Aux clartés de l’Aurore |
Les dons éternels de Dieu
« Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent. » (Matthieu 7:11)
Une autre année tire rapidement vers sa fin. Marquée par la confusion due aux événements malheureux qui ont entaché son déroulement, l’année 2020 semble se dépêcher de quitter la scène mondiale pour se réfugier derrière le rideau bienveillant du temps. Mais malgré cela les événements de cette année ne seront pas oubliés de sitôt, car c’est vraiment une période des plus remarquables.
En regardant la scène mondiale, nous constatons des ravages dans les économies de nombreux pays, même les plus riches d’entre eux. Tout cela, et plus encore, à cette époque des derniers jours de l’année, où le soi-disant monde chrétien avait coutume de célébrer pendant de nombreux siècles avec joie la naissance du Rédempteur du monde. Vraiment, la période de Noël de cette année sera sombre et sans joie pour un grand nombre de nos semblables, non seulement dans les terres chrétiennes, mais partout sur la terre.
Quand notre Seigneur est-il né ?
Le mot Noël signifie la messe du Christ, c’est-à-dire une messe spéciale en reconnaissance de la naissance du Christ au moment supposé de son apparition. Certaines autorités nous disent que l’observance de Noël en tant que jour sacré religieux, a commencé vers l’an 200 après JC, tandis que d’autres suggèrent qu’elle n’est pas antérieure au cinquième siècle après JC.
Il est intéressant de noter que le 25 décembre communément observé comme date de naissance du Christ a été choisi par ses partisans parce que cette date était sacrée pour les Romains en rapport avec leur culte de Mithra, le dieu païen de l’Iran et de l’Inde. Le mithraïsme date d’environ cinq siècles avant Jésus-Christ, et au deuxième siècle après le Christ, il était plus généralement accepté dans l’Empire romain que le christianisme, d’où le choix du 25 décembre comme date de naissance du Christ, dans l’espoir qu’il pourrait faire progresser l’effort pour convertir les païens au christianisme.
Cependant, nous savons d’après les Écritures que le Christ a vécu trente-trois ans et demi ; et puisqu’il a été crucifié au printemps de l’année, il est évident qu’il doit être né vers le début d’octobre. En tout cas, alors que notre Seigneur a dit à ses disciples qu’ils devaient commémorer la date de sa mort, les Écritures ne nous instruisent nulle part d’observer spécialement la date de sa naissance.
Le sacrement de la messe, tel qu’il est célébré dans l’Église catholique, affirme que le pain et le vin qui sont utilisés se transforment miraculeusement en le corps et le sang du Christ lui-même, sur la déclaration du prêtre officiant par ces paroles : « Ceci est mon corps » et « Ceci est mon sang », même si les éléments utilisés dans la cérémonie semblent simplement conserver l’apparence du pain et du vin. C’est ce que l’on appelle la doctrine de la transsubstantiation. Si cela était vrai, nous trouverions, d’une façon effroyable, que notre Seigneur Jésus, qui s’est donné sur la croix du Calvaire il y a près de deux mille ans, est « sacrifié » à nouveau, dans le monde entier, plus de 100 000 fois par jour !
On dit que les croyants qui participent à la messe sont parvenus à l’union avec le Christ et les uns avec les autres.
Le Christ est mort une fois pour toutes
Il n’y a, bien sûr, aucune autorité scripturaire pour le sacrement de la messe. Les Écritures déclarent clairement que le Christ s’est offert une fois, et une seule fois, au nom de toute l’humanité, et cette offrande unique de lui-même est efficace pour toujours. L’apôtre Paul écrit : « Car Christ n’est pas entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, en imitation du véritable, mais il est entré dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu. Et ce n’est pas pour s’offrir lui-même plusieurs fois qu’il y est entré… autrement, il aurait fallu qu’il eût souffert plusieurs fois depuis la création du monde… il a paru une seule fois pour abolir le péché par son sacrifice » (Hébreux 9: 24-26).
Poursuivant la question plus loin, Paul dit « Mais lui, après avoir présenté un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, attendant désormais que ses ennemis soient devenus son marchepied. Car par une seule offrande, il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés. » (Hébreux 10:12-14).
Entrer dans le corps du Christ
De plus, la simple participation d’un fidèle au rituel de la messe n’entraîne pas son unité avec le Christ. Jamais une simple cérémonie, fut-elle aussi minutieusement ornée d’un ritualisme déroutant, mystérieux et non biblique, ne pourrait accomplir cela. Les services sacerdotaux ne sont pas nécessaires pour amener quelqu’un dans le corps du Christ. Venir en Christ est entièrement une affaire entre le Seigneur et l’individu. C’est le résultat (sur la base de la reconnaissance et de la confession de sa propre condition de pécheur, et de sa reconnaissance du Christ comme son Rédempteur) de l’offrande de soi et de sa vie dans une consécration complète au Seigneur, et l’acceptation par le Seigneur de cette pleine consécration. Paul parle de cela comme étant « être baptisé en Christ Jésus » (Romains 6: 3,4).
Cette consécration sans réserve du croyant au service du Seigneur est magnifiquement symbolisée par l’immersion dans l’eau, par laquelle le candidat indique l’enterrement de sa propre volonté dans la volonté du Seigneur, et être relevé par celui qui le baptise figurant son élévation à la nouveauté de vie, pour faire désormais la volonté du Seigneur.
S’étant ainsi présenté comme « un sacrifice vivant », il ne doit plus se conformer aux choses de ce monde, mais être transformé par le renouvellement de son esprit à l’image de son Seigneur (Romains 12: 1,2). C’est une tâche à plein temps, pour chaque jour de sa vie. Jésus a décrit cette décision avec des mots simples quand il a dit : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix et qu’il me suive. Quiconque en effet voudra sauver sa vie la perdra, mais quiconque perdra sa vie à cause de moi la sauvera ». C’est seulement ainsi que l’on peut entrer en Christ (Luc 9: 23,24).
Au fil du temps, diverses autres coutumes se sont associées à l’observance de Noël : la combustion de la bûche de Noël, le sapin de Noël, les cartes de Noël, la crèche, l’offre de cadeaux et surtout les festins. Rien de tout cela n’est en aucun sens scripturaire ; en effet, la tendance actuelle semble s’éloigner continuellement de toute véritable signification religieuse, et va vers de plus en plus de commercialisation, avec comme thème dominant l’atmosphère de vacances plutôt que de jour saint. Il est intéressant à cet égard d’apprendre que l’observance de Noël a été interdite pendant un certain temps en Écosse, et qu’elle a également été supprimée en Nouvelle-Angleterre jusqu’au 19ème siècle peut-être pour certaines des raisons exposées ci-dessus.
Une source d’espoir
Mais cela signifie-t-il que nous devrions bannir totalement l’observance de la naissance de Jésus ? Nous ne le pensons pas. Alors qu’aujourd’hui la plupart des gens ne pensent que peu ou pas à la signification riche et profonde de la naissance de notre Seigneur dans cet humble cadre de Bethléem il y a près de deux mille ans, cependant il y a beaucoup de gens bons et sincères dont le cœur est rendu heureux par la simple méditation au sujet de ce grand événement.
Le fait de s’offrir de petits cadeaux les uns aux autres peut être une vraie bénédiction si cela sert à rappeler le don par le Père céleste au monde souffrant et mourant de ce plus grand cadeau de tous les temps, le don de son Fils unique, afin que quiconque croie en lui, dans cette vie présente ou dans l’âge à venir, ait la vie. Si le cœur de quelques-uns des êtres humains affligés ne porte qu’un peu d’intérêt à la contemplation de ce grand don, ne pouvons-nous pas nous en réjouir ? Si la période des fêtes sert si peu soit il à adoucir le cœur même des plus déchus, ne nous réjouissons-nous pas ?
Nous nous réjouissons de toute occasion qui apporte de l’espoir à un cœur affligé, qui remplace une larme par un sourire. Qu’est-ce qui peut être une plus puissante source d’espoir et de joie que de se souvenir du grand amour de Dieu pour l’humanité, manifesté par le don de son Fils. Il est le Rédempteur et celui qui bénit toute l’humanité et dont on se souvient pas seulement un jour de l’année, mais tous les jours ! Quelles merveilleuses bénédictions doivent être déversées sur le monde à la suite de ce grand cadeau !
Le don de la vérité
L’apôtre Paul écrit : « L’œil n’a pas vu, ni l’oreille n’a entendu, ni n’est entré dans le cœur de l’homme, les choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélés par son Esprit » (I Corinthiens 2: 9,10). Quels trésors inexprimables le Père céleste a donnés grâce au don inestimable de son propre Fils bien aimé !
Certains de ces trésors, oui, de loin les plus glorieux, sont même maintenant accessibles à ceux dont le cœur est dans la bonne attitude ; ceux dont les yeux spirituels ont été ouverts pour voir ces dons et pour les saisir.
Dans ce monde actuel troublé, un de ces joyaux est particulièrement chéri par ceux qui se sont donnés au Seigneur. C’est le cadeau inestimable de la vérité. En expliquant la parabole du semeur à ses disciples, le Seigneur leur dit : « Il vous a été donné de connaître les mystères du royaume de Dieu ; mais pour les autres, cela leur est dit en paraboles, afin qu’en voyant ils ne voient point, et qu’en entendant ils ne comprennent point. » (Luc 8:10). Cette compréhension du plan et des desseins d’amour de Dieu au nom de l’humanité déchue est une bénédiction très présente, car nous sommes témoins de jour en jour du chaos croissant qui déconcerte les hommes les plus sages du monde et menace de détruire la civilisation elle-même.
Comme il est réconfortant de savoir que même en cette grande période de détresse, le grand Créateur est en contrôle complet et constant des forces conflictuelles en jeu dans le monde, et que toutes choses seront finalement résolues pour la bénédiction de l’humanité ! Mais cette connaissance, ce réconfort, est la joie spéciale et unique, aujourd’hui, du peuple du Seigneur. Et c’est leur privilège de faire connaître ces bonnes nouvelles à un monde troublé quand ils en ont l’occasion - « la bonne nouvelle d’une grande joie qui sera pour tout le peuple » à la suite du grand don de Dieu au monde de son Fils unique. (Luc 2:10).
Quelle sorte d’amour !
Un autre de ces dons - en fait, l’un des plus précieux - est le don de filiation, filiation au Père céleste, le grand Créateur de l’univers. Incroyable! Mais c’est là, sous nos yeux, nous n’avons qu’à tendre la main et à le réclamer ! « Voyez, quel amour le Père nous a donné, puisque nous sommes appelés enfants de Dieu ! » (I Jean 3:1). Où peut-on trouver un prix terrestre correspondant à cela ?
La filiation, à son tour, porte en elle le privilège sans égal, d’entrer en présence du Père céleste par le Christ, de communiquer avec lui, de lui décharger nos cœurs et de rechercher son réconfort et ses conseils, tout comme le fit notre Seigneur Jésus. Tout comme Jésus a été fortifié et dirigé dans la voie du sacrifice, de même nous, ses fils privilégiés, serons encouragés. L’œil de notre Père est toujours sur chacun de ses enfants, son oreille à l’écoute de leur premier cri, son amour conscient de tous leurs besoins. Et avant même que nous ne demandions, il est prêt à répondre, à fournir, à guider, à encourager, à bénir.
Le monde inquiet et craintif ne connaît pas la signification des tempêtes qui font rage ; il n’a aucune idée du résultat glorieux. Mais le peuple du Seigneur le sait ! Les enfants du Père céleste comprennent et ils ont la paix dans leur cœur, même en ces jours difficiles. « A celui qui est ferme dans ses sentiments Tu assures la paix, la paix, parce qu’il se confie en toi. » (Ésaïe 26:3). Quel cadeau glorieux est cette faculté de comprendre, cette paix parfaite !
La promesse, en étant fidèle, d’acquérir l’immortalité et de régner avec Jésus dans le royaume pour la bénédiction du monde, n’est-ce pas là une merveilleuse joie ? La contempler au quotidien ne nous pousse-t-elle pas à surmonter la lassitude, et ne nous incite-t-elle pas quotidiennement à la fidélité pour continuer sur la voie du sacrifice ? En vérité, le Père céleste a ouvert une main généreuse et a déversé sur son peuple des bénédictions, des joies et des dons au-delà de toute mesure et inestimables, pas seulement pour un jour de l’année, mais pour chaque jour de l’année et pour tous les jours de nos vies !
Mais le grand Seigneur de l’univers ne s’arrête pas là ! En effet, tout le but de l’octroi de ces abondantes bénédictions à son peuple spécial en cet âge, les disciples qui suivent les pas de Jésus, le petit troupeau, est qu’ils puissent être préparés pour la grande œuvre de bénédiction de tout le reste de l’humanité pendant le Royaume, qui, selon nous, va bientôt voir le jour. Quels dons merveilleux le Père céleste a-t-il en réserve à ce moment-là pour tous ceux qui ont pu vivre sur cette terre !
Venez, bénis de mon père
Quand ceux qui ont été appelés, le petit troupeau, aura été entièrement testé et ramené à la maison, et que les noces de l’Agneau auront eu lieu, alors tous ceux qui sont dans leurs tombes entendront la voix du Fils de l’homme et sortiront ; car Christ n’est pas mort pour quelques-uns, mais pour toute l’humanité (Jean 5: 25-29 ; I Timothée 2: 3-6).
Ceux-ci auront l’occasion, sous les lois justes du royaume alors en vigueur, de gagner la vie éternelle ici sur terre (Matthieu 25: 31-46 ; Actes 3: 19-23). Alors il n’y aura plus de maladie, de souffrance et de mort. L’aveugle pourra voir, le sourd entendre, le boiteux marcher. Il n’y aura plus de guerres ; et il y aura une sécurité économique pour tous, car la terre fleurira comme la rose, et chacun aura un abri (Ésaïe 35: 1,5-7 ; 65: 21 à 2 ; Michée 4: 1-5).
Oui, le monde est las de chagrins et de souffrances ; il a longtemps été lassé de guerres, de faim, de cécité, de maladie et de mort. Inconsciemment, involontairement, il aspire au moment où le Créateur lui-même déversera ces dons annoncés de vie, de joie et de paix. Même à l’époque de Paul, l’apôtre a décrit le monde comme gémissant et en travail pénible, soulignant qu’ils attendaient le moment où ceux qui sont appelés à être les fils de Dieu pendant cet âge, régneront dans le royaume avec Jésus. Il a dit que le monde attend la manifestation des fils de Dieu (Romains 8: 19-22).
De même, le Père céleste lui-même attend ce jour glorieux ! Tout comme un père charnel essuie tendrement les larmes du visage de son enfant affligé et attend avec impatience le sourire de joie apparaître, de même le Père céleste regarde le moment où le fonctionnement mondial actuel aura été banni avec toutes ses peines, où il pourra déverser ses dons généreux de vie éternelle, de paix, de communion céleste et d’amour sur toute l’humanité rétablie (Apocalypse 21: 1-5).
Le prophète Esaïe a prédit la naissance de Jésus en tant que Rédempteur et pourvoyeur de bénédictions envers toute l’humanité quelque sept siècles avant que cet événement merveilleux ne se produise. Il a écrit : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule ; On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix » (Esaïe 9 :5).
Il a ensuite brièvement décrit le gouvernement juste qui serait établi sur la terre à la suite du glorieux règne de mille ans de Christ « Donner à l’empire de l’accroissement, et une paix sans fin au trône de David et à son royaume, l’affermir et le soutenir par le droit et par la justice, dès maintenant et à toujours ». La domination du Christ sera mondiale, et la paix et la joie qui en résulteront s’étendront jusqu’aux extrémités de la terre, et la justice sera rendue à toute l’humanité ressuscitée ! Pour assurer l’accomplissement de cette promesse glorieuse, le grand Dieu de l’univers lui-même y appose son sceau, en disant : « Voilà ce que fera le zèle de l’Éternel des armées. » (Esaïe 9:6-7 ; Apocalypse 20: 6).
À la suite de ce règne du royaume, le but ultime de Dieu envoyant son Fils dans le monde sera finalement accompli, et ce but est le rétablissement de la communication entre Dieu et l’homme qui a été perdue lorsque le père Adam a transgressé. A ce moment-là, le prophète Jérémie écrit : « Je mettrai ma loi au-dedans d’eux, Je l’écrirai sur leur cœur ; Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. Celui-ci n’enseignera plus son prochain, ni celui-là son frère, en disant : Connaissez l’Éternel ! Car tous me connaîtront, depuis le plus petit d’entre eux jusqu’au plus grand, Oracle de l’Éternel ; Car je pardonnerai leur faute et je ne me souviendrai plus de leur péché » (Jérémie 31: 33,34).
En vérité, ce sont des trésors inestimables, des dons glorieux rendus disponibles grâce au plus grand de tous les dons de tous les temps, le don du Père céleste de son Fils unique. Des cadeaux précieux, non pas pour un seul jour dans l’année, pas seulement pour une période, mais pour toujours !
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