Ce que l’Eternel demande …

Verset clé : « On t’a fait connaître, ô homme, ce qui est bien ; et ce que l’Eternel demande de toi, c’est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde, et que tu marches humblement avec ton Dieu. » (Michée 6 : 8)

Texte choisi : Michée 6 : 6 à 8

L’Eternel choisit le prophète Michée pour s’adresser à Israël au sujet de sa méfiance fréquente à l’égard des lois divines ; il demanda : « Mon peuple, que t’ai-je fait, et en quoi t’ai-je lassé ? Réponds-moi ! » (Michée 6 : 3). Puis, le Seigneur rappela à son peuple que, dans le passé, il avait pris soin de lui à de nombreuses occasions; il en évoqua quelques-unes, en l’occurence qu’Il l’avait fait monter du pays d’Egypte en le délivrant de l’esclavage et de la servitude, et que, pour le diriger et l’instruire, il avait d’abord suscité Moïse, puis Aaron et Marie (Michée 6 : 4).

Le peuple d’Israël semblait ne pas avoir apprécié tout ce que Jéhovah avait accompli en sa faveur et avait préféré suivre les pratiques idolâtres des nations païennes qui l’entouraient. Les versets 6 et 7 de notre leçon présentent le peuple comme s’il s’était demandé ce qu’il fallait faire pour pouvoir plaire à Dieu (comme si Dieu ne lui avait jamais donné d’instruction dans ce sens) : « Me présenterai-je avec des holocaustes, avec des veaux d’un an ? » Pourtant il savait que le Seigneur avait appelé au sacrifice des animaux ; mais il poursuit en ces termes : « L’Eternel agréera-t-il des milliers de béliers, des myriades de torrents d’huile ? »

Voici un exemple d’exagération au sujet des exigences du Seigneur qui est en dehors de toute proportion par rapport à ses instructions initiales. En réalité, les Israélites n’avaient pas gardé correctement les instructions de Dieu ; pourtant elles étaient raisonnables et sans commune mesure avec ces déclarations surestimées et excessives.

Dans le verset clé, le prophète Michée répond aux questions posées dans les versets qui précèdent en résumant simplement les exigences du Seigneur, à savoir pratiquer la justice, aimer la miséricorde et marcher humblement avec Dieu. Ces exigences concernèrent non seulement Israël, mais aussi tout le peuple de Dieu de tous temps.

« Pratiquer la justice » signifie simplement faire ce qui est bien aux yeux de Dieu. Ce principe s’applique particulièrement en suivant ce que nous avons appris à considérer comme étant la Règle d’or dans nos relations avec les autres, (Matthieu 7 : 12 ; Luc 6 : 31). Si nous nous assurions, chaque jour, de traiter les autres exactement comme nous voudrions qu’ils nous traitent -avec sincérité, équité, et sans la moindre injustice-, il est sûr que la vie de la plupart d’entre nous serait transformée.

Dans la partie de phrase du verset clé « que tu aimes la miséricorde », le mot hébreu rendu par miséricorde est souvent traduit dans d’autres passages de l’Ancien Testament par « bonté » ou « douceur ». Le Seigneur veut que son peuple soit non seulement juste, mais qu’il manifeste aussi de la bonté, qualité motivée par un amour désintéressé.

Dieu est juste, miséricordieux et bon, et il désire que son peuple soit comme lui. En Jérémie 31 : 3 le prophète écrivit que l’Eternel aime : « d’un amour éternel » et « avec bonté ». Tel est le bon plaisir de Dieu ; si nous voulons plaire à Dieu, alors, manifester de la miséricorde, de l’amour et de la bonté envers tous devrait aussi être notre bon plaisir.

Dans le verset clé le prophète conclut par ces mots: « que tu marches humblement avec ton Dieu. » Pour les Juifs qui vécurent dans les temps anciens, cela signifiait obéir à la Loi qui leur avait été donnée au Sinaï, et aussi réaliser que leur position devant Dieu était de son fait, et non pas du leur. De même, Dieu veut dans l’âge présent, que son peuple, c’est-à-dire ceux qui s’efforcent de suivre les traces de Jésus, marchent humblement sur la voie étroite du sacrifice.

En effet, la recherche de ce que nous pouvons tirer de la vie ne devrait pas être notre motivation principale, mais plutôt combien nous pouvons mettre au service du Seigneur.

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