L’action d’un roi pour une veuve

Verset clé : « Le roi interrogea la femme et elle lui fit le récit. Puis le roi lui donna un eunuque, auquel il dit : Fais restituer tout ce qui appartient à cette femme, avec tous les revenus du champ, depuis le jour où elle a quitté le pays jusqu’à maintenant. » (2 Rois 8 : 6)

Textes choisi : 2 Rois 8 : 6

Notre leçon est tirée de la suite du récit qui se trouve en 2 Rois 4 : 8 à 37, quand Élisée ramena à la vie le fils d’une femme sunamite. Après ce miracle, le prophète avait informé la femme qu’une famine allait sévir sur les terres d’Israël pendant sept ans. Elle suivit l’ordre qu’il lui avait donné de partir, elle et sa maison, au le pays des Philistins jusqu’à ce que la famine soit finie. En 2 Rois 8, versets 1 et 2 nous lisons qu’elle quitta la maison qui lui appartenait en Israël.

À la fin des sept ans, de retour en Israël, elle constata que sa maison, la terre et ce qu’elle possédait avaient été repris par d’autres en son absence ; au verset 3 nous lisons qu’elle « alla implorer le roi au sujet de sa maison et de son champ ». Bien que le nom du roi ne soit pas mentionné, il semble qu’il se soit agi de Joram, roi d’Israël. Il apparaît selon le récit que la femme se rendit auprès du roi providentiellement, juste au moment même où il s’entretenait avec Guéhazi qui était serviteur d’Élisée. Or Guéhazi rapportait justement au roi Joram tous les merveilleux miracles faits par son maître, en l’occurrence comment Élisée avait ramené à la vie le fils d’une sunamite. C’est à ce moment précis que cette même femme, accompagnée de son fils arriva auprès du roi pour l’implorer au sujet de sa maison et de son champ. Guéhazi s’exclama alors avec enthousiasme : « O roi, mon seigneur, voici la femme, et voici son fils qu’Élisée a fait revivre » (voir verset 5).

Il est facile d’imaginer la stupéfaction de tous ceux qui étaient présents (la femme, son fils, le serviteur d’Elisée et le roi) quand furent évoqués ces événements qui avaient eu lieu de nombreuses années auparavant. Notons qu’Élisée n’était pas présent à cette rencontre bien qu’il fût lui-même impliqué dans l’histoire qui les rassemblait devant le roi. D’après notre verset clé, dès que la femme eut terminé son récit, le roi Joram nomma quelqu’un pour que la maison, le champ ainsi que les revenus des biens de cette sunamite lui soient tous restitués. Il ordonna aussi que l’argent gagné avec ses récoltes pendant qu’elle était partie lui soit remboursé.

Notre leçon ne se limite pas au récit d’une histoire qui finit bien ; elle illustre particulièrement bien les bénédictions du futur royaume de Christ ici sur terre. Le retour à la vie du fils de la femme mentionné précédemment correspond au moment où toute l’humanité ressuscitera. Jésus a parlé de ce temps-là en Jean 5:28 et 29, quand « tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, et en sortiront. »

Le retour à la vie du fils de la femme n’est qu’une partie de l’image. La famine sur la terre d’Israël pendant sept ans est une illustration de la période pendant laquelle l’homme a globalement vécu dans une famine (symbolique) de vérité et de justice, dès la chute de nos premiers parents à cause du péché. De même que la femme quitta Israël pour demeurer dans le pays d’un des ennemis d’Israël, l’homme ayant perdu la faveur divine à cause de l’entrée du péché dans le monde, a dû quitter Eden et a séjourné dans une terre dominée par le « prince de ce monde », Satan.

L’histoire se conclut glorieusement par la restitution de la maison, des terres et de ce qui appartenait à la femme. Cela nous montre que « ce qui était perdu » (mentionné en Luc 19:10) sera accordé à l’homme dès la fin de la période de famine de justice dans le monde présent, c’est à dire pendant la période de « rétablissement de toutes choses » mentionnée en Actes 3 : 21.

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