« Cherchez premièrement »

« Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu » (Matthieu 6:33)

Ces paroles de notre Seigneur, extraites de son sermon sur la montagne, constituent un excellent texte pour notre vie. Si nous suivons quotidiennement ces conseils clés, nous sommes absolument assurés d’être fidèles et agréables au Seigneur, d’atteindre finalement notre objectif et de recevoir notre récompense ! Il est important de nous rappeler continuellement que la recherche du royaume de Dieu et de sa justice est une priorité absolue dans notre vie.

Le Maître avait prêché à une grande multitude d’Israélites. Beaucoup l’avaient suivi dans toute la Galilée jusqu’à Jérusalem en Judée, et même au-delà du Jourdain, se rendant compte combien il était un excellent professeur au milieu d’eux (Matthieu 4:25). Ils ont vu ses œuvres merveilleuses, ont entendu ses paroles, et ont été émus au point de quitter leurs maisons et leurs familles pour le suivre partout où il a voyagé.

Mais notre Seigneur a eu des paroles spéciales qui n’étaient destinées qu’aux oreilles de ses disciples. Il est monté sur la montagne, et quand il fut parvenu au sommet, ses disciples vinrent vers lui, et il leur parla et les enseigna.

« Et, après qu’il se fut assis, ses disciples s’approchèrent de lui. Puis, ayant ouvert la bouche, il les enseigna » (Matthieu 5:1,2).

Le sermon sur la montagne comprend trois chapitres dans l’Evangile de Matthieu : du cinquième au septième. C’était le message spécial de Jésus à ses vrais disciples. Il était leur enseignant, et ces chapitres incluent des leçons importantes concernant ses nouvelles doctrines. Ce sermon n’était pas destiné aux oreilles de la multitude, ce n’était pas pour le monde, mais c’est pour vous et pour moi, car nous nous efforçons sincèrement d’être ses disciples, de même que l’étaient les disciples au temps de Jésus.

La leçon du Seigneur sur les priorités chrétiennes commence réellement avec le verset 24 de Matthieu 6. Il y déclare : « Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra [aimera moins] l’un, et aimera [plus] l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon » (Matthieu 6:24.).

Notre première réaction à cette déclaration pourrait être qu’elle ne peut aucunement faire référence à nous en tant que chrétiens, parce qu’il n’y a pas de moyen possible de haïr notre Seigneur et Maître ! Nous l’aimons. Il est notre Seigneur, notre Rédempteur !

La version Wilson’s Emphatic Diaglott donne une nuance légèrement différente de ce verset ; elle dit : « Aucun homme ne peut servir deux maîtres, … car au moins il s’occupera d’un seul et négligera l’autre ». C’est une leçon de priorités ! Le maître que le serviteur aime plus recevra son meilleur service, et l’autre maître recevra tout le temps et l’énergie qu’il restera au serviteur après qu’il ait bien satisfait le maître qu’il préfère. C’est impossible pour quiconque de bien servir deux maîtres, en leur donnant à la fois une attention et un service complets.

L’expression « au moins » dans la Diaglott, traduit l’idée que le serviteur essaie réellement de bien servir les deux maîtres, mais qu’il est impossible d’atteindre cet objectif. Nous ne pouvons tout simplement pas servir deux maîtres. Les choses qu’un maître souhaite que nous fassions pour lui seront, sans aucun doute, en contradiction avec les souhaits de l’autre. Et si ce n’est pas le cas, nous ne pouvons toujours pas obéir à l’appel des deux en même temps.

Dans la vie d’un chrétien, il arrive un moment où il doit décider qui il servira. Est-ce qu’il servira Dieu ? Ou servira-t-il Mammon ? Une fois qu’il a décidé de servir le Seigneur, il devient son seul Maître et doit être servi pleinement. Nous ne pouvons pas diviser notre service entre plusieurs maîtres, et être encore des serviteurs fidèles à notre seul Seigneur.

Qui pourrait être cet autre maître, qui essaie de nous faire devenir ses serviteurs ? Notre réponse initiale à cette question serait indubitablement : notre grand adversaire, Satan. Mais il semble que, dans cette leçon, Jésus transmette plus particulièrement la pensée que notre propre chair, avec ses désirs de maîtriser notre vieille nature, est un formidable adversaire.

Mammon - Satan - qui, de toute évidence, se prépare à s’emparer de nous, est le maître concurrent. Ce mot « mammon » signifie simplement « richesses ou richesses terrestres ». L’acquisition de la richesse, apportant de la facilité et du plaisir à notre chair, est en effet très tentante à contempler, bien qu’elle soit diamétralement opposée à la nature sacrificielle de la vie d’un chrétien. Par conséquent, il existe un état de guerre constante entre la « nouvelle créature », la recherche des choses spirituelles, et la « vieille nature » qui cherche constamment les choses terrestres, qu’elles soient bonnes ou qu’elles soient mauvaises.

L’apôtre Jacques a quelque chose à dire sur ce sujet. Ses paroles sont peu nombreuses, mais très succinctes : « c’est un homme irrésolu, inconstant dans toutes ses voies » (Jacques 1:8). Une personne instable est une personne sur laquelle nous ne pouvons pas compter. Une personne irrésolue serait certainement peu fiable, non seulement pour les autres, mais même pour elle-même. Elle ne peut pas décider qui elle veut servir ou comment elle souhaite les servir !

Ce n’est certainement pas un trait que nous trouvons chez notre Seigneur Jésus, et ce ne devrait certainement pas être une caractéristique trouvée chez les disciples de Jésus. Si nous sommes irrésolus, nous sommes des serviteurs qui n’apportons pas de services valables.

Les paroles de Matthieu 6:24 préparent le développement du reste du chapitre. Après avoir déclaré sans équivoque qu’aucun homme ne peut servir deux maîtres, et après cette déclaration avec les mots : « Vous [les disciples qui me suivent] ne pouvez pas servir [à la fois] Dieu et Mammon », Jésus poursuit en nous donnant quelques illustrations puissantes.

Il nous aide à comprendre comment nous devons considérer la satisfaction des objectifs charnels et des ambitions dans notre vie. Nulle part on nous dit qu’il n’est pas bon de satisfaire les besoins de notre chair. Mais ce que nous ne devons pas faire, c’est permettre que l’acquisition de richesses terrestres - ou de possessions - puisse devenir plus importante que l’acquisition de trésors spirituels.

La leçon de notre grand Maître est que, si nous nous détournons de la voie du sacrifice, en accordant plus d’attention à notre vie terrestre et à nos biens que nous ne le faisons pour notre vie spirituelle, cela constituerait des actes répréhensibles de notre part.

Dans les versets suivants, Jésus a donné plusieurs des illustrations concernant le manger et le boire, et la façon d’être habillé, toutes liées à nos besoins d’êtres humains (Matthieu 6:25-32). Tout le monde a besoin de nourriture et de boisson pour subvenir à sa vie. Nous trouvons les vêtements essentiels pour nous protéger et nous tenir au chaud. Nous avons besoin d’un abri contre les intempéries. Immédiatement, nous voyons qu’en utilisant ces exemples simples, Jésus ne nous dit pas que nous, nous n’avons pas à pourvoir ces choses. Mais c’est la priorité que nous accordons à les obtenir qui est la leçon importante.

Notre Seigneur Jésus a déclaré « C’est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? » (Matthieu 6:25). L’expression « Ne vous inquiétez pas » pourrait aussi bien être traduite par : « Ne vous laissez pas distraire ». Ne laissez pas les choses terrestres vous distraire de ce qui est le plus important. Qu’est-ce qui est plus important, ce que vous mangez ou buvez, ou quels vêtements mettent en valeur votre corps ? Ou est-ce que la vie que vous possédez, et votre façon de vivre, sont plus importantes ?

« Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans des greniers ; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? » (Matthieu 6:26). Les oiseaux sont une merveilleuse illustration de la foi. Ils sont si minuscules et impuissants. Ce sont de belles créatures aériennes, ils ont des plumes aux couleurs vives et des manières ravissantes. Mais ils ne peuvent pas montrer de la force, comme un lion ou un tigre, et dominer un autre animal pour assurer sa nourriture. Ils doivent compter sur ce que le Seigneur leur fournit pour manger. Et bien qu’ils ne se soient pas anxieux au sujet de leur prochain repas, ils reçoivent une provision abondante de leurs besoins : graines, baies et insectes : « Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? »

Parfois dans une famille de plusieurs enfants, la mère peut paniquer si elle manque de lait ! Ou même pire, si elle manque de lessive pour le lavage du linge ! De temps à autre, les choses insignifiantes de la chair peuvent devenir excessivement importantes, et peuvent mobiliser le meilleur de nous. De temps en temps nous devenons un peu soucieux au sujet des besoins terrestres.

Notre maître continue les questions « Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ? » (Matthieu 6:27). Il savait que nous, pauvres créatures humaines fragiles, nous nous inquiéterions de toutes sortes de choses ! Ces soucis nous nuiront, et ne nous aideront pas. En tant que chrétiens nous devrions en particulier nous rappeler que notre vie a été donnée au Seigneur. Nous ne nous appartenons pas, nous avons été achetés à un grand prix, et nous sommes précieux à ses yeux. Il n’est pas du tout convenable que nous devenions soucieux au sujet de n’importe quoi, parce que nous avons mis tous nos soucis dans les mains du Seigneur, et nous savons qu’il pourvoira au-delà de ce que nous pourrions le faire nous-mêmes, à nos besoins.

Puis Jésus nous a donné une autre illustration qui remet à sa bonne place un autre besoin terrestre. L’homme aujourd’hui, aussi bien que dans les siècles passés, attache de l’importance à l’habillement élégant. C’est un symbole de statut social, et une personne de valeur est souvent jugée par la façon dont elle est habillée avec distinction. Mais le seigneur a demandé : « Et pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement ? Considérez comment croissent les lis des champs : ils ne travaillent ni ne filent ; cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux. Si Dieu revêt ainsi l’herbe des champs, qui existe aujourd’hui et qui demain sera jetée au four, ne vous vêtira-t-il pas à plus forte raison, gens de peu de foi ? » (Matthieu 6:28-30).

Chaque printemps les fleurs sauvages poussent à profusion, elles fleurissent dans un arc-en-ciel complet de couleurs ; elles sont admirablement et délicatement formées, et l’homme ne fait rien pour les faire croitre. Dieu fournit le soleil et la pluie qui les nourrit, et elles tapissent le paysage de leur gloire. Pas même le Roi Salomon, le plus sage et un des hommes les plus riches au monde, aurait pu se vêtir plus glorieusement !

Une robe longue était tout ce que notre Seigneur Jésus possédait quand il est allé pour mourir. Mais elle était belle, et bien faite ; certainement elle était blanche et immaculée. Aujourd’hui, au moins dans ce pays, chacun possède plus d’un costume pour l’habillement, plus d’une robe, aussi pauvres qu’ils puissent être ! Et combien Dieu nous vêtira-t-il plus richement quand nous aurons été fidèles à notre appel. « Toute resplendissante est la fille du roi dans l’intérieur du palais ; Elle porte un vêtement tissu d’or. Elle est présentée au roi, vêtue de ses habits brodés, Et suivie des jeunes filles, ses compagnes, qui sont amenées auprès de toi » (Psaumes 45:13,14), c’est une description de la jeune mariée, l’épouse de l’agneau.

Il est intéressant de noter la référence que Jésus fait relativement aux préoccupations pour les besoins matériels, en indiquant que cette inquiétude est due à un manque de foi. Il est certain que celui qui montre une anxiété excessive au sujet des choses terrestres leur accorde trop de valeur, et montre un manque de foi et d’appréciation pour les sujets de nature spirituelle bien plus importants. Fixer des mauvaises priorités dans la vie est un indicateur clair de posséder seulement « peu de foi ».

« Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas » (Hébreux 11:1). Si nous sommes distraits par l’accumulation de trésors terrestres, comment allons-nous réussir dans la recherche après les trésors spirituels ? Comme un homme ne peut pas servir deux maîtres, il ne peut pas non plus avoir en même temps comme buts prioritaires le gain des trésors terrestres et spirituels !

Concluant cet argumentaire, Jésus continue en disant : « Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas : Que mangerons-nous ? Que boirons-nous ? De quoi serons-nous vêtus ? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin » (Matthieu 6:31-33).

Parfois dans nos pensées nous limitons les providences de Dieu aux aspects spirituels dans notre vie. Et il n’y a aucun doute qu’elles sont de loin la part la plus importante de notre vie. Mais Dieu organise, satisfait et dirige aussi bien les besoins temporels de notre vie. Par conséquent nous ne devons pas estimer que nous devons être inquiétés et prendre soin de nos besoins, ou des besoins de notre famille par nous-mêmes, laissant dans les mains de Dieu le soin des besoins spirituels.

Non, il réalise la nécessité d’avoir un travail, une maison, de la nourriture, et des vêtements, et il prend les dispositions suffisantes pour que nous ayons ce dont nous avons besoin. Cette pensée est exprimée avec de si beaux mots dans le verset 34, qui dit : « Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:34).

Il y a les gens dans le monde qui sont « des planificateurs compulsifs ». Ils prévoient tout dans leur vie entière sur des mois ou des années à venir ! Mais nous ne savons pas ce qui peut arriver demain pour bouleverser tous nos plans les plus précis. Il vaut bien mieux attendre patiemment les instructions du Seigneur, et suivre sa direction jour après jour.

Notre but dans la vie - vers lequel tous nos plans devraient être dirigés - est d’assurer notre appel et notre élection, d’être fidèles, d’être obéissants au Seigneur, pour effectuer nos vœux de consécration.

Le verset trente-trois est le thème que nous développons (Matthieu 6:33) : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus » L’accent est sur le mot « premièrement ». Ceci signifie non seulement premièrement dans le temps, mais premièrement par ordre d’importance.

Le royaume des cieux est notre espoir. C’est l’espoir de la création entière gémissante. Nous recherchons comme règles « la gloire, l’honneur, et l’immortalité » dans ce royaume merveilleux.

Nous cherchons le royaume des cieux parce que nous nous languissons de voir Dieu, pour être avec lui, pour partager sa communion, et la communion de son cher fils.

Nous cherchons le royaume des cieux parce que nous désirons avoir la communion fraternelle éternelle avec d’autres qui ont ce même espoir que nous.

Nous cherchons le royaume des cieux parce que nous avons un désir énorme de bénédictions sur toutes les familles de la terre.

Nous cherchons le royaume des cieux parce que nous voulons être employés par Dieu dans les âges d’éternité quels que soient les plans et desseins qu’il a en réserve pour son grand univers.

Mais sans aucun doute, le motif qui résume le mieux la raison pour laquelle nous cherchons le royaume des cieux, c’est ce que notre Seigneur Jésus a déclaré à son sujet en Jean 17:1 : « Père, l’heure est venue ! Glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie ». C’est notre motif le plus élevé pour chercher le royaume de Dieu : que nous puissions, si nous sommes fidèles, glorifier Dieu d’une façon parfaite et bien plus efficace que nous pouvons le faire à l’heure actuelle.

Non seulement Jésus dit que nous devons chercher premièrement le royaume des cieux, mais nous devons également chercher sa droiture, sa piété, et nous savons que ceci doit être accompli si nous voulons atteindre le royaume des cieux. Aucun ne sera digne de vivre éternellement dans le royaume de justice à moins qu’ils ne soient justes eux-mêmes. À l’heure actuelle nous sommes des êtres imparfaits, qui avons besoin d’être vêtus au bon moment avec la robe de justice du Christ pour couvrir nos imperfections.

Comment cherchons-nous la justice ? De la même façon que nos corps humains ont besoin de nourriture, de boisson, de vêtements, et d’un abri, de la même façon nous avons un grand besoin de nourriture et de boisson spirituelles, de vêtements, et d’un abri. En Jean au sixième chapitre nous lisons ces paroles de Jésus : « Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif » (Jean 6:35).

Cette image symbolique indique à quel point il est nécessaire de nous approprier son message, son modèle, son sacrifice, son sang précieux. Nous devons être couverts de sa robe de justice, et nous devons la broder pour ajouter à sa beauté en développant les fruits et les grâces du saint Esprit dans notre comportement. C’est ce que signifie « manger » et « boire » le pain et l’eau de la vie.

Nous sommes assurés que « toutes ces choses [nécessaires] vous seront données par-dessus » (Matthieu 6:33), si nous cherchons d’abord le royaume des cieux et sa justice. Dieu veillera à ce que nous ayons tout ce qui est nécessaire dans la vie, de sorte que nous puissions le servir. La Diaglott dit que toutes ces choses nous seront « données en supplément », ce qui laisse à penser en grande abondance. Combien notre Dieu est généreux !

Les questions suivantes se présenteront comme un petit test que nous pouvons nous appliquer à nous-mêmes sur la façon dont nous avons correctement fixé dans l’ordre nos priorités dans notre vie. Si nous répondons « oui » à l’une de ces six questions, nous devons avoir recours à quelques remèdes, qui sont suggérés par les saintes écritures après les questions :

1  Avons-nous un désir de choyer nos corps charnels ? Romains 7:18

2  Est-ce que nous mobilisons beaucoup d’heures ou de moyens à alimenter les choses terrestres ? Ephésiens 5:16,17

3  Est-ce que nos esprits sont habituellement orientés vers les besoins charnels, réels ou perçus ? Romains 8:5-14

4  Ressentons-nous un certain mécontentement si l’un de ces besoins perçus n’est pas satisfait ? 1 Timothée 6:6-8 ; Philippiens 4:11

5  Avons-nous le désir d’accumuler de la richesse ou des possessions temporelles ? 1 Timothée 6:10,17

6  œuvrons-nous à prolonger notre vie humaine autant que possible ? Matthieu 16:24,25 ; Jean 12:25

Dans les questions ci-dessus il n’y a pas d’intention de nous décourager, mais c’est plutôt un outil simple et utile pour mesurer le progrès que nous accomplissons en gardant nos cœurs étroitement en accord avec le modèle que le Seigneur a placé devant nous. Nous devrons tous avoir recours à certains des « remèdes » de temps en temps pour maintenir en ligne notre nature humaine.

En conclusion de ce sermon sur la montagne, Jésus a fait un résumé en disant :

« C’est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont jetés contre cette maison : elle n’est point tombée, parce qu’elle était fondée sur le roc » (Matthieu 7:24,25).

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