Simon veut acheter le pouvoir

Verset clé : « Lorsque Simon vit que le Saint Esprit était donné par l’imposition des mains des apôtres, il leur offrit de l’argent… » (Actes 8 : 18)

Textes choisi : Actes 8 : 9-24

Cette leçon est tirée de l’intéressant récit concernant Simon, qui exerçait la magie dans la région de Samarie. Il avait apparemment acquis un certain succès dans cette pratique, puisque le récit, en Actes 8, versets 9 à 11, nous apprend que dans la région, le peuple l’écoutait attentivement et disait même qu’il avait la puissance de Dieu. Mais tout changea quand Philippe, un des sept diacres choisis auparavant, commença à prêcher aux foules dans cette région.

Les prêches de Philippe étaient très effectives, comme le mentionnent les verset 12 et 13 : « quand ils eurent cru à Philippe, qui leur annonçait la bonne nouvelle du royaume de Dieu et du nom de Jésus-Christ, hommes et femmes se firent baptiser. Et Simon crut aussi lui-même ; et après avoir été baptisé, il ne quittait plus Philippe, et il voyait avec étonnement les miracles et les grands prodiges qui s’opéraient ». Notons que, comme l’indique le contexte et les événements qui suivirent, la motivation et l’étonnement que Simon manifestait devant les miracles et les grands prodiges furent fortement douteux.

Mais le message de l’évangile continua à être bien reçu, à tel point que la nouvelle parvint à Jérusalem aux apôtres qui envoyèrent donc Pierre et Jean comme aides dans le travail à faire. En tant qu’apôtres, ils avaient la capacité d’imposer les mains et de donner l’esprit saint.

Un complément d’information nous est donné dans le verset 16 : ceux qui avaient cru, y compris Simon, avaient « seulement été baptisés au nom du Seigneur Jésus » mais ils n’avaient pas encore reçu l’esprit saint. Cela attire notre attention sur une vérité importante, à savoir que le simple baptême extérieur d’un individu dans l’eau ne signifie pas nécessairement que Dieu l’a accepté dans une relation d’alliance avec lui, car Dieu manifeste une telle acceptation uniquement par l’engendrement de l’esprit saint.

Pierre et Jean continuèrent à attester de l’engendrement de l’esprit saint à ceux dont le baptême et la consécration avaient donné le témoignage de l’acceptation par Dieu. Il est clair, d’après le récit que Simon, bien que faisant parti de ceux qui avaient été baptisés, n’avait pas été engendré. Au lieu de demander à Pierre et Jean pourquoi il n’avait pas reçu l’esprit saint, il fit l’erreur de se concentrer sur le fait qu’ils avaient la puissance de le donner.

Notre verset clé dit que Simon offrit de l’argent aux apôtres pour avoir ce pouvoir. Au verset 19, il leur dit : « Accordez-moi aussi ce pouvoir, afin que celui à qui j’imposerai les mains reçoive le Saint Esprit » .

La réponse de Pierre à Simon fut rapide, allant droit au but : il expliqua que la capacité de donner l’esprit saint, ou n’importe quel autre des pouvoirs apostoliques ne pouvait pas être achetée avec de l’argent, précisant qu’un tel désir n’était pas une condition de coeur appropriée.

Lisons les versets 21 et 22: « Il n’y a pour toi ni part ni lot dans cette affaire, car ton coeur n’est pas droit devant Dieu. Repens-toi donc de ta méchanceté, et prie le Seigneur pour que la pensée de ton coeur te soit pardonnée, s’il est possible. »

Simon n’obtint pas ce qu’il avait désiré, cette puissance d’accorder l’esprit saint à d’autres parce qu’il n’avait pas les conditions de coeur requises pour recevoir l’engendrement ; aussi Pierre lui dit-il qu’il n’avait « ni part ni lot dans cette affaire » . Pour ce qui nous concerne, suivons le conseil vital de Proverbes 4 : 23 : « Garde ton coeur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie. »

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