Les Samaritains croient

Verset clé : « Plusieurs Samaritains de cette ville crurent en Jésus à cause de cette déclaration formelle de la femme: Il m’a dit tout ce que j’ai fait. » (Jean 4 : 39)

Textes choisis : Jean 4 : 25 - 42

À la fin de la captivité de soixante-dix ans de Juda à Babylone, Cyrus, roi de Perse, publia un décret libérant les exilés de la servitude afin qu’ils puissent participer à la reconstruction de leur temple à Jérusalem (Esdras 1:1-4). Dès qu’une partie des Juifs eut fait dans ce but le voyage retour dans sa patrie, elle rencontra rapidement l’opposition des Samaritains, un groupe ayant hérité de diverses traditions qui croyait, entre autre, que le mont Garizim était l’endroit approprié pour adorer Dieu (Deutéronome 27 : 11,12 ; Esdras 4 : 4-24 ; Jean 4 : 1-7, 19, 20).

Au début de son ministère terrestre, Jésus retourna en Galilée après avoir célébré la Pâque à Jérusalem lors de son séjour en Judée. Comme il devait traverser la Samarie, il s’arrêta au puits de Jacob pour se reposer de son voyage (Jean 2 : 23 ; 4 : 1 à 6). Lisons le récit de Jean dans les versets suivants : « Une femme de Samarie vint puiser de l’eau. Jésus lui dit: Donne-moi à boire. Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres. La femme samaritaine lui dit: Comment toi, qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine? -Les Juifs, en effet, n’ont pas de relations avec les Samaritains-. Jésus lui répondit : Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t’aurait donné de l’eau vive » (versets 7 à 10).

Au cours du long entretien qui suivit, Jésus expliqua à la femme qu’il pouvait fournir l’eau de vie, et que ceux qui en boiraient n’auraient plus jamais soif. En outre, notre Seigneur révéla certains détails concernant la vie personnelle de cette femme, ce qui, selon elle, était possible uniquement s’il était envoyé de Dieu. Dès que la femme perçut que Jésus était un prophète, elle lui demanda où était l’endroit approprié pour adorer Dieu. Jésus lui répondit que bientôt, il n’y aurait plus de lieu physique particulier pour adorer véritablement Dieu comme le mont Garizim ou même Jérusalem (voir versets 11-21).

Le Seigneur révéla aussi à la femme Samaritaine cette vérité importante : « … l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité. La femme lui dit : Je sais que le Messie doit venir (celui qu’on appelle Christ); quand il sera venu, il nous annoncera toutes choses. Jésus lui dit : Je le suis, moi qui te parle » (versets 23 à 26).

Notre verset clé révèle que beaucoup de Samaritains de cette région crurent en Jésus suite à sa rencontre avec la femme et « à cause de sa parole » (ses enseignements au peuple) au cours de son passage. Le ministère terrestre de notre Seigneur prit fin il y a près de deux mille ans ; pourtant il confia comme mission à ses vrais disciples d’annoncer la bonne nouvelle du royaume de Dieu à venir à tous ceux qui peuvent avoir une oreille attentive. Si nous sommes fidèles dans l’exercice de ce privilège, nous pouvons espérer devenir une partie de la semence spirituelle d’Abraham qui aidera à bénir toute l’humanité lorsque la pénible nuit du péché de la terre sera terminée (Psaume 30:5 ; Galates 3:27-29).

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