L’humilité et ses résultats bénis

« Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève au temps convenable » (1 Pierre 5:6)

Pierre, dans notre texte d’introduction, évoque dans quelle mesure l’humilité est importante. Cependant, il ne s’arrête pas là. Dans les versets suivants, il décrit les résultats bénis sur le caractère fondé sur cette qualité primordiale.

Citant tout le contexte, nous lisons : « Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève au temps convenable ; et déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous. Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. Résistez-lui avec une foi ferme, sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde. Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés en Jésus-Christ à sa gloire éternelle, après que vous aurez souffert un peu de temps, vous perfectionnera lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables. » (1 Pierre 5:6-10).

Signification de l’humilité

L’humilité a une signification à plusieurs facettes, mais du point de vue de la Bible, et en particulier dans notre texte, sa signification est de se considérer soi-même inférieur. Cela concerne l’expression de notre propre volonté. Quand nous avons consacré notre vie au Père céleste, la pensée que notre propre volonté était morte était une exigence primordiale pour que nous soyons acceptés par lui. Il s’ensuit donc que notre humilité est une mesure continuelle de la façon dont nous respectons nos vœux de consécration et quelle sera la perspective de notre récompense.

La pensée d’être « sous la puissante main de Dieu » implique une pleine soumission et un abandon de l’esprit et du corps aux providences de sa volonté pour nous. C’est sa « puissante main » qui guide et dirige notre vie. Paul dit que « Nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres » (Éphésiens 2:10). Son dessein (ou sa volonté) est que nous soyons capables par notre service, le sacrifice et la souffrance, qu’il dirige, de développer les fruits et les grâces de l’Esprit si nous les exerçons correctement par nos expériences.

Ceci est nécessaire et doit précéder notre naissance spirituelle. Cette pensée est magnifiquement exprimée par l’apôtre : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable » (Romains 12:1).

Quand nous nous sommes consacrés, nous avons offert notre humanité à Dieu, y compris les espoirs et les aspirations terrestres, en échange de la perspective de la vie spirituelle, à condition d’être « fidèles jusqu’à la mort » (Apocalypse 2:10). Nos corps de chair, alors, doivent être développés - cédés à Dieu - par le sacrifice quotidien. Nous nous engageons dans ce travail de sacrifice en dépensant nos forces, nos énergies, nos capacités et notre influence, au service de la Vérité et des frères.

Le résultat de cette activité sera que nous serons transformés, dit Paul, afin de ne pas nous conformer au monde présent, mais que nous discernions quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait (Romains 12:2). Ainsi nous voyons clairement que l’humilité est une condition première et constante pour le succès de l’accomplissement de nos vœux de consécration.

Notre comportement envers Dieu

Au verset 7 de notre étude des paroles de l’apôtre Pierre, il semble vouloir que nous reconnaissions qu’une vie d’humble soumission, qui mène à une vie de sacrifice peut parfois nous faire peur.

Notre parcours général dans la vie, notre conduite, nos paroles et nos actions seront différents de la plupart de ceux du monde autour de nous. Nous aurons aussi des expériences pour nous éprouver, permises par le Père céleste, dans le but de développer davantage notre comportement à l’image de notre cher Maître.

Quand ces circonstances pénètrent dans nos vies, l’apôtre nous invite à porter tous nos soins à notre Père Céleste, dans la pleine foi, sachant qu’il « prend soin » de nous. Le mot « soin » dans ce verset évoque l’idée d’une totale sollicitude. Comme dans d’autres aspects de notre course chrétienne cependant, si nous avons vraiment accepté la volonté du Père Céleste comme la nôtre, nous réaliserons que sa main puissante est sur nous dans tout ce que nous faisons ou que nous expérimentons.

Opposition reconnue

Nous ne pourrons jamais réussir dans notre course chrétienne si nous ne savons pas de qui vient notre opposition. Pierre nous dit au verset 8 de notre étude que la source de nos épreuves et de nos difficultés est « Votre adversaire, le diable » - Satan.

Dans l’Ancien Testament, nous lisons une déclaration très intéressante concernant Satan : « Il me fit voir Josué, le souverain sacrificateur, debout devant l’ange de l’Eternel, et Satan qui se tenait à sa droite pour l’accuser. L’Eternel dit à Satan : Que l’Eternel te réprime, Satan ! Que l’Eternel te réprime, lui qui a choisi Jérusalem ! » (Zacharie 3:1,2). Le but de ce texte est de nous faire comprendre que Satan est une personnalité réelle et qu’il est voué à s’opposer à Dieu et à ses justes desseins. S’il peut faire échouer certains aspects du plan de Dieu, il peut peut-être retarder sa propre disparition. Il peut même espérer gagner la lutte entre les ténèbres et la lumière. L’apôtre Paul nous exhorte « Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable. Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes » (Ephésiens 6:11,12).

L’expression « contre les dominations, contre les autorités » semble désigner différents ordres d’êtres spirituels, peut-être à la fois bons et mauvais. Dans ces versets, l’apôtre Paul fait référence à ces êtres spirituels puissants qui sont sous le contrôle de Satan. Nous ne sommes évidemment pas à leur hauteur quand ils s’opposent à nous, et la seule défense efficace que nous ayons est l’armure de Dieu. L’apôtre procède à l’énumération des différentes parties de cette armure, qui sont la vérité, la justice, l’évangile de la paix, la foi, la promesse du salut et la parole de Dieu (versets 14-17). Tout ceci nous est fourni par le Père céleste. Notre habileté à les utiliser dépend de la profondeur de notre consécration et de la mesure selon laquelle nous avons appris à nous humilier sous la puissante main de Dieu.

Ces paroles de Paul indiquent également que Satan et ses subordonnés ont enrôlé des gouvernements terrestres, des institutions, et même des systèmes religieux qui font partie des forces des ténèbres. Nous croyons, cependant, que la plupart d’entre eux sont en ligne avec les puissances des ténèbres par ignorance. Néanmoins, ils constituent une force puissante en opposition aux enfants de la lumière.

A la vue de tous ces pouvoirs qui sont contre nous, l’apôtre Pierre, au verset 8 de notre étude, nous avertit que nous devrions être sobres et vigilants parce que Satan, représenté dans toutes ces forces des ténèbres, traque les enfants de lumière comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. Le terme lion est utilisé par Pierre à cause de sa férocité, de sa cruauté et de sa ruse. On dit que son rugissement peut être si terrifiant pour sa victime qu’elle est pétrifiée de terreur, devenant une proie facile pour le prédateur. Ce peut donc être notre cas si nous nous exposons, en faisant confiance à nos propres forces pour nous défendre. Nous devenons une proie facile pour un ennemi beaucoup plus puissant et rusé. D’un autre côté, si nous sommes vigilants et en alerte, nous surveillerons ses pièges et nous compterons sur la puissance supérieure du Seigneur pour nous guider et nous délivrer.

L’apôtre Paul, en racontant son expérience avec Alexandre le forgeron qui était un opposant violent à la vérité, a dit que dans sa première défense pour contrer l’opposition, tous ses amis l’ont abandonné. « C’est le Seigneur qui m’a assisté et qui m’a fortifié, afin que la prédication fût accomplie par moi et que tous les païens l’entendissent. Et j’ai été délivré de la gueule du lion… » (2 Timothée 4:14-17). Le Seigneur nous délivrera aussi.

Résister par la foi

Au verset 9 de notre leçon, l’apôtre déclare que nous devons résister à Satan et à ses émissaires des ténèbres, en demeurant fermes dans la foi. C’est seulement parce que Dieu a, par son Esprit saint, éclairé notre esprit et révélé la vérité, que nous sommes capables de discerner pleinement entre le bien et le mal. Cela n’a pas été le cas de tous ceux de la race humaine depuis Adam, sauf Jésus à son premier avènement. Nous avons cette capacité de pouvoir être victorieux dans ce temps d’épreuves actuel de l’Age de l’Evangile, sachant que « C’est le moment où le jugement va commencer par la maison de Dieu » (1 Pierre 4:17).

Pour le véritable enfant de Dieu, à qui l’on a donné le privilège de discerner la beauté de son caractère révélé par les Écritures, ces principes divins satisfont les désirs les plus intimes du cœur. Les paroles du psalmiste expriment cette pensée agréablement : « Combien j’aime ta loi ! Elle est tout le jour l’objet de ma méditation… Que tes paroles sont douces à mon palais, plus que le miel à ma bouche ! Par tes ordonnances je deviens intelligent, aussi je hais toute voie de mensonge » (Psaumes 119: 97,103,104).

L’Apôtre Paul, dans sa lettre aux frères d’Ephèse, dit : « Ne prenez point part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais plutôt condamnez-les. Car il est honteux de dire ce qu’ils font en secret ; mais tout ce qui est condamné est manifesté par la lumière, car tout ce qui est manifesté est lumière » (Ephésiens 5:11-13). C’est la lumière produite par la puissance et l’influence du saint Esprit qui rendent manifestes les œuvres des ténèbres à l’enfant de Dieu. Ainsi, étant pleinement conscient, il est capable de les rejeter avec sobriété et vigilance.

Affliction et souffrance

Continuant dans 1 Pierre 5:9, l’apôtre parle des « afflictions », ou des souffrances, qui viendront sur nous et sur tous nos « frères dans le monde ». Cela attire notre attention sur le fait que les souffrances de l’église sont universelles. Parfois, lorsque nous, en tant qu’individus, subissons des expériences graves, il peut sembler que nous sommes les seuls à souffrir. Nous pouvons même sentir que nous avons été marqués pour des épreuves particulièrement sévères. Ceci, bien sûr, n’est pas vrai. L’apôtre Paul déclare : « Cette parole est certaine : Si nous sommes morts avec lui, nous vivrons aussi avec lui ; si nous persévérons, nous régnerons aussi avec lui », et « Or, tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés » (2 Timothée 2:11,12 ; 3:12). Ensuite, nous avons sa merveilleuse déclaration : « Si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui » (Romains 8:17). Souffrir, selon l’usage de la Bible, signifie endurer ou expérimenter quelque chose, généralement d’une nature difficile. La pensée de souffrir avec Christ est que l’enfant de Dieu doit être soumis à toutes les expériences que le Père céleste lui permet d’avoir, tout comme Jésus a enduré toutes les épreuves difficiles qu’il a dû traverser. Celles-ci peuvent être des expériences d’incompréhension, de dérision, de moquerie, et même de douleur physique et de mort, si le Seigneur l’exige.

Cependant, toutes ces expériences doivent être le résultat de l’activité chrétienne. L’apôtre Pierre exprime ainsi la question : « Si vous êtes outragés pour le nom de Christ, vous êtes heureux, parce que l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Que nul de vous, en effet, ne souffre comme meurtrier, ou voleur, ou malfaiteur, ou comme s’ingérant dans les affaires d’autrui. Mais si quelqu’un souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, et que plutôt il glorifie Dieu à cause de ce nom » (1 Pierre 4: 14-16).

Dans un autre endroit, Pierre écrit de même : « Car c’est une grâce que de supporter des afflictions par motif de conscience envers Dieu, quand on souffre injustement… Et c’est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces, Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est point trouvé de fraude ; lui qui, injurié, ne rendait point d’injures, maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement » (1 Pierre 2:19-23). Ceci est la souffrance et la soumission aux expériences résultant de nos efforts pour servir le Seigneur, la Vérité et les frères.

L’exemple de Paul

L’apôtre Paul, en parlant de lui-même, fournit un exemple à tous les disciples de Jésus à travers l’Age de l’Evangile, en disant : « Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous ; et ce qui manque aux souffrances de Christ, je l’achève en ma chair, pour son corps, qui est l’Eglise » (Colossiens 1:24). L’apôtre ne veut pas dire que le sacrifice du Christ n’était pas efficace et qu’il nécessitait des sacrifices et des souffrances supplémentaires. Ce qu’il dit plutôt, c’est que le Christ, tête et corps, doit souffrir (1 Corinthiens 12:12). Puisque la tête, le Christ Jésus, a déjà souffert, la souffrance qui reste « après » est celle de l’église. La souffrance doit être vécue par chaque membre pour ses épreuves et son développement.

La souffrance de Paul au nom des frères est bien documentée. Nous pensons spécialement au récit de 2 Corinthiens 11:26-30. Il raconte ici avoir été battu de verges, avoir été lapidé, avoir fait naufrage : « Fréquemment en voyage, j’ai été en péril sur les fleuves, en péril de la part des brigands, en péril de la part de ceux de ma nation, en péril de la part des païens, en péril dans les villes, en péril dans les déserts… dans le travail et dans la peine, exposé à de nombreuses veilles, à la faim et à la soif, à des jeûnes multipliés, au froid et à la nudité. Et, sans parler d’autres choses, je suis assiégé chaque jour par les soucis que me donnent toutes les Eglises… S’il faut se glorifier, c’est de ma faiblesse que je me glorifierai ! »

Toutes ces expériences ont été provoquées seulement à cause de l’activité de Paul prêchant la bonne nouvelle du royaume et s’efforçant de servir les frères. Elles sont intervenues à la suite de ce qu’il a pratiqué « le bien envers tous » lorsque l’occasion s’est présentée (Galates 6:10). Ceux qui s’opposaient à Paul se vantaient souvent des difficultés qu’ils avaient surmontées grâce à leurs propres forces. Paul a dit, cependant, que s’il fallait se glorifier, il se glorifierait des choses qui démontrent sa soumission complète au Seigneur. Son manque de confiance en sa propre force ou son jugement, et le fait de savoir que c’était le Seigneur qui a toujours gagné la victoire, étaient des choses que Paul pouvait acclamer joyeusement. Bien que nous ne serons probablement jamais tenus de supporter et de souffrir comme il l’a fait, les mêmes principes qu’il a illustrés à cet égard s’appliquent à nous.

Autres exemples

Dans Hébreux 12:1, l’apôtre Paul dit que nous sommes « environnés d’une si grande nuée de témoins ». Dans cette déclaration, il fait référence à tous les merveilleux exemples de foi qu’il vient d’énumérer dans le chapitre précédent. Ces merveilleux héros de la foi étaient des témoins de Dieu dans le sens où ils parlaient des choses dont Dieu leur demandait de parler, même si le message était le plus souvent impopulaire.

Le témoignage qu’ils ont donné dans certains cas voulait dire la torture et même la mort. Dans ces épreuves, cependant, ils ont démontré leur foi en Dieu, ne comptant pas sur leurs propres forces, mais « n’acceptèrent point de délivrance » (Hébreux 11:34). Leur attitude a été mieux exprimée par les trois jeunes Hébreux, qui ont dit : « Voici, notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ta main, ô roi. Sinon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as élevée » (Daniel 3:17,18).

En raison de leur fidélité sous la contrainte et des épreuves résultant de leur témoignage envers Dieu, et en proclamant le message qui était pour ce temps ou cette époque, ils espéraient une « meilleure résurrection ». Ils étaient appelés amis de Dieu, et leur foi leur fut imputée à justice (Hébreux 11:35 ; Jacques 2:23 ; Romains 4: 3).

L’apôtre nous dit que ces hommes fidèles de Dieu sont des exemples pour nous, car nous sommes aussi des témoins de Dieu. C’est notre mission de diffuser le message pour ce temps et cette période, qui est la bonne nouvelle du royaume. Pour les forces des ténèbres établies, ceci est un message impopulaire et nous apportera des épreuves et des persécutions. Cependant, dans ces épreuves nous devons regarder à Jésus, notre précurseur et exemple, qui « a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché » (Hébreux 4:15). « Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l’âme découragée » (Hébreux 12:3).

Jusqu’à la mort

L’apôtre indique que nos afflictions et nos souffrances ne sont pas des choses temporaires, mais qu’elles continueront jusqu’à ce que notre course se termine dans la mort (Hébreux 12:4). Paul ajoute ensuite que cela ne devrait pas nous surprendre, parce que le prophète a prédit ces choses, en disant : « Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, Et ne perds pas courage lorsqu’il te reprend car le Seigneur châtie celui qu’il aime » (Hébreux 12:5,6). L’idée de châtiment dans ces versets est plus correctement comprise comme étant celle d’une leçon ou d’un entraînement. Dieu permet que certaines épreuves viennent sur nous quand il voit que nous en avons besoin. Ces expériences ont pour but de nous former et de nous assister dans le développement du fruit et des grâces de l’esprit. En effet, poursuit l’apôtre, si nous n’avons pas ces expériences, nous sommes donc des enfants illégitimes (verset 8).

Au verset 11 du même chapitre, l’apôtre déclare : « Tout châtiment semble d’abord un sujet de tristesse, et non de joie ; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice » (Hébreux 12:11). Ces expériences d’entraînement sont les épreuves et les souffrances qui arrivent à chaque membre du corps de Christ, épreuves destinées à inculquer à notre esprit les fruits paisibles de la justice. Ce fruit résulte de notre « exercice » approprié par ces expériences difficiles. Par elles, nous sommes rendus plus mûrs, complets et spirituellement sains, c’est-à-dire plus semblables à Christ.

Après avoir souffert

Revenant aux premiers versets de notre étude, Pierre résume ses pensées : « Le Dieu de toute grâce, qui vous a appelés en Jésus-Christ à sa gloire éternelle, après que vous aurez souffert un peu de temps, vous perfectionnera lui–même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables » (1 Pierre 5:10). La conclusion de l’apôtre est que de telles expériences, dans la mesure où elles nous procurent un exercice, auront un effet bénéfique sur notre caractère chrétien. En nous montrant fidèles dans les épreuves et les tests, nous serons plus fermement établis, et en même temps notre foi sera fortifiée et établie.

Ce processus, dit l’apôtre, commence par une base d’humilité et de soumission à la main puissante de Dieu. Cela exige que nous lui fassions part de tous nos soucis, car c’est lui le grand porteur de notre fardeau. Cela signifie également que nous serons toujours attentifs et vigilants dans notre combat contre Satan et ses forces du mal, sachant que si nous y résistons, aucun mal ne peut nous arriver en tant que Nouvelles Créatures.

Nous comprenons également que, comme Jésus et tous les autres croyants consacrés, nous devons être testés et éprouvés à travers les expériences d’entraînement aux épreuves, aux difficultés et à la souffrance. Par toutes ces choses, le « Dieu de toute grâce » achèvera son travail en nous et nous « exaltera » en « temps voulu ».

Par conséquent, redoublons d’efforts pour être fidèles à notre vœu de consécration, afin que nous puissions récolter les bénédictions éternelles résultant de notre humble soumission quotidienne à la volonté de Dieu.

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