Dieu crée l’homme

Verset clé : Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. (Genèse 1 : 27)

Textes choisis : Genèse 1 : 26 - 31 ; 2 : 4 -7

L’objectif de l’œuvre de création au cours des cinq premiers jours ou époques fut de préparer un habitat pour l’homme ; une partie de la sixième époque fut poursuivie dans ce même but. L’homme fut choisi pour dominer sur la terre, comme le déclarent les Ecritures (Genèse 1 : 26, 28). Nous pouvons donc raisonnablement supposer que ce fut vers la fin du sixième jour ou époque que l’homme fut créé par Dieu.

La création de l’homme que nous trouvons décrite dans les Écritures est très différente de celle employée pour les processus créatifs précédents. Il n’est pas écrit : « Que l’eau/ la terre produise … », comme pour les animaux inférieurs. Non, nous trouvons à la place une autre expression : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance » (verset 26). Cette manière de s’exprimer, de même que celle de notre verset clé, ne permettent pas d’interpréter que la création de l’homme fut le résultat d’un processus évolutif.

Les termes « à notre image » et « selon notre ressemblance » attirent l’attention sur le fait que le Fils unique de Dieu dans son existence pré-humaine, la « Parole de Dieu », était avec le Père Céleste et qu’il participa activement à l’œuvre créatrice (voir Jean 1 : 1 et 2). En effet, Dieu donna à son Fils le pouvoir de créer toutes choses (Jean 1 : 3 ; Apocalypse 4 : 11). L’homme ne fut pas créé à l’image physique de Dieu ; sa ressemblance se réfère à des critères plus importants : Il fut doué du don de la parole et de la capacité de raisonner plutôt que d’être guidé uniquement par l’instinct. La capacité de discerner entre le bien et le mal lui fut donnée, de même qu’une conscience pour le guider. Aucun membre du règne animal ne jouissait de telles bénédictions du Créateur.

Nous voyons donc que non seulement l’homme fut créé à l’image de Dieu, mais que Dieu le bénit d’une manière particulière en lui donnant la faculté de servir son créateur et de l’adorer. Cette capacité est d’une bien plus grande ampleur que toutes les autres, et la comparaison entre l’homme et le règne animal relègue ce dernier à un niveau inférieur. C’est ici même que se reflète une des qualités de l’image de Dieu. En créant l’homme, Dieu lui donna le désir naturel de révérer et servir son Créateur.

Notre verset clé attire également notre attention sur le fait que Dieu « créa l’homme et la femme » parce que la perfection humaine ne pouvait pas être représentée dans la plénitude de son sens par seulement un des deux sexes, mais qu’il fallait les deux réunis en un. Ensemble, ils étaient aptes à régner sur les bêtes des champs ; Dieu les bénit en dotant chacun d’eux de la capacité de dominer sur la terre, comme nous le trouvons écrit au verset 28 : « Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez ; et dominez… ». C’est ainsi que Dieu manifesta son dessein pour l’homme : remplir la terre et la gouverner, de la même manière que Dieu gouvernait l’univers.

Au chapitre 2, versets 4 à 7, nous trouvons plus de détails concernant la création de l’homme. Le verset 4 commence par un second récit de l’œuvre créatrice ; il ne s’agit pas d’une seconde semaine de création, comme certains ont essayé de faire croire par rapport au récit. L’énoncé détaillé du verset 7 clarifie la création de la vie humaine ; lisons-le (dans la version Darby, plus proche du texte anglais original) : « Et l’Éternel Dieu forma l’homme, poussière du sol, et souffla dans ses narines une respiration de vie, et l’homme devint une âme vivante ».

Ce que Dieu a formé de la poussière était le corps physique de l’homme qui consiste en une combinaison des éléments que renferme la terre. L’apôtre Paul confirme ceci en 1 Corinthiens 15 : 47 : « Le premier homme, tiré de la terre, est terrestre… » L’homme devint une âme vivante quand Dieu souffla « une respiration de vie » dans le corps formé à partir des éléments (terrestres). L’homme devint alors un être/une âme vivant/e. Il ne reçut pas une âme de Dieu, mais il devint une âme, comme clairement indiqué dans le verset 7 précité.