Job comprend et Dieu le bénit

Verset clé : « Mon oreille avait entendu parler de toi ; mais maintenant mon oeil t’a vu ». (Job 42 : 5)

Texte choisi : Job 42 : 1 à 6 et 10 à 17

Dans cette leçon, notre verset clé met en évidence ce qui se passa au moment où Job fut profondément éclairé concernant les voies de Jéhovah. Job dut attendre dès les premières afflictions ; ensuite il fut confronté aux premiers jours de deuil dans le silence, puis aux heures de débat philosophique avec ses prétendus consolateurs, et finalement, il rencontra Dieu.

À partir du chapitre 38, Dieu apparaît dramatiquement à Job du milieu de la tempête, et il parvient à faire cesser tout débat et tout raisonnement humain.

Au verset 2 de ce chapitre, il dit : « Qui est celui qui obscurcit mes desseins par des discours sans intelligence ? » Pour Job, ce moment fut certainement tout à la fois terrifiant et excitant !

Les paroles de Dieu laissèrent Job sans réponse : « Ceins tes reins comme un vaillant homme ; Je t’interrogerai, et tu m’instruiras. Où étais-tu quand je fondais la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence ». Dans les versets suivants (5 à 41) jusqu’à la fin de ce même chapitre, Dieu lui demande où il était lorsque la terre fut créée, quand la mer fut fermée avec des portes et quand la flore et la faune furent faites ; effectivement Job reste sans voix ; mais à présent il comprend que Dieu est au-delà de la compréhension humaine. Dieu nous informe davantage en Esaïe 55 : 8 et 9 : « Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Éternel. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées ».

David, en parlant de l’omniscience de Jéhovah, écrivit : « Éternel ! Tu me sondes et tu me connais, Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève, Tu pénètres de loin ma pensée ; Tu sais quand je marche et quand je me couche, et Tu pénètres toutes mes voies. Car la parole n’est pas sur ma langue, que déjà, ô Éternel, tu la connais entièrement. Tu m’entoures par derrière et par devant, et Tu mets ta main sur moi. Une science aussi merveilleuse est au-dessus de ma portée, elle est trop élevée pour que je puisse la saisir » (Psaume 139 : 1 à 6). Quelles que soient les spéculations faites au sujet de Dieu, beaucoup de choses restent au-delà de la compréhension humaine.

Dans le passé, nous avions entendu parler de Dieu de bouche à oreille, mais souvent nous avons été trompés dans notre perception du caractère de notre Créateur. Certains nous ont parlé de Dieu en fonction de leurs spéculations humaines et de leurs préjugés ; d’autres ont voulu nous enseigner les traditions humaines qu’ils considéraient comme faisant autorité au sujet de la nature et des desseins de Dieu (Marc 7 : 5 à 13). Aucun de ces enseignements ne pouvait nous donner une information correcte concernant notre compréhension de Dieu. Ce fut uniquement quand nous nous sommes tournés vers la Parole de Dieu, la Sainte Bible, qu’Il nous a enfin été révélé tel qu’Il est vraiment : « Dieu est Amour » (1 Jean 4 : 8), de même : « La nouvelle que nous avons apprise de lui, … c’est que Dieu est lumière, et qu’il n’y a point en lui de ténèbres » (1 Jean 1 : 5).

Job fut richement béni par Dieu, comme mentionné en Job 42 : 10 à 16. Tout ce qu’il avait perdu lui fut rendu au double de ce qu’il avait possédé ; il en fut ainsi de ses brebis, chameaux, bœufs et ânes. Curieusement, bien qu’il ait perdu dix enfants, il n’en eut pas deux fois plus. L’Éternel lui accorda sept fils et trois filles quand Il le rétablit dans son premier état.

Nous pensons que ce ne fut pas par erreur qu’il en fut ainsi. Ici, en parfaite harmonie avec les Écritures, se trouve une belle confirmation de la résurrection des morts. Job n’a pas eu vingt enfants après son épreuve.

Cependant, cela se fera au moment de la résurrection. Les dix enfants qui étaient morts plus tôt reviendront de la tombe et seront unis avec leur deuxième groupe de dix frères et sœurs, tels des jumeaux, ainsi qu’avec leur mère et Job, leur père. Puissions-nous, par la grâce divine, continuer à croître dans notre compréhension de Dieu, et ainsi être bénis.

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