Écouter et mettre en pratique

Verset clé : « Mettez en pratique la parole, et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements. » (Jacques 1 : 22)

Texte choisi : Jacques 1 : 19 à 27

Notre verset clé nous exhorte à agir, à être des « exécutants de la parole ». Les Écritures nous exhortent à diverses reprises à porter du fruit, à marcher sur le chemin étroit, à renoncer à nous-même, à prendre la croix du sacrifice et à suivre Jésus. Tout cela implique une action de notre part. Être seulement un auditeur passif de la parole est insuffisant pour donner la preuve de notre dévotion à la volonté de Dieu. De même que nous devons travailler à notre développement intérieur en tant que chrétiens, le Père céleste s’engage également en notre faveur. L’apôtre Paul parle de ce double effort en Philippiens 2 : 12 et 13 : « Ainsi, mes bien-aimés, … travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, … car c’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir ».

Notre espérance repose sur les promesses de Dieu, mais pour que cette espérance demeure forte et grandisse, nous devons toujours être sur le qui-vive pour répondre à certaines exigences importantes. L’Apôtre Pierre dit que nous avons reçu « les plus grandes et les plus précieuses promesses » et que par elles nous pourrions être « participants de la nature divine ». Cependant, Pierre ajoute en 2 Pierre 1 : 4-7 que, pour que cela arrive, nous devons donner toute diligence, et ajouter à notre foi les qualités de vertu, de connaissance, de maîtrise de soi, d’endurance joyeuse, de piété, de bonté fraternelle et d’amour.

Pour insister davantage sur l’importance, à la fois d’écouter et de faire, l’apôtre utilise alors le mot petit mais important : « si ». Nous lisons : « Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus Christ » (verset 8). Deux versets plus loin, il ajoute : «…appliquez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection; car, en faisant cela, vous ne broncherez jamais ».

En accomplissant fidèlement ces « si », c’est-à-dire en étant des exécutants de la Parole, il affirme (au verset 11) que « l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ vous sera pleinement accordée ». Le Maître parla aussi de cette façon, disant : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé ». Cependant, il ajoute que cela ne sera vrai que « si vous portez beaucoup de fruit » (Jean 15 : 7 et 8).

Si, par la grâce et les promesses de Dieu, nous devons atteindre la nature divine, il sera nécessaire de donner entière diligence. Pour obtenir le prix, il ne suffira pas d’être tiède ni de participer à la course seulement à temps partiel. Nous ne pouvons pas diviser nos intérêts entre les choses de Dieu et les choses du monde, ni entre les intérêts de la nouvelle création et les intérêts de la chair.

Paul écrivit à ce sujet dans sa lettre aux Philippiens (chapitre 3, verset 13) : « je fais une chose … ». Telle est la seule approche de la vie chrétienne qui aboutira à la victoire, la seule attitude de cœur qu’il faut avoir, pour que le Seigneur puisse accomplir ses promesses envers nous. Nous ne pouvons pas nous permettre de nous préoccuper indûment même de nos besoins temporels. Le Seigneur les connaît et il a donné sa promesse en Matthieu 6 : 33 : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données en plus ».

Quelle perspective bénie nous est assurée par les belles promesses du Père céleste si nous cherchons pleinement à « entendre » et à « faire » sa volonté. En vérité, le Seigneur nous a donné le bon enseignement en Proverbes 4 : 2. Ne le rejetons pas, soumettons-nous à son influence transformatrice, condition nécessaire pour que nous soyons prêts pour cette entrée bénie dans le royaume, où selon ce qu’écrivit Jean dans sa 1ère épître, chapitre 3, verset 2 nous pourrons être « semblables à lui » et le voir « tel qu’il est ».

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