Dieu a promis un Seigneur juste

Verset clé : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule ; on l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. » Esaïe 9:5 (ou verset 6 suivant les versions)

Texte choisi : Esaïe 9:2 à 7

La promesse du plus grand don de Dieu en faveur de l’humanité mourante fut faite pendant la période correspondant à l’Ancien Testament. Il s’agissait de la venue de l’unique fils engendré de Dieu, le Messie, Jésus-Christ qui s’est présenté à la nation d’Israël pour être son roi lors de son Premier Avènement.

Notre Seigneur fut la lumière du monde pendant son ministère personnel en Galilée. « Le peuple qui marchait dans les ténèbres voit une grande lumière ; sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre de la mort, une lumière resplendit. Tu rends le peuple nombreux, tu lui accordes de grandes joies ; il se réjouit devant toi, comme on se réjouit à la moisson, comme on pousse des cris d’allégresse au partage du butin. » (Esaïe 9:2 et 3).

De même, pendant tout l’Âge de l’Évangile, ceux qui ont suivi ses traces en se consacrant furent les représentants de cette même lumière en annonçant la promesse du royaume de justice pendant laquelle les conditions actuelles de péché, de maladie, de souffrance et de mort disparaîtront.

À part les membres de l’église de Christ, la nation d’Israël et pratiquement toute l’humanité, ont été aveuglées sous l’influence de Satan et privées de la splendide vision du salut, lequel, comme mentionné en 2 Corinthiens 4:4 et Hébreux 2:9. Cela a été rendu possible grâce au sacrifice de la vie de notre fidèle Sauveur qui a souffert en tant qu’homme de la mort au calvaire.

Tout au long de son histoire, l’humanité a été accablée par le poids du péché et de l’iniquité existant dans la société ; mais elle sera soulagée de ce fardeau quand commencera le royaume de justice, dès que sera au complet l’épouse de Christ dont l’exaltation sera de régner avec le Seigneur.

« Or, nous savons que, jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement. Et ce n’est pas elle seulement ; mais nous aussi, qui avons les prémices de l’Esprit, nous aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. » (Romains 8:22 et 23).

C’est dans un langage symbolique que la Bible annonce que toutes les mauvaises institutions seront détruites et que l’humanité sera purgée des vestiges de l’erreur quand entrera en vigueur le royaume de Dieu sous la juste autorité de Christ (Esaïe 9:5).

Notre verset clé mentionne les nombreux titres qui désignent Christ et son corps, lequel doit, avec lui, participer à l’œuvre d’établissement des lois et des règles qui seront en vigueur pendant ce règne de justice. Assurément, ces titres, tels « Admirable », « Conseiller », « Dieu Puissant », « Père Éternel » et « Prince de Paix », devraient susciter en nous l’exaltation puisque nous attendons dans peu de temps l’établissement de ce royaume décrit au verset 7 :

« Donner à l’empire de l’accroissement, et une paix sans fin au trône de David et à son royaume, l’affermir et le soutenir par le droit et par la justice, dès maintenant et à toujours : voilà ce que fera le zèle de l’Éternel des armées. »

Dieu fut l’architecte de ce merveilleux plan de salut mais ce fut Jésus, le Messie qui exécuta honorablement les desseins éternels du Père. Dans sa première lettre aux Corinthiens, chapitre 15 versets 24 à 28, l’Apôtre précise que, quand toutes ces glorieuses dispositions seront parvenues à leur achèvement, tout l’honneur et la glorification reviendront au Créateur éternel.

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