L’appel d’Abram

Verset clé : « Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi » (Genèse 12 : 2 et 3)

Textes choisis : Genèse 11: 27 à 32 et 12 : 1 à 8

Le verset clé contient la première déclaration claire concernant l’Évangile, même si les évènements promis n’allaient se réaliser qu’après une très longue période.

Prenons, à ce sujet, les explications de l’apôtre Paul dans sa lettre aux Galates (chapitre 3, verset 8) : « Aussi l’Écriture, prévoyant que Dieu justifierait les païens par la foi, a d’avance annoncé cette bonne nouvelle à Abraham: Toutes les nations seront bénies en toi ! ». Ainsi l’essence même du message évangélique nous est révélée, à savoir que toute l’humanité sera bénie en Abraham et sa postérité.

Abram, dont le nom fut, plus tard, changé en Abraham, demeurait à Ur en Chaldée. Les preuves archéologiques suggèrent que c’était une ville en pointe et cosmopolite. Abram avait une vie confortable, une belle épouse, et aucun besoin apparent de quitter ce pays.

Or, ce fut dans ce contexte que Dieu appela Abram et lui demanda d’abandonner tout ce qui lui était familier et, par la foi, de se rendre dans une terre lointaine. En Hébreux 11, versets 8 à 10, nous lisons à son sujet: « C’est par la foi qu’Abraham, lors de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu’il devait recevoir en héritage, et qu’il partit sans savoir où il allait. C’est par la foi qu’il vint s’établir dans la terre promise comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes, ainsi qu’Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse. Car il attendait la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur. »

A première lecture, on pourrait supposer qu’Abram était parti vers un pays lointain parce qu’il avait reçu la promesse de pouvoir s’y enrichir et devenir célèbre. Mais en réalité, ce fut pour une autre et bien plus grande raison qu’il le fit : Il était à la recherche de « la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur ».

L’étude de la Bible permet de comprendre qu’Abram était bien à la recherche de cette cité éternelle de Dieu dont l’apôtre Jean donne une description en Apocalypse 21 : 2 à 5, telle qu’elle lui fut révélée : « Et je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s’est parée pour son époux. Et j’entendis du trône une forte voix qui disait: Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. Et celui qui était assis sur le trône dit: Voici, je fais toutes choses nouvelles. Et il dit: Écris, car ces paroles sont certaines et véritables ».

La ville où Dieu réside sur la terre avec l’homme se trouve là où sont essuyées toutes larmes, là où sont soulagées toutes douleurs, et là où la mort ne sera plus. Nous croyons que ce dont le révélateur Jean fit un compte rendu est digne de confiance et véritable.

Et c’est ce dont Abraham était dans l’attente avec ferveur ; Jésus, s’adressant aux Juifs qui l’affrontaient, donne une preuve supplémentaire (en Jean 8 : 56); lisons ses propres propos confirmant qu’Abraham eut une juste compréhension de la promesse : « Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour: il l’a vu, et il s’est réjoui ». Jésus, l’agneau de Dieu, postérité d’Abraham, gouvernera et bénira la terre de la « nouvelle Jérusalem ».

Abraham agit selon les instructions de Dieu. Il montra durant toute sa vie une foi solide dans les promesses de Dieu, malgré les épreuves de son voyage, l’attente interminable du fils que Dieu lui avait promis, et l’épreuve de foi consistant à sacrifier son fils. Abraham est sorti vainqueur de ces différentes épreuves.

Suivons son exemple afin que nous aussi, nous soyons bénis, comme l’annonce l’Apôtre dans sa lettre aux Galates chapitre 3, verset 9 : « Ainsi donc, ceux qui ont la foi sont bénis avec Abraham, l’homme de la foi ».

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