La mission d’Esdras d’instruire le peuple

Verset clé : « Car Esdras avait appliqué son coeur à étudier et à mettre en pratique la loi de l’Éternel, et à enseigner au milieu d’Israël les lois et les ordonnances ». (Esdras 7 : 10)

Texte choisi : Esdras 7 : 1 à 28

Notre verset clé identifie trois principes conduisant à la fidélité d’Esdras dans son ministère pour le peuple de Dieu :

  1. Il prépara son cœur à chercher la Loi du Seigneur.
  2. Il fit ce qu’imposait la loi.
  3. Il enseigna consciencieusement la loi de Dieu à Israël.

L’Eternel fit en sorte que le roi perse Artaxerxès fût ému dans son cœur pour bénir Esdras et son peuple. Il n’y a pas de doute que la nomination d’Esdras avec le soutien d’Artaxerxès pour organiser la répartition des différentes tâches fut la conséquence de sa dévotion aux lois de Dieu tout au long de sa vie.

Esdras en donne la confirmation dans les versets 27 et 28 du chapitre 7 : « Béni soit l’Éternel, le Dieu de nos pères, qui a disposé le coeur du roi à glorifier ainsi la maison de l’Éternel à Jérusalem, et qui m’a rendu l’objet de la bienveillance du roi, de ses conseillers, et de tous ses puissants chefs ! Fortifié par la main de l’Éternel, mon Dieu, qui était sur moi, j’ai rassemblé les chefs d’Israël, afin qu’ils partissent avec moi. »

Les trois qualités d’Esdras ont fait de lui l’homme qu’il fallait pour le travail à accomplir. En premier lieu, il avait préparé son cœur à rechercher la connaissance de la loi de Dieu. Cela est aussi important pour le chrétien. Nous devons garder notre cœur « plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie » (Proverbes 4 : 23). Et en Romains 10 : 10 il est écrit que « … c’est en croyant du coeur qu’on parvient à la justice, et c’est en confessant de la bouche qu’on parvient au salut ». Ainsi, il ne suffit pas d’avoir une compréhension intellectuelle de la loi de Dieu ; mais il faut aussi que dans le cœur réside une profonde appréciation des voies divines.

Le deuxième critère que Dieu retint pour choisir Esdras à son service fut sa fidélité pour exécuter tout ce qu’il y avait à faire. Il doit en être de même avec nous. Jacques nous met en garde dans ce sens dans son épitre, chapitre 1, versets 22 à 25 : « Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. Car, si quelqu’un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel, et qui, après s’être regardé, s’en va, et oublie aussitôt quel il était. Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l’oeuvre, celui-là sera béni dans ce qu’il fera ». Efforçons-nous donc chaque jour à « mettre en pratique » la Parole de Dieu.

La troisième qualité qu’Esdras manifesta fut sa fidélité pour enseigner les principes de Dieu. Esdras ne craignit pas d’offenser qui que ce soit en rappelant ce que la loi de Dieu exige. En une occasion, par exemple, il eut la hardiesse de dire au peuple d’Israël qu’il ne fallait ni prendre des femmes ou des maris étrangers, ni être attiré par la prospérité ou le bien-être de ceux des pays voisins (Esdras 9:10-15). En effet, ceux qui avaient péché de cette manière n’avaient aucune possibilité de réparer leur faute. Notre Père céleste nous demande parfois de faire des choses qui ne sont pas agréables à l’esprit charnel. Pourtant, ses commandements ne sont pas déraisonnables, comme nous le lisons en 1 Jean 5 : 2 et 3 : « Nous connaissons que nous aimons les enfants de Dieu, lorsque nous aimons Dieu, et que nous pratiquons ses commandements. Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles. »

Tout en gardant à l’esprit ces enseignements, soyons fidèles comme le fut Esdras : préparons chaque jour nos cœurs pour rechercher la volonté de Dieu, faisons-le fidèlement au mieux de nos capacités et enseignons-le aux autres en parole et en action.

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