La joie qui était réservée à Jésus

« Ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu ». (Hébreux 12:2)

La fête de Noël et de la fin d’année est une période de l’année où beaucoup d’hommes renouvellent leur espoir de « paix » sur la terre et de « bonne volonté envers les hommes ». C’est aussi un moment où les gens contemplent les paroles de l’ange, adressées aux bergers : « Voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie » (Luc 2:10-14). Pour la plupart des gens, cependant, ces pensées ne se traduisent pas par l’assurance que la paix, la bonne volonté ou une grande joie viendront un jour pour tous les peuples.

Beaucoup peuvent s’étonner que Jésus lui-même ait eu une telle joie, et aussi l’assurance confiante, que la paix sur la terre et la bonne volonté parmi les hommes viendraient en temps voulu. En fait, c’est la perspective de cette « joie qui lui était réservée », comme le dit notre texte d’introduction, qui a permis au Maître de supporter la croix, « en méprisant l’ignominie ». Cette joie de Jésus est au centre de notre réflexion dans les pages qui suivent, alors que nous passons en revue certaines des merveilleuses dispositions et bénédictions divines réservées à la création humaine de Dieu.

LA JOIE, UN OBJECTIF LOUABLE

Être joyeux est un objectif digne de toutes les créatures intelligentes de Dieu, car c’est l’état normal de ceux qui cherchent à lui obéir. La race humaine a beaucoup souffert et a été généralement malheureuse à cause du péché et de ses effets. Il était inévitable que Jésus souffre - non pas pour son propre péché, car il n’en avait pas - mais à cause du péché des autres. « Il a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs », comme le dit Paul (Hébreux 7:26 ; 12:3).

Dès son baptême au Jourdain, lorsqu’il a conclu une alliance avec son Père céleste pour faire tout ce qui était écrit de lui dans le « rouleau du livre », Jésus savait qu’il devait prendre la place du pécheur dans la mort (Hébreux 10:7). Il savait donc que le chemin qui s’ouvrait devant lui était difficile, parsemé de nombreuses épreuves et menant finalement à la mort. Cependant, l’assurance que son Père le guiderait et le fortifierait en toute occasion était une source constante de joie pour le Maître, et c’est une joie qu’il a transmise à ses disciples.

L’EXISTENCE PRÉHUMAINE DE JÉSUS

La question se pose naturellement de savoir à quel moment la joie qui a permis à Jésus d’endurer la croix, et qui sera en temps voulu « pour tous les hommes », lui a été réservée. Les Écritures ne sont pas explicites quant au degré d’information que le Père céleste a donné à son Fils bien-aimé durant son existence préhumaine au sujet de sa future mission terrestre.

Des étudiants sincères de la Bible ont cru que la conversation rapportée dans Ésaïe 6:8 n’était pas seulement entre Ésaïe et Jéhovah, mais qu’en raison de l’utilisation du mot « nous », elle incluait également le cher Fils de Dieu, comme dans le récit de la création de l’homme enregistré dans Genèse 1:26. D’où la question concernant les terribles résultats du péché, et qui serait l’émissaire qui aiderait à l’éliminer sur la terre, le Fils répondit : « Me voici ; envoie-moi ».

Nous savons que la venue de Jésus sur terre était entièrement volontaire. Il avait un amour suprême pour le Père céleste, et était totalement dévoué à l’accomplissement de sa volonté. Il avait une confiance absolue dans le fait que la volonté de son Père à son égard serait juste et équitable. Cela aurait été une motivation suffisante pour que le Fils de Dieu se soit « dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes » (Philippiens 2:7).

LES PROMESSES FAITES

Nous ne pouvons pas être sûrs des choses qui ne sont pas clairement révélées dans les Écritures, mais nous pouvons nous réjouir de celles qui le sont. Les promesses que le Père céleste a faites à Jésus sont nombreuses. Il les connaissait sans aucun doute et s’en réjouissait, surtout après que « les cieux se soient ouverts » et qu’il vit l’Esprit de Dieu descendre et venir sur lui au moment de son baptême (Matthieu 3:16).

Dans une prophétie sur les cruelles souffrances infligées à Jésus pendant qu’il était suspendu à la croix, il est dit qu’il dira à son Père : « Oui, tu m’as fait sortir du sein maternel, Tu m’as mis en sûreté sur les mamelles de ma mère » (Psaume 22:10). Cela indique que, dès son plus jeune âge, Jésus commençait à ressentir sa relation spéciale avec Dieu.

Lors de sa visite au Temple, alors qu’il avait douze ans, Jésus a donné comme explication à ses parents : « Ne saviez-vous pas qu’il faut que je m’occupe des affaires de mon Père ? » (Luc 2:49). Cette question indique que, même à ce moment-là, il savait dans une certaine mesure qu’il avait une mission spéciale, divine, à accomplir. Le récit nous dit qu’après cela, il est resté soumis à ses parents jusqu’à l’âge de trente ans (Luc 2:51 ; 3:23). Apparemment, en interrogeant les docteurs de la loi, il a appris qu’il ne pouvait pas commencer correctement une mission de sacrificateur pour Dieu avant d’avoir trente ans.

Ce n’est qu’après l’arrivée de l’Esprit saint sur le Maître qu’il a pu saisir toute la portée de sa mission, et c’est alors qu’il a compris et apprécié les précieuses promesses de son Père qui lui annonçaient la joie qui suivrait son fidèle travail de sacrifice. L’apôtre Pierre, a parlé du témoignage prophétique « qui attestait d’avance les souffrances de Christ et la gloire dont elles seraient suivies » (1 Pierre 1: 11).

CE QUE DIT ESAÏE

L’une des promesses les plus remarquables à cet égard, qui a dû avoir beaucoup de signification pour Jésus, est dans le 53ème chapitre d’Esaïe. Les neuf premiers versets du chapitre sont prophétiques sur les « souffrances du Christ », tandis que les trois derniers concernent la « gloire qui doit suivre ». Quelle joie ont dû être pour Jésus les informations contenues dans ces versets ! Jéhovah a promis : « Il a plu à l’Eternel de le briser par la souffrance… Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, Il verra une postérité et prolongera ses jours ; et l’œuvre de l’Eternel prospérera entre ses mains » (Esaïe 53:10).

Jésus a sans doute compris que « sa semence », ou sa progéniture, mentionnée dans cette promesse, serait le monde restauré de l’humanité. C’était une joie désintéressée qu’il avait devant lui, le saint plaisir de ramener à la vie la race pécheresse et déchue. C’était la même joie que celle exprimée aux bergers par l’ange la nuit de sa naissance à Bethléem, une joie « qui sera pour tous les peuples ».

Pour parvenir à ce résultat glorieux, il fallait que les jours de Jésus soient « prolongés ». Ainsi, s’il devait mourir en tant que Rédempteur de l’homme, et donc être « retranché de la terre des vivants », sa mort ne serait pas définitive, car il devait revivre et avoir le privilège de donner la vie aux autres. Bien qu’il ait « plu au Seigneur de le briser par la souffrance », parce que c’était une partie essentielle de l’œuvre rédemptrice, le « plaisir » de Jéhovah, tel qu’il est révélé dans son plan de bénir toutes les familles de la terre, était de « prospérer » dans la main de son Fils.

Quelle grande satisfaction il y aura à voir la race humaine entièrement restaurée à la perfection et à la vie ! Quelle merveilleuse joie que celle que Dieu a réservée à son Fils bien-aimé pour qu’il ait la force de supporter la croix !

Dans la suite de la prophétie d’Esaïe, au verset 11, Jésus devait être ce « serviteur juste » qui « justifierait beaucoup d’hommes, Et il se chargera de leurs iniquités. Comme cette connaissance a dû le fortifier pour supporter la croix et mépriser la honte ! Toute honte temporaire qui pourrait être accumulée sur lui par la « contradiction des pécheurs » pourrait-elle être comparée à cette joie incommensurable de fournir à toute l’humanité une occasion de vie éternelle sur la terre, lorsque « les morts, petits et grands, se tiendront devant Dieu » ?

« UNE PART AVEC LES GRANDS »

Le dernier verset d’Esaïe 53 contient une autre promesse inspirante pour Jésus. Ici, le Père dit qu’en raison de la fidélité de son Fils, « Je lui donnerai une part avec les grands ». Les Écritures indiquent qu’après avoir été oint par le saint Esprit, Jésus a été capable de se souvenir de sa vie préhumaine avec le Père céleste. C’est ce que montre sa prière : « Et maintenant toi, Père, glorifie-moi … de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde fût » (Jean 17:5).

Jésus savait ce que cela signifiait d’être associé à son Père, et la joie d’être en sa présence. La promesse qu’il recevrait à nouveau « une part avec les grands » signifiait plus pour lui qu’aucun d’entre nous n’est capable d’apprécier. La joie qui lui était réservée était en effet « une joie ineffable et glorieuse » (1 Pierre 1,8).

Le Psaume 22 est une autre prophétie des souffrances du Christ et de la gloire qui doit suivre. Les versets 8 et 9 décrivent les moqueries et le mépris dont le Maître faisait l’objet à cette époque : « Tous ceux qui me voient se moquent de moi, Ils ouvrent la bouche, secouent la tête. Recommande-toi à l’Eternel ! L’Eternel le sauvera, Il le délivrera, puisqu’il l’aime ! »

Ces paroles furent accomplies par les principaux sacrificateurs, qui se moquèrent de Jésus en disant : « Il s’est confié en Dieu ; que Dieu le délivre maintenant, s’il l’aime. Car il a dit : Je suis Fils de Dieu » (Matthieu 27:43). Alors que Jésus était cloué, souffrant et mourant sur la croix, un autre incident s’est produit, mentionné dans le 22ème psaume : « Ils se partagent mes vêtements, Ils tirent au sort ma tunique » (verset 18). Jésus, avec son discernement spirituel parfait et clair, n’a pas pu s’empêcher de remarquer ces accomplissements de la prophétie.

Cette prophétie de David dans le psaume 22 ne concerne cependant pas exclusivement les souffrances et la mort de Jésus, car elle lui a aussi réservé une vision merveilleuse de la joie qui lui a permis d’endurer la croix. Le verset 23 dit : « Je publierai ton nom parmi mes frères, Je te célébrerai au milieu de l’assemblée ». L’apôtre Paul cite ce passage et indique que les « frères » dont il est question sont les membres du corps du Christ. Cela signifie qu’alors que Jésus était sur la croix, il était encouragé par la perspective d’avoir ces frères associés à lui dans la gloire.

UN ROYAUME PROMIS

Dans la prophétie du psalmiste, Jésus a également vu les bénédictions du royaume venir à l’humanité : « Toutes les extrémités du monde se souviendront et se tourneront vers le Seigneur, et toutes les tribus des nations se prosterneront devant toi. Car le royaume est au Seigneur, et il est le gouverneur parmi les nations » (Psaume 22:28,29). Quelle joie ce fut pour Jésus, sur la croix, de savoir que toute l’humanité se tournera vers le Seigneur. C’est un autre élément clé de la « bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie » annoncée par l’ange au moment de la naissance de Jésus.

Paul nous dit que « Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même » et, alors que Jésus mourait au Calvaire, il s’est rendu compte que sa mort était un élément essentiel de cette œuvre de réconciliation (2 Corinthiens 5:19). Cette prophétie lui a donné la force de répondre au voleur qui demandait : « Jésus, souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne », ce à quoi le Maître répondit : « Je te le dis en vérité aujourd’hui, tu seras avec moi dans le Paradis » (Luc 23:42,43). Alors, comme David l’a prophétisé, « toutes les extrémités du monde » se tourneront vers Dieu.

Peut-être que tout ce que le voleur savait du royaume à venir de Jésus, c’était en lisant l’inscription au sommet de la croix, « Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs », qui indiquait le « crime » pour lequel il était crucifié (Matthieu 27:37). Cependant, Jésus savait plus que cela. Il savait que, même s’il était alors tué par ses ennemis, les promesses de royaume de son Père étaient sûres. Jésus savait que Satan ne serait pas éternellement le prince du monde et que, au moment voulu par son Père, toutes les extrémités du monde auraient la possibilité, dans des conditions justes et équitables, de se tourner vers Dieu. Comme Jésus a dû se réjouir d’une perspective aussi glorieuse !

« EN TOI JE METS MA CONFIANCE »

Le psaume 16 est une autre prophétie qui s’applique à Jésus pendant son ministère terrestre, au cours duquel il a donné sa vie en tant que Rédempteur du monde. Il est semblable au Psaume 22 en ce qu’il prévoit à la fois la souffrance et la joie future de Jésus. La plus grande partie du Psaume 22, cependant, décrit ses souffrances, et seuls quelques versets parlent de la joie. Le Psaume 16 ne fait qu’incidemment mention des souffrances, tandis que la plus grande partie de la prophétie décrit la grande confiance de Jésus en son Père, et son espoir certain de l’issue glorieuse.

« Garde-moi, ô Dieu ! Car je cherche en toi mon refuge », lit-on dans le premier verset (Psaume 16:1). Jésus savait que sa mission en tant qu’être humain était de mourir. Il a dit à son sujet : « Le pain que je donnerai, c’est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde » (Jean 6:51). Jésus était sûr que cela ne signifierait pas la mort éternelle. C’est en toute confiance qu’il a prié, comme l’a prophétisé David, « Sauve-moi, ô Dieu ». Sa confiance découlait de sa détermination à être fidèle et pleinement obéissant à son Père, et à lui seul.

Jésus avait compris que sa « coupe » d’épreuves lui avait été donnée par Dieu, et c’est pourquoi, dans le jardin de Gethsémané, il a dit à Pierre : « Remets ton épée dans le fourreau ; Ne boirai-je pas la coupe que le Père m’a donnée à boire ? »

Pourquoi ne boirait-il pas cette coupe, raisonna Jésus, alors qu’un héritage si glorieux l’attendait, et qu’en fin de compte une grande joie viendrait « pour tous les peuples » ! « J’ai constamment l’Eternel sous mes yeux ; Quand il est à ma droite, je ne chancelle pas. Aussi mon cœur est dans la joie, mon esprit dans l’allégresse, Et mon corps repose en sécurité » (Psaume 16:8,9).

Ayant son Père céleste comme aide, Jésus était confiant dans la victoire et pouvait dire : « Je ne chancelle pas. » Il a librement reconnu à ses disciples que, par lui-même, il ne pouvait rien faire. Ses paroles étaient celles que le Père lui donnait à dire, et les œuvres qu’il accomplissait étaient également celles de son Père (Jean 5:19,30 ; 8:28). Il reconnaissait que Dieu était à sa droite à tout moment, et qu’on pouvait compter sur lui. « Pour moi, je savais que tu m’exauces toujours », priait Jésus avec confiance (Jean 11:42). Ceci étant vrai, Jésus se sentait en sécurité, assuré qu’il ne pourrait pas être éloigné de cette position de faveur bénie auprès de son Dieu.

Cela a réjoui le cœur du Maître malgré l’inimitié amère de ses adversaires, et comme il l’a dit, « Aussi mon cœur est dans la joie, et ma langue dans l’allégresse ; Et même ma chair reposera avec espérance ». C’était une espérance fondée sur les nombreuses promesses par lesquelles son Père lui procurait cette merveilleuse « joie qui lui était réservée ». Il savait qu’il devait mourir pour les péchés du monde, mais son Dieu, qui était à sa droite, lui avait donné l’espoir durable de la joie à venir.

Comme le Maître avait une confiance totale en son Père céleste : « Car tu ne livreras pas mon âme au séjour des morts, Tu ne permettras pas que ton bien-aimé voie la corruption » (Psaume 16:10), Jésus a compris qu’il devait renoncer à sa vie, à son « âme », dans la mort. C’était essentiel pour qu’il puisse prendre la place du pécheur. Cependant, il ne devait pas être laissé en « enfer » [hébreu : shéol], la condition de la mort. Il le savait parce qu’une grande joie lui avait été réservée par son Père. Ce serait la joie de retourner dans la présence réelle de son Père et de participer à sa gloire, et la grande joie supplémentaire de dispenser les bénédictions du royaume, en temps voulu, à toute l’humanité, ceux pour qui il mourrait.

LA PLÉNITUDE DE LA JOIE

En ce qui concerne cette joie, le dernier verset du Psaume 16 représente Jésus priant : « Tu me feras connaître le sentier de la vie ; il y a d’abondantes joies devant ta face, des délices éternelles à ta droite » (verset 11). Jésus a vu qu’en étant en présence de son Père, et en partageant sa gloire, toutes les autres choses merveilleuses qui avaient été promises suivraient comme une suite naturelle d’événements. Cette position auprès du Père rendrait possible le royaume, et ses bénédictions promises, fournies par sa mort sacrificielle sur la croix. Quelle « plénitude de joie » cela a apporté au Maître !

L’apôtre Paul avait peut-être cette même prophétie à l’esprit lorsqu’il a écrit au sujet de Jésus, en citant à nouveau notre texte d’ouverture : « qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12 :2). En effet, le prophète avait écrit, en parlant au nom de Jésus, qu’à la « droite du Père, il y a des plaisirs éternels », et qu’en sa présence même, il y a « plénitude de joie ».

Cette joie, mise à la disposition du Maître de manière définitive par les nombreuses et merveilleuses promesses de son Père, lui a permis d’endurer. Paul nous dit « Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l’âme découragée » (Hébreux 12:3).

Dans la promesse que Dieu a faite à Jésus : « C’est pourquoi je lui donnerai sa part avec les grands », il a également dit à notre sujet que Jésus « partagera le butin avec les puissants » (Esaïe 53:12). Nous sommes héritiers associés avec lui dans cette promesse bénie. Après avoir été ressuscité et élevé à la droite de Dieu, Jésus a déclaré : « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône » (Apocalypse 3:21).

Jésus a reçu la place qui lui avait été promise à la droite du trône de Dieu, là où se trouvent les plaisirs éternels et la plénitude de la joie. Nous pouvons aussi être sûrs que notre héritage commun avec Jésus est assuré et deviendra bientôt une réalité, si nous sommes « fidèles jusqu’à la mort » (Apocalypse 2:10).

Que cette joie qui s’offre ainsi à tous les disciples du Maître nous encourage à une plus grande diligence dans l’accomplissement de sa volonté, à une plus grande fidélité à son service, et à donner plus joyeusement notre vie en sacrifice. Si nous sommes fidèles, nous partagerons sa gloire et l’œuvre du royaume qui consiste à bénir toutes les familles de la terre, ce qui accomplira enfin ces paroles de l’ange, répétées chaque année pendant la période de Noël : « Ne craignez point ; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie : c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur » (Luc 2:10,11).

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