appropriée de l’image d’une montagne pour représenter le Royaume de Dieu. En effet, la plupart des prophéties étaient, d’abord, adressées à la nation d’Israël qui était habituée à être gouvernée d’une montagne. En effet, c’était sur le mont Sion, à Jérusalem, que se trouvait le gouvernement et c’est de là, par exemple, que le roi David exerçait son pouvoir. Ainsi, lorsqu’il est mentionné dans des prophéties, que Dieu, établirait sa montagne sur le sommet des montagnes, il était facile, à tout habitant d’Israël, de comprendre que Dieu établirait son Royaume au-dessus de tous les royaumes de la terre.
Nous pouvons aussi relever un autre élément dans la prophétie de Michée. La montagne de Dieu est appelée « montagne de la maison de l’Eternel ». Ceci était également un langage clair pour les Israéliens. La maison régnante d’Israël était constituée de David et de ses descendants mais, en ce qui concerne le Royaume de Dieu sur terre, il était aisé de saisir que le gouvernement ne serait pas entre les mains de David ou de sa postérité charnelle même si cela constituait une commune pratique dans les nations et empires d’autrefois de transmettre le règne à un descendant de la famille régnante.
En effet, la maison régnante de l’Eternel sera composée de Jésus et de ceux, reconnus par Dieu, comme ses fils. Nous lisons dans l’évangile de Jean, au chapitre 1 et aux versets 11 et 12 que la lumière, qui est Jésus, « est venue chez les siens, et les siens ne l’ont point reçue. Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. » Il ne se trouva pas suffisamment de personnes en Israël qui acceptèrent Jésus et qui pourraient avoir l’honneur de régner avec lui. Ainsi, Dieu, au temps marqué, se tourna vers les Gentils, grâce à la propagation de l’Evangile, pour y trouver tous ceux qui seraient dignes de constituer la maison régnante dont le nombre total de membres avait été prédéterminé par Dieu. Nous trouvons, dans la Bible, beaucoup d’informations concernant ceux qui sont devenus des fidèles de Jésus depuis sa première venue sur terre et qui sont devenus enfants ou fils de Dieu par le pouvoir du Saint Esprit. Il est promis à celui qui restera fidèle qu’il régnera avec Christ. A ce sujet, nous lisons dans la lettre aux Romains, au chapitre 8 et aux versets 16 à 19 : « L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui. J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. »
Les voies de Dieu
Parlant du Royaume de Dieu, le prophète Michée déclare que « les peuples y afflueront » (Michée 4 : 1). Nous trouvons une prophétie similaire dans le livre d’Esaïe, au chapitre 2 et aux versets 2 à 4. Esaïe affirme également que « toutes les nations y afflueront. Des peuples s’y rendront en foule. » Dans les deux prophéties, de Michée et d’Esaïe, les peuples disent : « Venez, et montons à la montagne de l’Eternel, à la maison du Dieu de Jacob, afin qu’il nous enseigne ses voies, et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi et de Jérusalem la parole de l’Eternel. »
Dans ces prophéties, le mont Sion représente l’autorité divine du Royaume de Dieu. Il s’agit donc du gouvernement spirituel du Royaume constitué de Jésus et de ses fidèles glorifiés. En outre, il est dit que la parole de l’Eternel sortira de Jérusalem. Ceci montre que le gouvernement spirituel aura des liens avec un gouvernement terrestre et humain représenté par Jérusalem. Ce gouvernement humain sera constitué d’anciens serviteurs de Dieu tels que les prophètes et tous les fidèles qui ont servi Dieu avant la première venue de Jésus sur terre. En effet, Jésus dit que « plusieurs viendront de l’orient et de l’occident, et seront à table avec Abraham, Isaac et Jacob, dans le royaume des cieux. » (Matthieu 8 : 11). L’expression grecque traduite par « seront à table » contient l’idée d’élèves qui s’assoient devant leur maître ou professeur. Les anciens serviteurs de Dieu seront donc ceux qui assureront la communication entre le gouvernement spirituel ; c’est-à-dire Jésus et son église ; et les humains pour fournir aux hommes les lois du Royaume.
Un travail de jugement
Dans la prophétie du Royaume de Dieu transmise par Michée, nous voyons que les peuples souhaiteront connaître Dieu et suivre ses lois. De plus, nous apprenons aussi, qu’en ce temps-là, le Seigneur sera « juge d’un grand nombre de peuples, l’arbitre de nations puissantes, lointaines. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes ; une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre. » Michée 4 : 2,3.
Il est intéressant de noter la différence entre la façon d’agir de Dieu et celle des hommes dominée par l’égoïsme. Durant des siècles, une philosophie humaine manquant de jugement, a insisté sur le fait que le seul moyen d’assurer la paix, c’était de se préparer pour la guerre. Mais nous remarquons que la manière de faire du Seigneur est très différente. Quand les gens seront enseignés de Dieu, ils abandonneront leurs préparatifs guerriers et leurs projets de guerre et, comme dit Michée : « de leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes. » Au lieu de se préparer à faire la guerre, « une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre. »
Ce sera un grand pas en avant pour résoudre les problèmes du monde ! Les mères n’auront plus jamais peur que leurs fils soient enrôlés et envoyés à la guerre pour être massacrés. Les ressources mondiales ne seront plus utilisées au service de la guerre car il n’y aura plus de guerre. Ceci est la façon de faire de Dieu qu’il instituera sur toute la terre, dans son Royaume qui sera établi au sommet des montagnes ; c’est-à-dire que son royaume dominera toutes les affaires des hommes. Nous nous réjouissons de ce remède de Dieu pour un monde en crise !
Dans le verset 4, du chapitre 4 de la prophétie de Michée, nous lisons : « Ils habiteront chacun sous sa vigne et sous son figuier, et il n’y aura personne pour les troubler ; car la bouche de l’Eternel a parlé. » Les images utilisées de la « vigne » et du « figuier » mettent en relief le fait qu’il y aura une sécurité économique pour tout le monde. En effet, l’une des causes de la crise mondiale est l’insécurité économique. Les cœurs de nombreuses personnes sont emplis de la crainte de perdre leurs moyens de subsistance et d’en être réduits à la pauvreté. Cependant, dans le royaume de Dieu, personne ne sera menacé d’être expulsé de sa demeure. Personne n’aura peur de mourir de faim. Personne n’aura peur d’un quelconque malheur. Nous avons, en effet, l’assurance que toutes ces bénédictions arriveront car : « La bouche de l’Eternel a parlé. » Quelle meilleure assurance pourrions-nous avoir pour la guérison des maux du monde ?
Dans le monde d’aujourd’hui nous entendons, parfois, des gens dire même aux hauts postes du gouvernement, que si telle ou telle loi passait, il se pourrait que nous jouissions de la paix et de la sécurité. Le remède de Dieu, lui, n’est pas incertain mais sûr. Ce remède sera imposé par la puissance divine et les gens n’auront d’autre choix que celui d’obéir. Cependant, ils se réjouiront lorsqu’ils se rendront compte que le remède de Dieu pour lequel des fidèles ont prié pendant des siècles est magnifique !
Il en faut plus
Cependant, aussi magnifiques que soient les bénédictions promises dans la prophétie de Michée, pour un monde mourant et malade du péché, cela n’est pas suffisant pour guérir tous les problèmes du monde. Michée dit que les hommes n’apprendront plus la guerre et, qu’ainsi, il n’y aura plus de guerre ; que les glaives seront remplacés par des hoyaux et les lances par des serpes ; ce qui prouve que les ressources mondiales seront utilisées pour la paix et le bien du monde ; que personne ne perdra son habitation ou ne mourra de faim. Tous les humains seront ainsi bénis par la prospérité.
Cependant, si les bénédictions s’arrêtaient là, elles ne pourraient être pleinement appréciées par une race humaine encore souffrante et soumise à la mort. Le monde serait toujours empli d’hôpitaux, de tristesse, de souffrance et de mort. Il y aurait encore des maisons de santé mentale. Chaque famille serait, tôt ou tard, frappée par la maladie et une mort certaine. Ceci ne serait sûrement pas un monde idéal. Mais, Jésus a enseigné ses disciples à prier ainsi : « Que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. » (Matthieu 6 : 10). Puisque la volonté de Dieu doit être faite sur la terre comme elle est au ciel, nous comprenons que comme cela est le cas dans le ciel, il n’y aura plus sur terre, non seulement de guerres ou de famines, mais aussi des maladies ou la mort car tout ceci n’existe pas au ciel. C’est donc le Royaume de Dieu qui sera le remède total à tous les malheurs que connaissent les hommes.
Nous avons l’assurance, dans la Bible, que tout ceci arrivera. Dans la prophétie d’Esaïe, au chapitre 25 et aux versets 6 à 9, où le Royaume de Dieu est représenté par une montagne, nous voyons que la maladie et la mort seront détruites. Faisant référence aux bénédictions qui seront dispensées par le Seigneur pour le bonheur des gens, Esaïe dit que : « L’Éternel des armées prépare à tous les peuples, sur cette montagne, un festin de mets succulents, un festin de vins vieux, de mets succulents, pleins de moelle, de vins vieux clarifiés. » (Esaïe 25 : 6).
« Et, sur cette montagne, il anéantit le voile qui voile tous les peuples, la couverture qui couvre toutes les nations. » (Esaïe 25 : 7). Cela semble se rapporter au manque de connaissance qu’une vaste majorité des humains manifeste à l’égard de Dieu et de ses voies et ceci, à travers tous les âges. C’est à cause de ce voile que les nations pensent établir la paix en préparant la guerre. Ils ne peuvent pas voir à travers ce voile pour apprécier les méthodes de Dieu. Ce voile sera enlevé durant le Royaume de Dieu comme l’affirment d’autres prophéties car : « la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent. » Esaïe 11 : 9 ; Habakuk 2 : 14.
C’est sur cette montagne ou dans ce Royaume de Dieu, que Dieu : « anéantit la mort pour toujours. » (Esaïe 25 : 8). Le verbe « anéantit » pourrait être traduit par « terrasse ». En effet, la mort, qui est le grand ennemi de l’homme, sera terrassée par les forces du Royaume de Dieu et il ne lui sera plus jamais permis de ternir le bonheur de l’humanité. Le prophète Esaïe dit encore que : « Le Seigneur, l’Eternel, essuie les larmes de tous les visages ; il fait disparaître l’opprobre de son peuple ; car l’Eternel a parlé. » (Esaïe 25 : 8). Quel changement les hommes verront-ils lorsque, dans le Royaume de Dieu, toutes leurs larmes seront séchées de leurs visages ! Les larmes sont le symbole de la tristesse et de la peine mais tout cela sera terminé et remplacé par de la joie dans chaque ville, chaque village, chaque campagne.
Dans la prophétie d’Esaïe, au chapitre 25 et au verset 8, nous pouvons mettre en relief le fait que l’Eternel : « fait disparaître de toute la terre l’opprobre de son peuple. » L’opprobre du peuple de Dieu est l’une des caractéristiques du règne du péché et de la mort. Satan lance ses cohortes contre ceux qui servent Dieu et les serviteurs de Dieu sont ainsi désapprouvés, persécutés, présentés sous un faux jour et, par conséquent, peu de personnes osent tenir fermes pour Dieu, sa justice, sa paix, sa bienveillance. Mais, dans le Royaume de Dieu ; sur la montagne de la maison de l’Eternel ; l’opprobre de son peuple sera ôté. Dans l’Apocalypse, au chapitre 20, nous avons l’assurance que : « le serpent ancien, qui est le diable et Satan », sera « lié ». Quelle magnifique promesse ! Quel espoir d’un avenir radieux avons-nous grâce aux promesses de Dieu. Dans le livre d’Esaïe, au chapitre 25 et au verset 9, nous lisons encore qu’ « en ce jour l’on dira : Voici, c’est notre Dieu, en qui nous avons confiance, et c’est lui qui nous sauve ; c’est l’Eternel, en qui nous avons confiance ; soyons dans l’allégresse, et réjouissons-nous de son salut ! »
Les humains ont attendu et désiré ardemment les bénédictions que le Royaume de Dieu dispensera. Cependant, même si la plupart des hommes ignorent encore la source de ces bénédictions et parlent d’« utopie », tout le monde, alors, saura d’où proviennent les bénédictions du Royaume car l’une de ces bénédictions sera, justement, le fait de connaître Dieu. Les hommes se rendront compte que le grand Dieu d’amour, qui a envoyé son Fils pour racheter le monde, est l’auteur du grand plan qui amènera l’humanité à jouir de la paix, de la santé, de la vie éternelle et la connaissance de Lui-même et de son fils.
La confirmation du Nouveau Testament
Bien que, la plupart des promesses que nous avons mentionnées, viennent de l’Ancien Testament, nous trouvons la confirmation des précieuses promesses de Dieu dans le Nouveau Testament. Nous lisons, par exemple, que Jésus a proclamé le Royaume de Dieu ; allant de lieu en lieu porter le message du Royaume qu’il illustrait par des miracles comme la guérison des malades ou le réveil des morts. L’apôtre Paul, dans le livre des Actes, au chapitre 3 et aux versets 19 à 24, mentionne le retour de Christ et dit qu’alors, ce seraient les « temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé anciennement par la bouche de ses saints prophètes.» La restitution de toutes choses avait été mise en relief par Pierre, peu de temps auparavant, grâce à la guérison d’un homme boiteux de naissance. (Actes 3 : 1 à 8). La restitution de toutes choses inclut aussi la résurrection des morts comme nous le voyons au chapitre 4 et au verset 2 du livre des Actes. D’ailleurs Paul, se défendant devant le gouverneur romain Félix dit que l’espoir des prophètes et des anciens d’Israël était qu’il y aurait une résurrection des justes et des injustes. Actes 24 : 14,15.
L’exposé de Paul sur la résurrection
Dans l’exposé de Paul sur la résurrection des morts que l’on trouve dans le premier livre des Corinthiens, au chapitre 15 et aux versets 20 à 26, nous lisons : « Mais maintenant, Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts. Car, puisque la mort est venue par un homme, c’est aussi par un homme qu’est venue la résurrection des morts. Et, comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ, mais chacun en son rang, Christ comme prémices, puis ceux qui appartiennent à Christ, lors de son avènement (signifie « présence » en grec). » Nous comprenons que Paul parle des bénédictions amenées par le Royaume car il ajoute : « Ensuite viendra la fin, quand il remettra le royaume à celui qui est Dieu et Père, après avoir détruit toute domination, toute autorité et toute puissance. Car il faut qu’il règne jusqu’à ce qu’il ait mis tous ses ennemis sous ses pieds. Le dernier ennemi qui sera détruit, c’est la mort. »
Combien est raisonnable l’idée de la destruction finale de la mort ! Bien sûr, cela signifie que les gens qui se seront endormis dans la mort, bien avant l’instauration du Royaume, auront tous été réveillés pour jouir des bénédictions du Royaume avec le reste de l’humanité. Et pourquoi en serait-il autrement ? En effet, il ne serait pas satisfaisant pour les humains qui vivraient dans un monde parfait, libéré de toute folie, de toute crise, de toute maladie, de la mort, de se rendre compte que des millions d’êtres manqueraient parce qu’ils sont morts trop tôt !
Mais, ceci, n’est pas la manière d’agir de Dieu. Son remède pour le monde en crise est sensé. D’une certaine manière, le monde a été en crise depuis que le premier homme a péché contre les lois de Dieu. Chaque génération de la race humaine a expérimenté le déséquilibre aussi bien de la société que de la famille. Tous les humains ont été emplis de souffrance et ont pleuré la perte d’êtres chers abattus par la Faucheuse ; c’est-à-dire la mort. Imaginer que tous ces hommes sont écartés de l’amour de Dieu est déraisonnable.
Il y a un dicton bien connu parmi les humains et qui est : « Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. » Cependant, nous ne pouvons pas restreindre la puissance de Dieu à ce proverbe. Les promesses de Dieu montrent qu’il y a de l’espoir après la mort car les morts seront ressuscités lors de ce qui est appelé, dans la Bible, la résurrection des morts. Jésus dit : « Ne vous étonnez pas de cela ; car l’heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, et en sortiront. Ceux qui auront fait le bien (c’est-à-dire les croyants) ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement. » Jean 5 : 28,29. Ainsi, les croyants ressusciteront pour jouir de la vie. Ils partageront le règne avec Christ dans son glorieux royaume et seront les instruments de bénédictions pour tous les humains. Les autres, ceux qui ont fait le mal, passeront un jugement, c’est-à-dire une période de mise à l’épreuve pour leur permettre de changer et de prouver leur fidélité à Dieu dans des circonstances favorables.
Dans l’Ancien Testament, la résurrection des morts est illustrée de différentes manières. Le terme « résurrection » n’est pas utilisé mais lorsque Dieu fait référence aux morts, les écrivains inspirés utilisent « prisonniers » et ils parlent de libération de la captivité pour se référer au réveil des morts. La promesse de la libération de la prison de la mort concerne tous les humains et elle est souvent apparentée à un « retour ». D’ailleurs, dans le Psaume 90, aux versets 1 à 3, Moïse dit dans sa prière : « Seigneur ! tu as été pour nous un refuge, de génération en génération. Avant que les montagnes fussent nées, et que tu eusses créé la terre et le monde, d’éternité en éternité tu es Dieu. Tu fais rentrer les hommes dans la poussière, et tu dis : Fils de l’homme, retournez ! »
C’est dans le Jardin d’Eden que Dieu prononça sa sentence de mort concernant nos premiers parents. Dieu les chassa ensuite du jardin pour vivre sur une terre non encore achevée où ils moururent. C’est à ce moment que les problèmes de l’homme commencèrent. Moïse affirme, cependant, que Dieu s’intéresse encore à l’humain et que ceux qui ont été renvoyés dans la poussière entendront cet ordre merveilleux : « Fils de l’homme, retournez ! » En effet, Jésus a payé, par sa mort sur la croix, le prix de la rédemption de l’homme et il utilisera le pouvoir divin pour appeler les hommes de la mort afin qu’ils reviennent à la vie.
Dans le livre d’Esaïe, au chapitre 35 et au verset 10, nous trouvons une autre magnifique promesse de retour de l’humanité de la mort. Esaïe dit : « Les rachetés (ce sont les humains qui ont été rachetés grâce à la mort de Jésus) de l’Eternel retourneront, ils iront à Sion avec chants de triomphe, et une joie éternelle couronnera leur tête ; l’allégresse et la joie s’approcheront, la douleur et les gémissements s’enfuiront. » Quel espoir grandiose est placé devant le monde souffrant ! Ainsi, nous pouvons annoncer avec Esaïe : « Fortifiez les mains languissantes, et affermissez les genoux qui chancellent. Dites à ceux qui ont le cœur troublé : Prenez courage, ne craignez point ; Voici votre Dieu, la vengeance viendra, la rétribution de Dieu ; il viendra lui-même, et vous sauvera. » (Esaïe 35 : 3,4).
Ces paroles s’appliquent particulièrement à nos jours où la vengeance de Dieu va frapper un monde pécheur. Mais Dieu ne vient pas seulement pour infliger une vengeance. En effet, son vrai but est de sauver et de bénir l’humanité car, comme le dit Esaïe, « Il viendra lui-même et vous sauvera. » (Esaïe 35 : 4)
D’ailleurs, nous lisons aux versets 5 à 7, du chapitre 35 d’Esaïe : « Alors s’ouvriront les yeux des aveugles, s’ouvriront les oreilles des sourds ; alors le boiteux sautera comme un cerf, et la langue du muet éclatera de joie. Car des eaux jailliront dans le désert, et des ruisseaux dans la solitude ; le mirage se changera en étang, et la terre desséchée en sources d’eaux ; dans le repaire qui servait de gîte aux chacals, croîtront des roseaux et des joncs. » Quel changement par rapport au monde empli de détresse et de crainte que nous connaissons aujourd’hui ! De plus, nous lisons aux versets 8 et 9 : « Il y aura là un chemin frayé, une route, qu’on appellera la voie sainte ; nul impur n’y passera (les impurs devront donc se rendre purs et changer) ; elle sera pour eux seuls ; ceux qui la suivront, même les insensés, ne pourront s’égarer. Sur cette route, point de lion ; nulle bête féroce ne la prendra, nulle ne s’y rencontrera ; les délivrés y marcheront. » Le point culminant des bénédictions se trouve dans le verset 10 lorsque les morts reviendront à la vie « avec chants de triomphe » et qu’une « joie éternelle couronnera leur tête. » Comme le dit le prophète, il n’y aura là « point de lion. » (Esaïe 35 : 9). Le « lion » représente Satan qui comme le dit l’apôtre Pierre est « un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. » (I Pierre 5 : 8). Cependant, dans le Royaume, il n’y aura pas de lion et ceci correspond à la promesse que nous trouvons dans l’Apocalypse, au chapitre 20 et au verset 2, que Satan, à ce moment-là, sera lié.
Dans ce nouveau monde, lorsque Dieu aura détruit tous les ennemis de la justice et aura répandu son esprit sur toute chair, la vie sera magnifique. Concernant ce temps, nous lisons dans le livre d’Esaïe, au chapitre 32 et aux versets 16 à 18 : « Alors la droiture habitera dans le désert, et la justice aura sa demeure dans le verger. L’œuvre de la justice sera la paix, et le fruit de la justice le repos et la sécurité pour toujours. Mon peuple demeurera dans le séjour de la paix, dans des habitations sûres, dans des asiles tranquilles. »
Ce sera le temps où le Royaume de Dieu aura remplacé notre monde en crise. Dieu lui aura appliqué son remède pour le bonheur de tous. Il est magnifique de constater que l’avenir humain est lumineux grâce aux promesses de Dieu !
Dernières références
Les dernières mentions, concernant le Royaume de Dieu se trouvent, dans le livre de l’Apocalypse. Nous pouvons relever plusieurs références au Royaume mais nous voulons surtout retenir les promesses contenues dans les chapitres 20, 21 et 22. Dans le chapitre 20, comme nous l’avons déjà vu, nous avons l’assurance que Satan sera lié. Nous lisons aussi que Christ et ses fidèles ressuscités, l’église, règneront ensemble mille ans. Ce sont eux qui dispenseront les bénédictions. A la fin du chapitre 20 (versets 13,14), nous apprenons que les morts reviendront à la vie et que la mort et le séjour des morts seront détruits.
Dans le chapitre 21, aux versets 4 et 5, nous lisons que Dieu : « essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. Et celui qui était assis sur le trône dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles et il dit : Ecris ; car ces paroles sont certaines et véritables. » Dans le dernier chapitre de la Bible, aux versets 1 à 3, nous lisons : « Et il me montra un fleuve d’eau de la vie, limpide comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’agneau. Au milieu de la place de la ville et sur les deux bords du fleuve, il y avait un arbre de vie, produisant douze fois des fruits, rendant son fruit chaque mois, et dont les feuilles servaient à la guérison des nations. » Puis, au verset 17 du chapitre 22, nous lisons : « Et l’Esprit et l’épouse disent : Viens. Et que celui qui entend dise : Viens. Et que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut prenne de l’eau de la vie, gratuitement. »
Pourrions-nous demander plus d’assurance de la Parole de Dieu qu’un remède sera fourni pour la guérison de notre monde en crise ? Les nations ont besoin d’être guéries et nous voyons que Dieu donnera le moyen de guérir les nations. Relevons donc la tête, bannissons nos craintes et portons notre regard au loin, vers le proche établissement du Royaume de Dieu car il y a des raisons de croire que le Royaume n’est pas loin et l’une d’elles est la crise que traverse le monde.
Fermez les yeux, juste un moment, sur les scènes de souffrance, de chagrin, de dégradation et de peine qui dominent de nos jours à cause du péché. Imaginez la gloire d’une terre parfaite ; sans péché qui corrompe l’harmonie et la paix d’une société parfaite. Là, il n’y a pas de pensée amère, de regards durs, de paroles désagréables car c’est l’amour qui domine ; un amour qui vient du cœur et qui trouve un écho dans le cœur de chacun imprégnant chaque acte de bienveillance. La maladie n’existe plus ; les hommes ne sont plus en proie à la douleur ou à la dégénérescence car cela a disparu aussi. Les pleurs de ceux qui ont perdu un être cher sont séchés car ils se rendent compte que les morts reviennent à la vie. Pensez aux modèles de santé et de beauté humaines que vous connaissez maintenant ; l’être parfait les surpassera. La pureté intérieure et la perfection mentale et physique marqueront et glorifieront chaque expression radieuse du visage. Ce sera la société du Royaume de Dieu.