La foi dans les choses qu’on ne voit pas

« Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. » (Hébreux 11:1)

Dans le livre des Hébreux, au chapitre 11, l’apôtre Paul commence par définir la foi, comme indiqué dans notre premier verset. Il décrit ensuite une liste de personnages de l’époque de l’Ancien Testament qui ont reçu des promesses de Dieu et ont ensuite démontré leur foi en ces promesses par leurs actions. C’est pourquoi il est dit : « Tous ceux-là, à la foi desquels il a été rendu témoignage » (Hébreux 11:39). Leur foi leur a permis de traverser les expériences et les tests que Dieu a permis qu’ils subissent. En particulier, Paul tire de la vie d’Abraham plus de leçons de foi que de n’importe quel autre fidèle cité dans ce chapitre, en couvrant une grande partie de sa vie (Hébreux 11 :8-19).

Lorsque Dieu appela pour la première fois Abram, dont il changea plus tard le nom en Abraham, il lui promit, ainsi qu’à sa descendance « Le pays que je te montrerai. … Je donnerai ce pays à ta descendance » (Genèse 12:1,7). Abraham n’avait jamais vu ce pays. Néanmoins, il a accepté l’invitation et a quitté son pays natal « sans savoir où il allait » (Hébreux 11:8). Dieu lui a également promis qu’il aurait une « semence », ou un enfant. Cependant, sa femme Sarah « était stérile » (Genèse 11:30). Abraham ne savait pas comment cette partie de la promesse s’accomplirait, mais il croyait que Dieu voulait et pouvait accomplir ses promesses.

Nos expériences similaires

De nombreuses expériences vécues par les disciples de Jésus à l’époque actuelle exigent une foi semblable à celle d’Abraham. Dieu nous permet de vivre diverses épreuves afin que nous puissions développer une foi forte et inébranlable. Au fur et à mesure que notre foi se développe et se focalise sur les promesses de Dieu, nous sommes amenés à apprécier les choses les plus spirituelles, celles qui ne peuvent être vues par l’œil naturel, ni comprises par l’intelligence humaine (1 Corinthiens 2.5-14).

Une autre partie de la promesse donnée à Abraham concernait le merveilleux plan de notre Père céleste pour toute l’humanité, qui déclare : « En toi seront bénies toutes les familles de la terre » (Genèse 12:2,3). Bien des années plus tard, le psalmiste David a demandé à Dieu : « Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui ? » (Psaume 8:4). Abraham s’est peut-être demandé la même chose : Qui suis-je, pour que Dieu me parle et me fasse connaître son intention de bénir toutes les familles de la terre ? Pourtant, c’est exactement ce que Dieu a fait, et Abraham a eu la foi nécessaire pour croire ce que le Créateur lui avait dit. Il a démontré sa foi en croyant aux « choses qu’on ne voit pas » que Dieu avait promises.

La foi n’est pas une croyance aveugle, au sens où elle n’a pas de base sur laquelle s’appuyer. Au contraire, la foi est fondée sur la connaissance des desseins et des promesses divines de Dieu, tels qu’ils sont exposés dans la Bible. Paul explique : « Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16,17). Ailleurs, l’apôtre dit que « la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ » (Romains 10:17).

Dieu accomplit toutes ses promesses

Ceux qui cherchent Dieu se rendent de plus en plus compte qu’il a tenu et continuera à tenir toutes ses promesses. Nous sommes heureux d’apprendre que Dieu va bientôt rétablir toute l’humanité sur la terre et donner à chacun la possibilité de vivre éternellement sur une terre parfaite. Dieu n’est jamais en retard dans l’accomplissement de ses promesses (Ésaïe 26:19 ; 35:1-10 ; Luc 2:10 ; Actes 3:20,21). Comme l’a écrit Pierre : « Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient ; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance » (2 Pierre 3:9).

Au cours de l’âge de l’Évangile actuel, une opportunité spéciale a été offerte pour devenir un participant de « la vocation céleste » (Hébreux 3:1 ; Philippiens 3:14). Au début, certains se sont peut-être demandés : Pourquoi Dieu me choisirait-il pour une telle faveur et un tel honneur que j’aurais le privilège d’entendre sa voix à travers les Écritures ? Cependant, avec le temps, nous apprenons que la grâce de Dieu nous est accordée, « non pas selon nos œuvres, mais selon son propre dessein et sa grâce, qui nous a été donnée dans le Christ Jésus » (2 Timothée 1:9). C’est vraiment merveilleux de répondre à cette invitation du Père céleste, mais c’est aussi une charge. « L’Eternel dit à Abram : Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père » (Genèse 12:1). Cela signifiait l’abandon de beaucoup de choses auxquelles Abraham tenait, mais il a obéi.

De même, nous entendons par la Parole prophétique que Dieu nous exprime cette invitation : « Oublie ton peuple et la maison de ton père » (Psaume 45:11). Si cette invitation n’a pas le même sens littéral que l’appel de Dieu à Abraham, elle n’en est pas moins exigeante en termes de sacrifice. Nous sommes invités à mettre Dieu en premier dans tous nos espoirs, plans et objectifs. Jésus a déclaré : « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi » (Matthieu 10:37 ; Luc 14:26). Cela ne signifie pas que nous devons ignorer les besoins de notre famille. Paul déclare catégoriquement : « Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi et il est pire qu’un infidèle » (1 Timothée 5:8). En effet, dans le cas d’Abraham, lorsqu’il a été appelé à quitter son pays natal, il a pris avec lui sa famille : Sarah, sa femme, Térah, son père, et son jeune neveu Lot, dont le père Haran était mort auparavant.

Les promesses de Dieu – Notre fondement de la foi

Si nous avons répondu à l’appel céleste en nous consacrant pleinement et sans réserve à Dieu, nous commençons alors à développer progressivement la foi dans « les plus grandes et les plus précieuses promesses » de Dieu. Nous comprenons que, du point de vue de l’éternité, « Il ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans l’intégrité » sur le chemin étroit (Psaume 84:12). Avec le temps, nous développons la conviction que « toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein » (Romains 8 :28) et nous apprécions plus profondément. « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu ! » (1 Jean 3:1). Ces précieuses promesses de Dieu, et bien d’autres encore, sont le « fondement » de notre foi et nous donnent la « ferme assurance » des choses « qu’on ne voit pas », comme le décrit notre texte d’ouverture. Comme Abraham, nous répondons à l’appel sans connaître la manière exacte dont toutes nos expériences vont se dérouler, et la façon dont elles seront supervisées par Dieu pour contribuer à notre développement.

Lorsque Dieu lui a parlé pour la première fois, sa foi était suffisante pour obéir à l’appel de Dieu à quitter son pays natal. Plus tard, cependant, lorsque sa foi a été mise à l’épreuve, il n’a pas toujours obéi pleinement comme il aurait pu le faire (Genèse 20:1-18). Il y a là aussi une leçon pour nous, car il se peut que nous ne suivions pas toujours les instructions du Seigneur aussi complètement que nous le devrions.

Les choses qu’on ne voit pas et celles qui sont visibles

Lorsque nous nous consacrons à Dieu, nous lui disons que nous avons l’intention « d’oublier ce qui est en arrière » (Philippiens 3:13). Cependant, en raison de notre faiblesse charnelle, il arrive souvent que nous croyions fermement aux promesses célestes d’une main, alors que de l’autre nous nous attachions aux choses terrestres. Nous entendons l’avertissement suivant : « Affectionnez-vous aux choses d’en haut », et non à celles qui sont sur la terre et nous essayons de le faire. Pourtant, il peut arriver que nos affections retournent au terrestre et se confondent aux joies et aux avantages temporaires auxquels nous avions fait à Dieu la promesse de renoncer pour progresser vers la gloire céleste (Colossiens 3:1,2).

C’est ici que la foi devient si essentielle. Si notre foi dans les promesses célestes de Dieu « que l’on ne voit pas » est faible, il est certain qu’elles seront aussi moins importantes pour nous. En même temps, les choses visibles, les bénédictions et les plaisirs temporaires de ce monde, nous les jugerons de plus grande valeur. Cependant, si notre foi est forte, les choses de Dieu « que l’on ne voit pas » deviendront réelles et vitales, et les choses visibles de la vie présente s’effaceront pour devenir relativement insignifiantes (2 Corinthiens 4:17,18).

La foi se développe avec le temps

L’une des méthodes employées par Dieu pour développer la foi de son peuple est liée au temps. Aux yeux de Dieu « mille ans … sont comme le jour d’hier » (Psaume 90:4). En revanche, nous mesurons souvent le temps par rapport à notre durée de vie. Par conséquent, dix ans peuvent nous sembler très longs. Si Dieu nous permet d’attendre aussi longtemps l’accomplissement d’une ou plusieurs de ses promesses, notre foi est mise à rude épreuve, mais nous ne devons pas nous décourager ni perdre la foi.

Tel fut le cas d’Abraham. À l’âge de soixante-quinze ans, en plus de lui promettre une terre, Dieu s’est engagé à ce que lui et sa femme Sarah aient un fils, une « semence » (Genèse 12:1-4). Cependant, après que onze ans se soient écoulés et qu’aucun fils ne soit né à Sarah, la foi d’Abraham a été mise à l’épreuve. Il a donc suivi la suggestion de Sarah d’engendrer un enfant par sa servante, Agar. C’est ainsi qu’un fils, Ismaël, est né d’Agar à Abraham.

Treize ans après la naissance d’Ismaël, Dieu parla à Abraham, lui disant à nouveau que lui et sa femme Sarah auraient un fils, et que son nom serait Isaac. Quand Abraham entendit cela, il tomba sur sa face et se mit à rire (Genèse 18:12-15) puis il répondit à Dieu : « O que Ismaël [le fils d’Agar] vive devant toi ! ». Il y avait là un manque de foi momentané. Abraham suggérait qu’Ismaël pouvait tout aussi bien être la semence de la promesse. Si Dieu acceptait cet arrangement, alors il n’y aurait plus de difficulté concernant la semence promise.

Le rire d’Abraham semblait indiquer qu’il doutait que Sarah puisse un jour porter un fils. Lorsque Dieu a fait la promesse qu’ils auraient un enfant, Sarah avait soixante-cinq ans et était stérile. À cette époque, la foi d’Abraham était manifestement assez forte pour croire que Dieu surmonterait la stérilité de Sarah. Cependant, vingt-quatre ans s’étaient écoulés et cela ne s’était pas produit. Non seulement Sarah était toujours stérile, mais Abraham ayant maintenant quatre-vingt-dix-neuf ans et Sarah quatre-vingt-neuf ans, tous deux avaient largement dépassé l’âge normal pour concevoir un enfant. Pourquoi, pensaient-ils peut-être, Dieu devrait-il continuer à parler de ce qui était hautement improbable ?

Si Abraham avait compris, en détail, la manière dont Dieu accomplirait ses promesses, il aurait marché par la vue, et non par la foi. Tout ce qu’il devait savoir, c’est que Dieu avait fait une promesse, et cela aurait dû être une base suffisante pour sa foi. En fin de compte, c’est ce qui s’est passé, car après que Dieu eut rassuré Abraham sur le fait que lui et Sarah auraient un fils « Il ne douta point, par incrédulité, au sujet de la promesse de Dieu ; mais il fut fortifié par la foi … et ayant la pleine conviction que ce qu’il promet il peut aussi l’accomplir » (Genèse 18:1-15 ; 21:1-7 ; Romains 4:16-21).

Dieu met aussi notre foi à l’épreuve en nous permettant d’attendre l’accomplissement de ses promesses. Ce principe des relations de Dieu avec son peuple est évoqué dans le message qu’il a donné au prophète Habacuc : « C’est une prophétie dont le temps est déjà fixé… Si elle tarde, attends-la, car elle s’accomplira, elle s’accomplira certainement » (Habacuc 2:3).

En effet, le peuple du Seigneur, en cette fin de l’âge évangélique, a vu sa foi mise à rude épreuve par l’attente apparemment longue de la réalisation de son espérance. Les signes dont Jésus a parlé concernant les conditions actuelles du monde, y compris « l’angoisse chez les nations, les hommes rendant l’âme de terreur », devraient être un grand stimulant pour notre foi, car, comme il l’a expliqué plus loin, « Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance approche » (Luc 21:25-28).

Des épreuves sévères de foi

À quatre-vingt-dix ans, Sarah a donné naissance à Isaac, la semence promise. Dieu avait tenu la promesse qu’il avait faite depuis longtemps ! Cependant, des années plus tard, alors qu’Isaac était devenu un jeune homme, la foi d’Abraham a été mise à l’épreuve d’une manière très sévère. Dieu lui demande d’offrir Isaac en sacrifice. C’était vraiment un test éprouvant pour Abraham, mais grâce à de nombreuses années d’expérience, sa foi était devenue forte et il avait appris à faire confiance à toutes les promesses de Dieu. Il savait que ce n’était rien d’autre que la puissance de Dieu qui lui avait permis d’avoir un fils avec Sarah. Abraham avait à nouveau entendu la voix de Dieu, et pour l’esprit humain, le message semblait contraire à tout ce qui avait été promis auparavant. Dieu avait fait un miracle pour qu’Isaac naisse, alors pourquoi le tuer maintenant ?

Cependant, Abraham ne s’est pas posé de question, mais il a pleinement obéi, en raison de sa foi en la sagesse, l’amour et la puissance de Dieu. Sa foi était devenue si forte qu’il croyait que Dieu pouvait ressusciter Isaac d’entre les morts, afin d’accomplir ses promesses concernant la semence. Il est relativement facile d’avoir foi en Dieu et en ses promesses lorsque les circonstances de la vie sont favorables, comme le fait d’avoir une maison confortable, une famille aimante, un emploi sûr et une bonne santé.

Nous pouvons avoir une foi forte dans de telles circonstances, mais quelle est la force de notre foi lorsque la providence de Dieu permet que des troubles, des maladies, des difficultés ou diverses injustices s’abattent sur nous ? Dieu a parlé à Abraham en termes de sacrifice, et il nous parle de la même manière. Notre foi, comme celle d’Abraham, est-elle assez forte pour obéir même si nous ne connaissons pas la raison des expériences que Dieu nous permet de vivre ? Ce fut une grande joie pour Abraham de voir naître Isaac et de faire l’expérience de la puissance évidente et miraculeuse de Dieu à cet égard. Mais maintenant, c’est différent. Ce fils chéri qu’il aimait, ce fils miraculeux, devait maintenant être immolé comme une offrande en sacrifice. C’est ce que la voix de Dieu a dit, et en toute foi, Abraham a obéi.

Comment notre foi se compare-t-elle à celle d’Abraham ? Jésus a dit : « Je vous laisse la paix » (Jean 14:27). Nous acceptons cela avec joie, et la paix et la joie du Seigneur sont reçues comme une portion bénie. Cependant, comment réagissons-nous lorsque nous entendons ces autres mots : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable » (Romains 12:1). Reconnaissons-nous cet appel céleste au sacrifice comme étant également la voix de Dieu ; et le reconnaissant, continuons-nous à y obéir ?

Dieu pourvoit

L’endroit désigné par Dieu où Isaac devait être offert en sacrifice était à trois jours de marche de la maison d’Abraham. Le troisième jour, il ordonna aux deux jeunes gens qui les avaient accompagnés de rester et que lui et Isaac continueraient leur route. Abraham prit le bois pour l’holocauste, le chargea sur son fils Isaac et prit dans sa main le feu et le couteau. Ils marchèrent tous deux ensemble (Genèse 22:1-7).

Avec une foi simple mais profonde, Abraham répondit : « Dieu va se pourvoir lui-même de l’agneau pour l’holocauste » (verset 8). Abraham ne savait pas exactement ce que Dieu ferait, mais il avait la foi de croire que Dieu prendrait des dispositions pour épargner Isaac de la mort. Nous le savons parce que, lorsqu’Abraham a dit aux deux jeunes gens de rester derrière lui, il leur a également dit : « le jeune homme et moi nous irons là-haut pour adorer, puis nous reviendrons auprès de vous » (verset 5).

Lorsqu’Abraham a levé le couteau pour tuer Isaac, un ange du Seigneur est intervenu pour l’en empêcher. En se retournant, Abraham a vu un bélier - un agneau mâle pris dans un fourré par les cornes - que Dieu avait miraculeusement fourni comme offrande à la place d’Isaac (versets 9 à 13). Abraham ne savait pas pourquoi cette épreuve de la foi lui avait été imposée, mais nous comprenons maintenant. Nous voyons dans cette expérience une image du sacrifice volontaire de Jésus, le véritable agneau de Dieu que Dieu a fourni pour ôter le péché du monde entier.

Il y a quelque chose de très perspicace dans la déclaration que l’ange du Seigneur a faite à Abraham après cette expérience. Il dit : « Je sais maintenant que tu crains Dieu, puisque tu ne m’as pas caché ton fils, ton fils unique » (Genèse 22:12). Cela indique que Dieu avait réservé le jugement concernant Abraham jusqu’à ce qu’il ait pleinement démontré sa foi. Il en va de même pour nous. Lorsque nous atteindrons la fin de notre vie, si nous avons réussi à démontrer notre foi par nos actions, nous entendrons : « C’est bien, bon et fidèle serviteur… entre dans la joie de ton Seigneur » (Matthieu 25:21).

Abraham est « mort dans la foi », sans avoir reçu l’accomplissement de toutes les promesses que Dieu lui avait faites. Sarah avait enfanté un fils, mais cette semence n’avait pas encore béni toutes les familles de la terre. Dieu lui avait promis le pays de Canaan, mais, bien qu’Abraham y ait séjourné pendant un certain temps, il ne l’a jamais possédé, ni vraiment eu de propriété dans ce pays (Actes 7:5). L’accomplissement complet des promesses de Dieu à son égard ne se fera pas avant la résurrection.

Il en va de même pour nous. La foi n’aura pas remporté sa victoire tant que nous n’aurons pas été « fidèles jusqu’à la mort » et que nous n’aurons pas reçu la « couronne de vie » (Apocalypse 2:10). Souvenons-nous donc de ces paroles de l’apôtre Paul : « Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles ; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:17,18)

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