La naissance du fils de la promesse

Verset clé : « L’Éternel se souvint de ce qu’il avait dit à Sara, et l’Éternel accomplit pour Sara ce qu’il avait promis » (Genèse 21 : 1)

Textes choisis : Genèse 18 : 1, 10-15 ; 21 : 1-7

La foi d’Abraham fut mise à l’épreuve pour la naissance de l’héritier tellement attendu. Malgré tout, la postérité de la promesse préfigurant merveilleusement la venue de notre Seigneur Jésus vit le jour en temps voulu. Nous éprouvons de la sympathie pour Sarah dont le cœur se languissait du désir de donner à Abraham son fils promis. Confrontée à la réalité de son âge avancé, elle conçut un plan incluant une option paraissant pratique : Sarah imagina que sa servante Agar serait la mère porteuse de l’héritier promis d’Abraham.

Or, cette idée ne correspondait pas au plan de Dieu. Ainsi, dès qu’Agar porta en elle le fils d’Abraham, elle regarda sa maîtresse avec mépris. Il résulta que Sarah se mit à traiter durement Agar, ce qui la décida à s’enfuir. Il apparaît qu’Ismaël, le fils qu’elle enfanta, fut rebelle, et qu’ainsi s’accomplit ce qu’avait prophétisé l’ange de l’Éternel : « Il sera comme un âne sauvage ; sa main sera contre tous, et la main de tous sera contre lui ; et il habitera en face de tous ses frères » (voir Genèse 16 : 12). Nous tirons un enseignement de la morale de cette histoire : peu importe que notre raisonnement humain paraisse bon, il restera toujours imparfait ; en revanche la volonté divine est toujours meilleure et parfaite.

Dieu choisit Sarah pour porter la postérité qu’il avait promise. Dieu lui permit de rester féconde alors qu’elle n’était plus en âge d’enfanter afin qu’on ne puisse pas prétendre que c’était grâce à sa vigueur humaine qu’elle avait eu de la descendance : « Abraham et Sara étaient vieux, avancés en âge : et Sara ne pouvait plus espérer avoir des enfants » (Genèse 18 : 11). Il fallait un miracle pour que ce couple avancé en âge puisse avoir un enfant, et ce fut exactement ce qui se produisit : Isaac naquit précisément « au temps fixé dont Dieu… avait parlé ». Abraham obtint finalement un héritier et bien que Sara fût vieille, elle dit : « … je lui ai enfanté un fils dans sa vieillesse » (Genèse 21 : 2 à 7).

L’espoir augmenta avec la naissance d’Isaac. Etait-il celui dont il avait été dit en Eden que sa postérité écraserait la tête du serpent ? (voir Genèse 3 : 15). Serait-il celui qui devait sortir la famille humaine de la dégradation du péché et de la mort ? Etait-il celui qui devait bénir toutes les familles de la terre ? Oui partiellement, et non seulement une partie. Oui, dans le sens qu’il était l’héritier d’Abraham et fut un grand patriarche mentionné dans la lignée et la généalogie de notre Seigneur Jésus. Non, en ce qu’il n’était qu’une image du grand Rédempteur. C’est en Jésus que les prophéties faites deux millénaires à l’avance eurent leur accomplissement. De même qu’Isaac naquit au temps fixé par Dieu, nous lisons qu’il en fut de même pour Jésus : « mais, lorsque les temps furent accomplis, Dieu envoya son Fils, né d’une femme, né sous la loi, afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l’adoption. Et parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans nos coeurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba ! Père ! Ainsi tu n’es plus esclave, mais fils ; et si tu es fils, tu es aussi héritier par la grâce de Dieu » (Galates 4 : 4 à 7).

Paul déclare aussi dans sa lettre aux Galates (chapitre 3:29 et 4:28) : « Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, héritiers selon la promesse » et : « Pour vous, frères, comme Isaac, vous êtes enfants de la promesse ». La puissante signification de ces mots ne doit pas nous échapper. La promesse faite à Abraham que sa postérité bénirait toutes les familles de la terre est notre héritage chrétien. Être associé à Jésus dans la grande œuvre de restauration de l’humanité, de guérison des maladies physiques et morales de l’homme et de réconciliation avec Dieu, oui, tout cela est un héritage d’une valeur inestimable. Remercions Dieu pour son plan qu’Il a réalisé par le Fils de la promesse !

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