Le mariage d’Isaac

Verset clé : « Isaac conduisit Rebecca dans la tente de Sara, sa mère ; il prit Rebecca, qui devint sa femme, et il l’aima. Ainsi fut consolé Isaac, après avoir perdu sa mère » (Genèse 24 : 67)

Textes choisis : Genèse 24:1-20 et 58-67

Le lien entre Sarah et son fils bien-aimé devait être très profond. Isaac signifie rire, et il n’y a aucun doute qu’il apporta beaucoup de joie, de rire et de satisfaction à Sarah dans sa vieillesse. Pour nous tous, la perte d’êtres chers est difficile ; parfois, le chagrin est particulièrement intense. Ce fut, semble-t-il, le cas d’Isaac à la mort de sa mère, sachant que Sarah l’avait toujours défendu de la meilleure façon contre les intimidations et les dangers provoqués par les moqueries d’Ismaël (Genèse 21:9,10). Isaac vécut en douce communion avec sa mère ; elle s’occupa de son instruction pendant trente-six ans.

Notre verset clé évoque la profonde douleur d’Isaac pendant son deuil qui dura presque quatre ans. Mais il put enfin se réconforter de la perte de sa mère quand Rébécca arriva de Mésopotamie pour devenir sa femme. Leur mariage avait été choisi par Dieu pour préfigurer les futures noces de Christ avec son église. « Car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai fiancés à un seul époux, pour vous présenter à Christ comme une vierge pure » (2 Corinthiens 11:2). Paul identifie ici un des grands mystères de la foi chrétienne : l’union dans le mariage d’un homme et d’une femme. Celui d’Isaac et Rébecca, dans notre leçon, préfigure le mariage à venir de Christ et de son Église.

« … Car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur … Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau, afin de faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même. Car jamais personne n’a haï sa propre chair ; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l’Église, parce que nous sommes membres de son corps… Ce mystère est grand ; je dis cela par rapport à Christ et à l’Église» (Ephésiens 5 : 23 à 32).

Le mariage de Christ, l’Agneau et de son Épouse, l’Église, est très attendu. Ce sera un événement joyeux : « Réjouissons-nous et soyons dans l’allégresse, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’agneau sont venues, et son épouse s’est préparée, et il lui a été donné de se revêtir d’un fin lin, éclatant, pur. Car le fin lin, ce sont les oeuvres justes des saints. Et l’ange me dit : Écris : Heureux ceux qui sont appelés au festin des noces de l’agneau ! Et il me dit : Ces paroles sont les véritables paroles de Dieu » (Apocalypse 19:7 à 9).

Cette sainte union provoquera une vague de merveilleuses bénédictions. Il est courant que le marié et son épouse fassent une petite faveur pour qu’on se souvienne de leur mariage. D’après Apocalypse 22 : 17, Christ, l’Epoux spirituel et son Epouse offriront à tous un cadeau extrêmement précieux en souvenir du motif de leur union : « … l’Esprit et l’épouse disent : Viens. Et que celui qui entend dise : Viens. Et que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut, prenne de l’eau de la vie, gratuitement ». Cette eau de la vie, ce sera la vie éternelle qui sera offerte à toute l’humanité.

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