Philippe et l’eunuque éthiopien

Verset clé : « Comme ils continuaient leur chemin, ils rencontrèrent de l’eau. Et l’eunuque dit: Voici de l’eau; qu’est-ce qui empêche que je ne sois baptisé ? » (Actes 8 : 36)

Textes choisi : Actes 8 : 26 à 39

Dans cette leçon, nous voyons que Philippe fut une nouvelle fois utilisé dans le ministère de l’Évangile. L’ange du Seigneur lui ordonna d’aller à Gaza, au sud-ouest d’Israël, à environ soixante-quinze kilomètres de Jérusalem. Au verset 27 du chapitre 8, nous lisons que, pendant son voyage, il rencontra « un Éthiopien, un eunuque, ministre de Candace, reine d’Éthiopie, et surintendant de tous ses trésors, venu à Jérusalem pour adorer ».

Quand Philippe rencontra cet eunuque éthiopien, il remarqua que ce dernier lisait à haute voix le prophète Ésaïe. Il lui demanda : « Comprends-tu ce que tu lis ? » (verset 30). L’eunuque répondit : « Comment le pourrais-je, si quelqu’un ne me guide ? Et il invita Philippe à monter et à s’asseoir avec lui » (verset 31). Le fait que l’eunuque fût venu à Jérusalem pour adorer, peut-être à plusieurs occasions déjà, et qu’il eût aussi obtenu une copie du livre d’Ésaïe, indique qu’il était un juif prosélyte. Après avoir adopté leur foi il désirait sincèrement apprendre plus et était attiré par les promesses contenues dans les Écritures saintes. Peut-être connaissait-il aussi Jésus, ses enseignements et les œuvres majeures qu’il avait accomplies et s’était-il demandé s’il y avait un certain lien entre son ministère et les paroles des prophètes d’Israël.

L’eunuque montra à Philippe où se trouvait le passage qu’il lisait dans le livre d’Esaïe (Versets 32 et 33) : « Il a été mené comme une brebis à la boucherie ; et, comme un agneau muet devant celui qui le tond, Il n’a point ouvert la bouche. Dans son humiliation, son jugement a été levé. Et sa postérité, qui la dépeindra ? Car sa vie a été retranchée de la terre ». Il demanda à Philippe de qui le prophète parlait. Le récit se poursuit alors : « Alors Philippe, ouvrant la bouche et commençant par ce passage, lui annonça la bonne nouvelle de Jésus » (Verset 35). Nous pouvons imaginer l’excitation de Philippe en réalisant qu’il avait devant lui un individu qui n’était pas descendant d’Israël, mais qui avait accédé à la religion juive et commençait maintenant à découvrir des liens entre le ministère de Jésus et les promesses de Dieu pour Israël.

Bien que le récit ne fournisse pas de détails, il paraît évident que les paroles de Philippe à l’eunuque suffirent amplement à le convaincre que Jésus était le Messie d’Israël, celui par lequel les promesses de l’Ancien Testament allaient s’accomplir. Comme ils poursuivaient leur conversation, ils rencontrèrent de l’eau et, comme exposé dans notre verset clé, l’eunuque demanda à être baptisé. Philippe lui dit (verset 37) : « Si tu crois de tout ton coeur, cela est possible. L’eunuque répondit : Je crois que Jésus Christ est le Fils de Dieu. »

Sur la base de cette réponse de foi en Jésus, Philippe fut enchanté de le baptiser. Le récit se termine en indiquant que Philippe fut alors séparé de l’eunuque, qui « joyeux, … poursuivit sa route » (verset 39).

Cette histoire nous fournit des exemples concernant autant les actions de Philippe que celles de l’eunuque. Philippe est un bon exemple de disponibilité pour expliquer la vérité et répondre aux questions de celui qui cherchait des réponses. L’eunuque, pour sa part, manifeste un désir sincère de connaître la vérité de la Parole de Dieu. C’est ce désir que doivent avoir tous ceux qui désirent en savoir plus sur le plan et les desseins de Dieu s’ils veulent espérer que sa vérité leur soit révélée.

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