Vie chrétienne et doctrine |
Les souffrances et la consolation de Dieu (2ème partie)
NOS SOUFFRANCESH
« Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait » (Romains 12: 1,2).
Ce passage des Ecritures implique que faire la volonté de Dieu va nous coûter quelque chose si notre consécration est sincère. Lorsque nous ne suivons pas les habitudes de nos anciens amis et que nous ne participons plus à des activités de nature terrestre, ils peuvent nous critiquer. Cela peut au départ nuire à nos sentiments parce que nous ne recevons plus leur approbation. En d’autres occasions, nous devons peut-être nous forcer à aller aux réunions lorsque nous sommes fatigués, mais nous y allons quand même afin d’être une bénédiction et également d’en recevoir : « N’abandonnons pas notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns » (Hébreux 10: 25).
Certains des êtres chers du Seigneur souffrent également de l’opposition de leur famille à la Vérité et sont critiqués de ce fait par leurs proches. Certains souffrent de maux physiques, mais restent persévérants à témoigner de la vérité malgré les limitations de leur santé. Si, incapable d’aller aux réunions, on passe du temps à lire les Écritures, à écouter des discours, à prier pour d’autres frères ou à faire autre chose en rapport avec la Vérité, cela demanderait sans aucun doute des efforts supplémentaires et pourrait peut-être aggraver sa condition physique. Cependant, ce serait clairement un exemple de souffrance pour la justice.
Une autre forme de souffrance peut être causée par un malentendu très difficile à résoudre entre frères. Aussi douloureux que cela puisse être, nous devons prier les uns pour les autres avec ferveur et demander que Dieu prenne le pas sur de telles choses, tout en recherchant l’évidence de sa providence.
Une partie du peuple du Seigneur souffre à cause d’épreuves particulières à l’éducation des enfants. Il est déjà assez difficile de donner aux enfants, en général, les conseils qui s’imposent pendant cette période difficile dans laquelle nous vivons. Pour ceux qui sont engendrés par l’Esprit, cependant, l’équilibre entre laisser les jeunes grandir normalement, tout en mettant devant eux les principes de la justice, peut être particulièrement difficile.
C’est particulièrement vrai lorsque son enfant est raillé par ses camarades de classe, parce qu’il a une religion particulière. En tant qu’adultes, nous devrions nous attendre à être rejetés ou ridiculisés, mais lorsque nos enfants sont soumis à un tel traitement, c’est une source de grande douleur pour les parents et les enfants.
LEÇONS TIREES DES SOUFFRANCES
En tant que nouvelles créatures ayant été baptisées dans la mort de Christ, nous devrions nous attendre à la souffrance et à la détresse (Romains 6: 3-6). Une base des Ecritures pour notre compréhension des avantages que nous en tirons se trouve dans ces mots : « Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l’affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l’épreuve, et cette victoire l’espérance » (Romains 5: 3,4). Il est nécessaire que nous développions les fruits et les grâces de l’Esprit. Ces qualités ne se développent pas du jour au lendemain, ni sans adversité.
Ceux qui prouvent qu’ils sont plus vainqueurs n’emporteront que leur caractère au-delà du voile. Nous serons dans cette condition pour l’éternité, possédés de la nature divine. Par conséquent, notre Père céleste n’accordera pas l’immortalité à un être qui manque d’un aspect de l’Esprit du Seigneur.
« Il convenait, en effet, que celui pour qui et par qui sont toutes choses, et qui voulait conduire à la gloire beaucoup de fils, élevât à la perfection par les souffrances le Prince de leur salut » (Hébreux 2: 10). Notre Père céleste a ordonné une classe de grands prêtres compatissants qui serviront de ministres de la réconciliation pendant le règne glorieux du Christ. Les expériences collectives des disciples du Maître dans la vie présente leur donneront la sagesse de traiter efficacement l’humanité dans le royaume de Dieu. Il n’y aura pas d’épreuves ou de difficultés ayant affecté l’humanité qui soient étrangères à l’expérience du corps de Christ.
« Je porterai ma main sur toi, je fondrai tes scories, comme avec de la potasse, et j’enlèverai toutes tes parcelles de plomb » (Esaïe 1: 25). Ce texte concerne l’Israël en tant que nation, mais pourrait s’appliquer prophétiquement aussi aux Israélites spirituels de l’âge de l’Évangile. La pensée de purge se trouve ailleurs dans la Bible. Par exemple, Malachie 3: 3 parle de purger les fils de Lévi « comme de l’or et de l’argent » pendant le jour du Seigneur. Lorsque nous sommes inspectés par le Grand Raffineur, il nous permet de subir des expériences qui consolideront la justice dans notre être et élimineront tout vestige d’iniquité.
« Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés. Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde » (1 Corinthiens 11: 31,32). L’auto-examen et l’autodiscipline sont des aspects essentiels liés à la préservation de notre sacrifice sur l’autel. Nous devons prendre l’initiative de nous corriger nous-mêmes, afin que, par le biais de notre libre arbitre, nous puissions montrer au Seigneur nos sérieux efforts pour être fidèle. Les prières pour être guidé spirituellement sont aussi destinées à aider nos frères dans leur course, dans la mesure où nous donnons le bon exemple de notre conduite.
Paul exhorte : « Entretenez-vous par des psaumes, par des hymnes, et par des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout votre cœur les louanges du Seigneur » (Ephésiens 5: 19). Nos souffrances devraient susciter un sentiment de louange dans notre cœur afin que nous puissions être autorisés à supporter les épreuves et la détresse pour la cause du Christ. Nous pensons à Paul et Silas, frappés à coups de verges et enfermés dans une prison de Philippes, qui ont pu chanter à minuit des louanges que tous les prisonniers ont entendues (Actes 16: 19-25). Quel exemple inspirant pour nous et un rappel que notre capacité à louer notre Créateur en toutes circonstances doit certainement mériter son approbation!
Si nous sommes affligés par la condition de péché en ce monde qui nous entoure et si nous sommes touchés par le sort tragique de millions de personnes qui souffrent, si nous n’avons aucun sens de l’espoir et si nous ne connaissons pas Dieu, nous devrions avant tout désirer le royaume et ses prochaines bénédictions à venir. La classe de l’Epouse ne sera complète que lorsque 144 000 personnes auront achevé leur parcours de sacrifice et de souffrance. Pour ceux d’entre nous qui ont été appelés et choisis, réjouissons-nous du privilège de souffrir avec notre Seigneur volontairement, même jusqu’à la mort, car c’est le seul moyen de compléter le corps de Christ et de mettre fin à la longue nuit de péché, de souffrance et de mort.
COMMENT DIEU PRODIGUE LE RECONFORT
Quelles que soient nos souffrances, la Bible nous assure que notre Père céleste se soucie de nous et est attentif à nos besoins. « Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10: 13). Le moyen par lequel nous pouvons être réconfortés au milieu de la souffrance comprend sa domination providentielle, des hymnes, des Écritures qui contiennent de précieuses promesses, des anges gardiens qui peuvent intervenir si nous sommes en danger, ainsi que le Saint-Esprit qui nous permet de comprendre et d’apprécier la tendre miséricorde de Dieu envers nous.
Une disposition miséricordieuse à la disposition des croyants engendrés de l’Esprit est l’accès au Père Céleste par la prière. Dieu est profondément conscient des difficultés associées à la vie chrétienne. Afin de nous fournir la force nécessaire pour alléger nos fardeaux et recevoir l’aide en cas de besoin, nous sommes encouragés à nous approcher de Dieu dans une communion personnelle pour obtenir conseils et réconfort. « Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra » (Matthieu 6: 6).
Un autre aspect du réconfort de Dieu pour les croyants consacrés est l’existence d’ecclésias, où nous pouvons recevoir le soutien et les encouragements de membres du corps de Christ, renforçant ainsi notre croissance et notre développement spirituels. Tout au long de l’âge chrétien, des frères du monde entier ont profité de leurs études des Écritures avec d’autres personnes, d’une foi aussi précieuse, pour une édification mutuelle.
« Voici, oh ! qu’il est agréable, qu’il est doux pour des frères de demeurer ensemble ! C’est comme l’huile précieuse qui, répandue sur la tête, descend sur la barbe, sur la barbe d’Aaron, qui descend sur le bord de ses vêtements » (Psaumes 133: 1,2). Bien qu’Internet et des réunions téléphoniques n’étaient pas dans l’esprit du psalmiste quand il a écrit ce verset, ceux qui sont isolés aujourd’hui bénéficient de cette disposition. Ce qui est une bénédiction, c’est la disponibilité de la technologie dans un but divin tandis que nous constatons qu’elle est si mal utilisée par tant d’autres pour des raisons qui ne glorifient pas Dieu.
Pour résumer notre leçon, gardons toujours à l’esprit que Dieu n’est pas indifférent aux souffrances de son peuple, ou du monde des hommes en général qui n’ont pas encore noué d’alliance avec lui. Les Écritures indiquent que les anciens dignes ont souffert pour la justice et ont été de merveilleux exemples de fidélité à imiter pendant notre vie chrétienne.
La providence de Dieu permet l’adversité sur sa future famille divine alors qu’elle est dans la chair comme moyen de démontrer notre obéissance et de cristalliser nos caractères.
Le Père céleste fournit également la grâce nécessaire et diverses formes de réconfort pour nous soutenir dans des épreuves qui sembleraient autrement insupportables. Puissions-nous apprécier sa sagesse, nous permettant de supporter les leçons nécessaires qui nous prépareront pour le service futur dans le cadre de ce sacerdoce compatissant, qui aidera à ramener l’humanité à la perfection pendant son glorieux règne.
&