La glorieuse promesse de nouveaux cieux et d’une nouvelle terre

Verset mémoire : « Car je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre ; On ne se rappellera plus les choses passées, elles ne reviendront plus à l’esprit. Réjouissez-vous plutôt et soyez à toujours dans l’allégresse, à cause de ce que je vais créer ; car je vais créer Jérusalem pour l’allégresse, et son peuple pour la joie. » (Esaïe 65 : 17, 18)

Texte clé : Esaïe 65 : 17-21, 23-25

Dans notre dernière leçon, nous avons parlé de l’ère future du royaume de Christ pendant laquelle l’humanité aura l’occasion de retrouver la faveur de Dieu par l’obéissance du cœur à ses justes lois. A présent, nous allons concentrer notre méditation sur certaines des conditions de ce royaume en considérant les descriptions d’Esaïe ainsi que celles d’autres auteurs des Saintes Écritures. Dans notre verset clé, le prophète compare le royaume de Christ à « de nouveaux cieux et une nouvelle terre ». Il déclare aussi qu’on ne se souviendra plus de l’ancien royaume du « présent siècle mauvais » (tel qu’il est désigné en Galates 1:4).

Il ne faut pas comprendre au sens littéral que Dieu va créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre, mais plutôt qu’il s’agit d’un nouvel arrangement, ou d’un nouvel ordre de choses.

En effet, concernant la terre au sens littéral, la Bible nous dit qu’elle « subsiste toujours » en Ecclésiaste 1:4. Ce sont les forces gouvernantes du Royaume qui seront « nouvelles » car elles seront aux mains de Christ et de tous ceux qui se sont fidèlement associés à lui pendant le présent Âge de l’Évangile. Ensemble, ils prendront la place de Satan et seront les dirigeants célestes du Royaume ; en effet, ce n’est que pour un temps seulement que Dieu a permis à l’Adversaire d’être le maître de l’humanité. Les « nouveaux » cieux de Christ, Tête et corps, remplaceront cette « ancienne » souveraineté du grand Adversaire sur terre.

Les conditions sur terre elles-mêmes, si on les compare à celles de l’homme dans sa présente condition déchue, seront aussi « nouvelles » pendant le royaume. Voici ce qui est prophétisé par Esaïe dans les versets 20-25 : « Il n’y aura plus ni enfants ni vieillards qui n’accomplissent leurs jours … Ils bâtiront des maisons et les habiteront ; Ils planteront des vignes et en mangeront le fruit. Ils ne bâtiront pas des maisons pour qu’un autre les habite, Ils ne planteront pas des vignes pour qu’un autre en mange le fruit ; … ils ne travailleront pas en vain, et ils n’auront pas des enfants pour les voir périr ; car ils formeront une race bénie de l’Éternel… Avant qu’ils m’invoquent, je répondrai ; avant qu’ils aient cessé de parler, j’exaucerai. Le loup et l’agneau paîtront ensemble. … Il ne se fera ni tort ni dommage sur toute ma montagne sainte, dit l’Éternel. »

Assurément, toute l’humanité devrait accepter avec beaucoup d’enthousiasme les merveilleuses conditions décrites ici pour cette ère à venir. Esaïe n’a pas été le seul à parler de nouveaux cieux et d’une nouvelle terre : les Apôtres Pierre et Jean ont confirmé pour nous dans le Nouveau Testament ses paroles prophétiques. Dans sa 2é épître, chapitre 3, verset 13 Pierre écrit : « … nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera ». En ce qui concerne Jean, il ajoute, en Apocalypse 21, verset 1 : « Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu. »

Lisons pour conclure certains des détails des nouveaux cieux et de la nouvelle terre qui, dans des circonstances comparables à celles d’Esaïe, furent révélés à Jean dans son récit de l’Apocalypse au chapitre 21, versets 3 et 4 : « Et j’entendis du trône une forte voix qui disait: Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. »

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