Une vie entière en Christ

Verset clé : « Et vous êtes rendus accomplis en lui qui est le Chef de toute principauté et puissance » (Colossiens 2 : 10)

Textes choisis : Colossiens 2 : 6 à 15

Pendant son ministère, Paul souligne que les disciples de Christ n’ont aucun besoin de chercher ailleurs que dans les Écritures saintes pour comprendre car, grâce à l’exemple de Jésus-Christ et par ses enseignements, Dieu fournit tout ce qui est nécessaire au développement spirituel et à la « pleine intelligence pour connaître », comme mentionné au début du chapitre 2 de Colossiens, versets 2 et 3.

Pourtant, dès le début du développement de l’Église primitive, de faux docteurs répandirent leurs philosophies humaines parmi les croyants. Aussi Paul conseille-t-il dans les versets 6 à 8 aux frères de Colosses d’être vigilants de peur qu’ils ne soient contaminès par de telles fausses doctrines. Dans notre verset clé, il réaffirme la plénitude de Jésus-Christ, qui est au-dessus « de toute principauté et puissance ». Il est l’unique moyen pour que ses disciples consacrés soient rendus acceptables par Dieu.

Après l’acceptation de Corneille par Dieu dans le corps du Christ, certains juifs insistèrent à plusieurs reprises pour que les païens nouvellement convertis à Christ acceptent et suivent certaines des pratiques associées aux anciennes dispositions de l’alliance de la loi pour Israël. Dans les versets 13 à 17 de notre étude, Paul réfute avec force de tels enseignements : il dit qu’ils ne sont pas applicables aux convertis qui ont accepté Christ comme unique Sauveur, sans différencier les croyants juifs des croyants païens.

Aujourd’hui les croyants consacrés vivent dans une période où l’utilité de la loi mosaïque par rapport à leur positionnement en Christ ne constitue plus un piège potentiel affectant leur développement spirituel. La Bible est néanmoins riche en exhortations incitant à vérifier toutes choses et à retenir fermement « la foi transmise aux saints une fois pour toutes » (Jude 3). Cette exhortation fut nécessaire d’une part pour l’Église des premiers jours parce que certains hommes s’étaient infiltrés afin d’y enseigner de fausses doctrines, et d’autre part pour ceux vivant peu avant la fin de l’Âge de l’Évangile.

En effet, nous devons aussi être prudents et ne pas nous laisser séduire par n’importe quel nouvel enseignement ou théorie. Cette leçon fut donnée à l’aube de l’Âge de l’Évangile ; elle est restée pure telle qu’elle fut transmise pour nous ; nous sommes exhortés à demeurer attachés aux enseignements bibliques de notre Seigneur et des apôtres comme nous les avons reçus et de poursuivre notre pèlerinage sur les chemins originaux.

Le verset de Jude 3 dit de « combattre pour la foi ». Ceci nous responsabilise à faire tous nos efforts possibles pour nous référer aux saintes Ecritures au sujet de tout ce que nous croyons. Ceci ne signifie pas qu’il ne se présentera pas de situations pour lesquelles nous aurions aussi à nous prononcer contre des erreurs que nous aurons l’occasion d’observer. Dans de tels cas, nous devrions nous référer uniquement à ce que les Écritures saintes enseignent, sans esprit de querelle, comme mentionné en 2 Timothée 2 : 24 et 25. Nous devons nous rappeler que le corps du Christ se caractérise par la diversité et que l’interaction de personnes dont le caractère est différent présente certes des opportunités de développement, à condition que cela soit fait dans un bon esprit.

Pour conclure, considérons aussi les paroles édifiantes de Pierre dans sa première épitre, chapitre 1, verset 12 : « Voilà pourquoi je prendrai soin de vous rappeler ces choses, bien que vous les sachiez et que vous soyez affermis dans la vérité présente ». En écrivant qu’il faut se « rappeler ces choses », Pierre se réfère aux fruits et grâces de l’Esprit qui doivent être ajoutés au fondement de la foi et qu’il a énumérés auparavant dans des versets 5 à 7 de ce même chapitre. Il faut d’abord que nous ayons intégré en nous tout ce qui constitue notre foi pour que notre caractère s’édifie ; cela nous aide ensuite à devenir membre du corps de Christ.

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