Le fils de David

Verset clé : « Elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus ; c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. Tout cela arriva afin que s’accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète » (Matthieu 1 : 21, 22)

Textes choisis : Psaumes 89 : 35 - 37 ; Esaïe 9 : 6, 7 ; Matthieu 1 : 18 - 21

Les Écritures enseignent que David eut une relation étroite et tendre avec Dieu. Son nom signifie « (bien) aimé ». Quand il fut exposé au plus profond désespoir après avoir péché, il se tourna vers le Père Céleste avec un cœur repentant pour implorer son pardon et il fut réconforté (Psaume 32). Lorsque Dieu ne donna pas de suite favorable à la demande de David de construire un temple pour abriter l’Arche de Dieu, l’Eternel tint à le rassurer : Il lui manifesta son affection et lui dit que son envie d’extérioriser sa gratitude serait accompli par sa descendance : « Quand tes jours seront accomplis et que tu dormiras avec tes pères, je susciterai après toi ta semence qui sortira de tes entrailles, et j’affermirai son royaume. Ce sera lui qui bâtira une maison à mon nom, et j’affermirai pour toujours le trône de son royaume » (2 Samuel 7 : 12, 13).

Il apparut que cette promesse fut accomplie quand David désigna comme futur roi d’Israël son fils Salomon, dont le nom signifie « paisible/pacifiste », qualificatif qui décrit exactement l’une des caractéristiques principales de son règne. Mais le règne paisible de Salomon prit fin quand, en opposition aux instructions divines, il prit des femmes païennes. Le chapitre 11 de I Rois décrit en détails comment Salomon se détourna du Seigneur. Ses actions conduisirent finalement à la division et à la perte du royaume d’Israël : « … ainsi parle l’Éternel, le Dieu d’Israël: Voici, je vais arracher le royaume de la main de Salomon … » (I Rois 11 : 31).

Aux yeux du monde, il sembla que la promesse que Dieu avait faite à David avait été rompue, mais nous voyons au travers des Écritures et des prophètes, que ce ne fut pas le cas. La promesse de Dieu n’a pas été rompue, mais seulement cachée sous forme de testament prophétique. Le prophète Ezéchiel expliqua que Dieu établirait le royaume promis en temps voulu sous l’héritier légitime de David : « Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel: La tiare sera ôtée, le diadème sera enlevé. Les choses vont changer. Ce qui est abaissé sera élevé, et ce qui est élevé sera abaissé. J’en ferai une ruine, une ruine, une ruine. Mais cela n’aura lieu qu’à la venue de celui à qui appartient le jugement et à qui je le remettrai » (Ezéchiel 21 : 26, 27).

Notre verset clé indique que Jésus est le fils qui devait naître de Marie et de Joseph. Mais plus important encore, il est dit au début de ce chapitre (au verset 1) qu’il est le « fils de David » dont le trône mentionné dans la prophétie d’Ezéchiel était resté vacant. Il est désigné comme le double héritier légitime de David au travers des arbres généalogiques respectifs de Marie et de Joseph (Voir Luc 3 : 23-31 et Matthieu 1 : 1-16). Il est effectivement celui qui a mérité le « droit » de siéger sur le trône du royaume promis.

Ce trône ne sera pas un trône terrestre tel celui qu’occupèrent les rois d’Israël. L’apôtre Paul déclare en effet en 2 Corinthiens 5 : 16 : « si nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus de cette manière ».

Le trône mentionné représente le pouvoir souverain et la dignité de l’oeuvre qui sera accomplie par Christ, annoncée par Esaïe chapitre 9, verset 7 : « Donner à l’empire de l’accroissement, et une paix sans fin au trône de David et à son royaume, l’affermir et le soutenir par le droit et par la justice, dès maintenant et à toujours, voilà ce que fera le zèle de l’Éternel des armées ».

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