Le troisième jour

Verset clé : « Il n’est point ici, mais il est ressuscité. Souvenez-vous de quelle manière il vous a parlé, lorsqu’il était encore en Galilée et qu’il disait : Il faut que le Fils de l’homme soit livré entre les mains des pécheurs, qu’il soit crucifié, et qu’il ressuscite le troisième jour » (Luc 24 : 6 et 7)

Textes choisis : Osée 6 : 1 - 3. ; Luc 24 : 1 - 12

L’Evangile de Luc, au chapitre 24, rend compte de la résurrection de Jésus, ainsi que de certaines de ses apparitions à ses disciples après sa résurrection. Au verset 4 nous lisons que « deux hommes … dans des vêtements resplendissants » apparurent à Marie Madeleine, à Jeanne et à Marie, la mère de Jacques; ils les informèrent que Jésus était « ressuscité ». Avant sa mort, le Maître avait parlé à ses disciples du « Fils de l’homme »: En Luc 18 : 31 à 33, il dit le concernant : « après l’avoir battu de verges, on le fera mourir; et le troisième jour il ressuscitera ».

En entendant que Jésus était de nouveau vivant, Pierre et d’autres commencèrent à douter concernant ce témoignage et se demandèrent s’il s’était vraiment relevé du sépulcre. Alors qu’avant de monter au ciel le Seigneur ressuscité apparaissait à ses nombreux disciples, il accorda une attention particulière pour que sa résurrection soit clairement établie aux yeux des onze apôtres qu’il avait spécialement sélectionnés. Ils avaient été préparés/choisis pour servir de témoins et confirmer la vérité concernant sa vie, ses enseignements, son caractère, sa mort, sa résurrection et son travail futur (1 Corinthiens 15 : 20-26 ; 2 Pierre 1 : 16-19).

Concernant «le troisième jour» nous voudrions considérer une autre leçon dans notre étude, celle qui concerne la nation d’Israël, le peuple élu de Dieu. Osée prophétisa au chapitre 6, versets 1 et 2 : «Venez, retournons à l’Éternel ! Car il a déchiré, mais il nous guérira ; Il a frappé, mais Il bandera nos plaies. Il nous rendra la vie dans deux jours ; le troisième jour il nous relèvera, et nous vivrons devant lui.»

Les études des Ecritures enseignent que les Juifs ont été écartés de la faveur de Dieu pendant un certain temps à cause de leur rejet du Messie. Osée parle symboliquement de « deux jours », tout comme Jésus fut, au sens littéral, dans le tombeau pendant deux jours. Le troisième jour, Jésus fut ressuscité d’entre les morts par la puissance de Dieu. De même qu’il s’est relevé de la mort tôt dès le matin du troisième jour, ainsi en sera-t-il au début du règne de mille ans du Messie, le « troisième jour » de la prophétie d’Osée au cours duquel, comme l’a dit Paul, « tout Israël sera sauvé » (Romains 11 : 25,26). La pensée contenue dans ces paroles de Paul est qu’Israël sera sauvé de l’aveuglement qui est venu sur lui en tant que peuple quand il rejeta le Messie, et qu’il le reconnaîtra comme son Grand Libérateur.

Le verset 3 d’Osée 6 explique plus loin : «… et nous connaîtrons [et] nous nous attacherons à connaître l’Éternel. Sa sortie est préparée comme l’aube du jour ; et il viendra à nous comme la pluie, comme la pluie de la dernière saison arrose la terre » (Traduction Darby). En ce « troisième jour », Israël aura la connaissance. Le peuple d’Israël comprendra que la première venue du Christ avait pour but de fournir le prix rédempteur et de lancer l’appel à ceux qui devaient devenir ses saints, juifs et païens, en leur fournissant l’eau de la vérité, la « pluie de la dernière saison ».

La seconde venue du Seigneur sera également comprise, à savoir son but de mener à bien l’œuvre de rassemblement de ses saints, mais aussi de « ranimer » Israël, et finalement de lui donner, ainsi qu’à toute l’humanité, la vie grâce à un nouveau déversement de l’eau de la vérité, la « pluie » mentionnée en premier [en Osée 6:3]. Nous voyons que la prophétie d’Osée s’harmonise admirablement avec les vérités associées à la résurrection de Jésus le troisième jour.