La réponse de Job à Bildad

Verset clé : « Dieu a créé la Grande Ourse, l’Orion et les Pléiades, et les étoiles des régions australes. Il fait des choses grandes et insondables, des merveilles sans nombre. Voici, il passe près de moi, et je ne le vois pas, Il s’en va, et je ne l’aperçois pas ». (Job 9 : 9 à 11)

Texte choisi : Job 9 : 1 à 35

Le verset clé est un petit extrait de la réponse de Job à Bildad, l’un de ses trois supposés consolateurs. Dans le chapitre précédent, Bildad soutient que Jéhovah est au-delà de notre compréhension, ce qui implique qu’il ne vaut même pas la peine d’essayer de le comprendre.

Job était un homme juste et, en tant que tel, il avait confiance dans le caractère raisonnable de Dieu. Il répondit vivement aux trois consolateurs : « Que n’avez-vous gardé le silence ! Vous auriez passé pour avoir de la sagesse. Écoutez, je vous prie, ma défense, et soyez attentifs à la réplique de mes lèvres. Direz-vous en faveur de Dieu ce qui est injuste, et pour le soutenir alléguerez-vous des faussetés ? Voulez-vous avoir égard à sa personne? Voulez-vous plaider pour Dieu ? S’il vous sonde, vous approuvera-t-il ? Ou le tromperez-vous comme on trompe un homme ? Certainement il vous condamnera, si vous n’agissez en secret que par égard pour sa personne. Sa majesté ne vous épouvantera-t-elle pas ? Sa terreur ne tombera-t-elle pas sur vous ? Vos sentences sont des sentences de cendre, vos retranchements sont des retranchements de boue. Taisez-vous, laissez-moi, je veux parler ! Il m’en arrivera ce qu’il pourra. Pourquoi saisirais-je ma chair entre les dents ? J’exposerai plutôt ma vie. Voici, il me tuera ; je n’ai rien à espérer ; mais devant lui je défendrai ma conduite » (Job 13 : 5 à 15).

En anglais, le verset 15 cité par l’auteur dans la version King James est traduit dans un sens différent de celui de nos traductions en français dont l’équivalant correspond mot à mot à « Même si Dieu me tue, j’aurai confiance en lui ». De la part de Job c’était très courageux d’affirmer cela ; notons toutefois qu’il ne se contente pas de se coucher passivement, mais qu’il ajoute qu’il «défendra» sa conduite devant Dieu. Nous aussi, nous pouvons présenter notre cas devant le trône du Père. Car Il désire que nous interagissions avec lui et que nous sondions avec lui les principes de la justice. Il nous encourage à nous approcher de lui en toute honnêteté, et souhaite que nous le fassions en confessant nos espérances et en admettant nos fautes.

La puissance de Dieu est infinie. Le verset clé atteste sa toute-puissance. Il a créé les étoiles et les a disposées en constellations pour que nous les méditions. Il accomplit des choses extraordinaires que l’humanité ne peut pas encore comprendre. Dieu a réalisé des miracles au-delà de l’entendement, en faisant tout dans l’univers physique à partir d’atomes. Qui, à part lui, pourrait précisément ajuster les différentes caractéristiques et forces de ces minuscules particules en cohésion et faire interagir les unes avec les autres pour former des molécules ?

« Dieu … passe près de moi, et je ne le vois pas », dit Job dans le verset clé. Effectivement Dieu n’est pas loin de chacun de nous, bien qu’étant invisible à l’oeil humain ; l’apôtre Paul écrivit dans ce sens ce que nous trouvons en Actes 17 : versets 26 à 28 « Il a fait que tous les hommes, sortis d’un seul sang, habitent sur toute la surface de la terre, ayant déterminé la durée des temps et les bornes de leur demeure; il a voulu qu’ils cherchent le Seigneur, et qu’ils s’efforçent de le trouver en tâtonnant, bien qu’il ne soit pas loin de chacun de nous, car en lui nous avons la vie, le mouvement, et l’être » . Ne soyons donc pas la proie des discours de ceux qui doutent comme Bildad, mais au contraire, vivons comme Job, animés d’une foi vivante en Dieu.

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