« Il vous aime et prend soin de vous »

« Ne le sais-tu pas ? Ne l’as-tu pas appris ? C’est le Dieu d’éternité, l’Eternel, qui a créé les extrémités de la terre ; il ne se fatigue point, il ne se lasse point ; on ne peut sonder son intelligence. Il donne de la force à celui qui est fatigué, et il augmente la vigueur de celui qui tombe en défaillance. Les adolescents se fatiguent et se lassent, et les jeunes hommes chancellent ; mais ceux qui se confient en l’Eternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles ; ils courent, et ne se lassent point, ils marchent, et ne se fatiguent point. » (Esaïe 40:28-31)

L’apôtre Pierre a écrit : « Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous » (1 Pierre 5:7). Qu’ils sont rassurants les nombreux textes de l’Ecriture qui affirment que notre bon Père céleste, Créateur du ciel et de la terre, prend abondamment soin de son peuple ! Il est tout-puissant et ne se lasse jamais. Il veille sur nous, et son oreille est toujours ouverte à nos cris d’aide en cas de besoin. Il ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans l’intégrité, et qui se sont entièrement consacrés à son service (Psaume 84:11).

L’homme a été créé à l’image de Dieu, mais nous ne le comprenons pas comme une image corporelle. Cependant, afin que nous puissions saisir dans une certaine mesure les capacités illimitées du Créateur, les Écritures se réfèrent à ses divers sens de la vue, de l’ouïe, de l’odorat, etc.

Grâce à cette forme de langage, nous pouvons comprendre que notre Père céleste pénètre nos sentiments, et est sensible à tous nos besoins, et par ses capacités illimitées, prendra soin de nous. Le psalmiste a demandé : « Celui qui a planté l’oreille n’entendrait–il pas ? Celui qui a formé l’œil ne verrait-il pas ? » (Psaumes 94:9).

Il « voit » et « entend » effectivement son peuple. Dans le Psaume 34:16, nous lisons : « Les yeux de l’Eternel sont sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leurs cris ». Et encore : « Quand les justes crient, l’Eternel entend, et il les délivre de toutes leurs détresses ; l’Eternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, et il sauve ceux qui ont l’esprit dans l’abattement. Le malheur atteint souvent le juste, mais l’Eternel l’en délivre toujours » (Psaumes 34: 18-20).

Dans le verset 8 de ce psaume, nous sommes informés que « L’ange de l’Eternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les arrache au danger ». Ceci montre l’un des moyens que le Seigneur utilise pour prendre soin de son peuple. Jésus a parlé de ces anges et a dit qu’ils « voient continuellement la face de mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 18:10). Ils ont donc une connaissance précise de la volonté du Père céleste pour chacun des membres de son peuple, et ces anges peuvent adapter les providences divines dans la vie de chacun de telle manière que sa volonté soit exactement accomplie.

Cela appelle cependant de notre part une bonne attitude de cœur et d’esprit. Le pouvoir de délivrance du Seigneur ne s’exerce qu’en faveur de ceux qui ont un « esprit contrit » et un « cœur brisé ». Les orgueilleux et ceux qui résistent à sa providence dans la vie n’ont aucune assurance que l’oreille du Seigneur soit toujours ouverte à leur cri.

Il ne faut pas non plus nous attendre à ce que le pouvoir qu’il exerce sur nous nous libère nécessairement de toutes nos épreuves et difficultés. Le Seigneur peut, dans sa sagesse, constater que certaines difficultés mentales, physiques - ou les deux - font partie des expériences dont nous avons besoin afin que nous puissions être plus pleinement développés en tant que nouvelles créatures en Jésus-Christ. Mais s’il ne nous délivre pas de ces épreuves, nous sommes assurés qu’il nous donnera la force de les supporter.

D’autre part, le peuple fidèle du Seigneur est assuré de la délivrance ultime de toutes ses afflictions, la délivrance qui sera la leur dans la première résurrection. Il est donc important qu’en nous rendant compte des providences du Seigneur dans notre vie, nous considérions la délivrance finale, qui est le point de vue du Seigneur. Il ne travaille pas en nous simplement pour accomplir ce qui pourrait être son bon plaisir pour aujourd’hui ou pour demain. Plus particulièrement, il nous prépare à la gloire future si, fidèles, nous avons le privilège de vivre et de régner avec le Christ.

L’Apôtre Paul a présenté le point de vue approprié à ce sujet lorsqu’il a écrit « Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire » (2 Corinthiens 4:17). Si nous avons l’esprit contrit et si nous sommes totalement soumis à la façon dont le Seigneur travaille en nous, nous nous rendrons compte aussi que quelles que soient nos épreuves, elles sont en réalité considérées comme des « légères afflictions » par rapport au « poids éternel de gloire » qu’elles produisent en nous. Et le Seigneur sait comment façonner notre apprentissage pour accomplir son but dans notre vie en tant que nouvelles créatures.

Dans le Psaume 101:6, nous lisons : « J’aurai les yeux sur les fidèles du pays, pour qu’ils demeurent auprès de moi ; celui qui marche dans une voie intègre sera mon serviteur ». Ici encore, il nous est rappelé que c’est uniquement ceux qui servent fidèlement le Seigneue qui sont l’objet de son attention spéciale. Ceux-ci - déclare le Seigneur - « peuvent demeurer avec moi ».

Qu’elle est précieuse cette pensée que si nous nous efforçons avec toute notre force de connaître et de faire la volonté du Seigneur, cela signifie que nous demeurerons avec lui dans le secret de sa présence. Et après tout, c’est là que nous serions enchantés de toujours être. Le psalmiste parlait de demeurer « sous l’abri du Très-Haut » et de reposer « à l’ombre du Tout Puissant » (Psaumes 91:1).

La connaissance de Dieu

L’amour de Dieu pour son peuple et son attention sur lui peuvent apparaitre dans une lumière plus merveilleuse quand nous considérons sa prescience. Dans le Psaume 139:16, nous lisons : « Quand je n’étais qu’une masse informe, tes yeux me voyaient ; et sur ton livre étaient tous inscrits les jours qui m’étaient destinés, avant qu’aucun d’eux existât ».

Dans ce psaume David a déclaré qu’il était « une créature si merveilleuse » (139:14). Il est tout à fait possible que David représente ici Jésus, tête de son église, qui est son corps, et que les « membres » connus d’avance, avant même qu’ils aient été « façonnés », soient les membres du corps de Christ.

En tout cas, que la référence soit au corps naturel, ou à Christ et aux membres de son corps, l’enseignement est le même en ce qu’elle révèle la sagesse infinie du Créateur. Il est toujours capable de connaître d’avance le résultat des œuvres puissantes qu’il se propose d’accomplir.

Cela ne détruit pas non plus notre libre morale. Nos esprits limités ne pouvaient déterminer ce qu’un autre ferait demain, à moins que nous ne dirigions ses actions, et l’obligions à suivre une certaine voie. Mais Dieu est capable de savoir ce que nous ferons sans diriger nos actions. C’est parce que son « œil » est capable de discerner ce qui va bien au-delà de notre compréhension.

Le mieux que nous puissions faire est de comprendre la signification de ce qui se passe dans notre vie aujourd’hui et les expériences par lesquelles nous sommes passés hier, et même ici notre compréhension est assez limitée. Cependant, beaucoup de membres du peuple du Seigneur peuvent regarder en arrière dans leur vie et remarquer la merveilleuse manière par laquelle le Seigneur a dirigé leur vie quotidienne, souvent même avant qu’ils ne le connaissent. Et cela est encore plus vrai de sa merveilleuse providence puisque nous nous sommes consacrés à faire sa volonté.

Qu’il est merveilleux de se rendre compte que la sagesse du Seigneur était en train de pourvoir à nos affaires, même à l’époque où nous étions attirés par lui, alors que nous n’avions pas encore une connaissance précise de lui, de son plan et de ses desseins pour nous ou pour le monde.

Oui, nous pouvons retracer sa direction qui nous a mis en contact avec la Parole de vérité, avec Jésus et avec les frères. Et après avoir nous-mêmes fait une consécration complète pour faire sa volonté, sa providence dans notre vie a été encore plus exceptionnelle. Réaliser cela, c’est renforcer notre foi, car il est facile de croire que celui qui nous a conduits et bénis dans le passé continuera à le faire, et que les ténèbres qui nous entourent aujourd’hui seront, en temps voulu, dissipées, et encore une fois le doux sourire de sa présence sera révélé.

Nous pouvons lire en Proverbes 15:3 : « Les yeux de l’Eternel sont en tout lieu, observant les méchants et les bons ». Ceci est très réconfortant, car nous sommes assurés que, peu importe où nous sommes ou quelle est notre situation, le Seigneur « voit » à la fois le bien et le mal. C’est-à-dire qu’il connaît les circonstances qui nous sont favorables en tant que nouvelles créatures, et qu’il voit les influences mauvaises qui sont disposées contre nous.

Cela signifie que Dieu est toujours conscient des difficultés auxquelles nous sommes confrontés et de tous les efforts que l’adversaire peut entreprendre pour entraver notre progression sur le chemin étroit. Nous avons été assurés maintes et maintes fois dans sa Parole que Dieu utilisera son pouvoir pour empêcher que le mal nous assaille en tant que nouvelles créatures.

L’expérience de David de la connaissance de Dieu

Dans les moments où notre foi pourrait ne pas être aussi forte qu’elle devrait l’être, nous pourrions temporairement nous demander si le Seigneur est vraiment au courant de la complexité de nos épreuves, et s’occupe effectivement de nous dans chaque situation.

Mais nous avons l’assurance de sa Parole qu’il « voit » en tout lieu, et comprend toutes les situations, et qu’il est capable de prendre abondamment soin de nous indépendamment de ce que peuvent être les circonstances. Comme c’est merveilleux ! Nous savons aussi qu’il s’occupera de nous si nous continuons à marcher fidèlement dans le chemin étroit, et à nous confier entièrement à lui.

David, l’homme selon le cœur de Dieu, a été assuré que Jéhovah était avec lui dans chaque événement de sa vie. Il a écrit :

« Eternel ! Tu me sondes et tu me connais, tu sais quand je m’assieds et quand je me lève, tu pénètres de loin ma pensée ; tu sais quand je marche et quand je me couche, et tu pénètres toutes mes voies. Car la parole n’est pas sur ma langue, que déjà, ô Eternel ! tu la connais entièrement. Tu m’entoures par derrière et par devant, et tu mets ta main sur moi. Une science aussi merveilleuse est au-dessus de ma portée, elle est trop élevée pour que je puisse la saisir. Où irais-je loin de ton esprit, et où fuirais-je loin de ta face ? Si je monte aux cieux, tu y es ; si je me couche au séjour des morts, t’y voilà. Si je prends les ailes de l’aurore, et que j’aille habiter à l’extrémité de la mer, là aussi ta main me conduira, et ta droite me saisira. Si je dis : Au moins les ténèbres me couvriront, la nuit devient lumière autour de moi ; même les ténèbres ne sont pas obscures pour toi, la nuit brille comme le jour, et les ténèbres comme la lumière » (Psaumes 139:1-12).

David souligne magnifiquement l’amour et le soin qu’a Dieu pour nous, quels que soient la situation et le lieu dans lesquels nous pourrions nous trouver. Peu importe où nous sommes, même si nous craignons que nos erreurs nous aient éloignés de notre Père céleste et de ses soins, nous pouvons toujours être assurés qu’il nous guide et qu’il nous soutient quand nous demandons pardon et la voie à suivre.

Si les conditions semblent sombres autour de nous et que nous sommes incertains de la direction dans laquelle nous devrions aller, nous pouvons être assurés que l’obscurité est comme la lumière pour notre Père céleste. Il n’est jamais dans la confusion à cause des situations de notre vie qui nous semblent si complexes, et qui peuvent nous déconcerter et nous rendre perplexes.

Nous savons que notre Dieu connaît et comprend tous nos besoins. Il est compatissant à tous nos maux et nos douleurs, qu’il s’agisse de douleurs corporelles ou de douleurs du cœur. Nous ne pouvons peut-être pas « voir » sa main immédiatement dans chaque circonstance changeante de la vie, mais par la foi nous pouvons savoir que sa providence nous dirige, sa forte puissance nous soutient, et « Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir » (1 Corinthiens 10:13).

L’expérience de Job

Dans le récit concernant Job, nous avons un merveilleux exemple de foi dans l’amour et le soin de Dieu pour nous. Job ne comprenait pas pourquoi le Seigneur avait permis que de telles expériences sévères viennent sur lui. Tout ce qu’il avait dans sa vie, qu’il estimait et qu’il avait accepté comme lui ayant été donné par l’Éternel, a été enlevé, même sa santé. Job ne comprenait pas cela, mais il continuait de croire que le Seigneur savait tout, et qu’il dirigerait ses épreuves pour son bien.

En parcourant ces profondes ombres de douleur, Job expliqua sa recherche de Dieu, en disant : « Mais, si je vais à l’orient, il n’y est pas ; si je vais à l’occident, je ne le trouve pas ; est-il occupé au nord, je ne puis le voir ; se cache-t-il au midi, je ne puis le découvrir. Il sait néanmoins quelle voie j’ai suivie ; et, s’il m’éprouvait, je sortirais pur comme l’or » (Job 23: 8-10).

C’est une description merveilleusement vraie des épreuves que Dieu permet de subir à tous ceux qui lui sont fidèles. Le but est qu’elles servent à tester notre fidélité au Seigneur et notre foi, lui qui sait exactement ce qui est le mieux pour nous en tant que nouvelles créatures.

Combien avons-nous tous cherché notre Père céleste dans les épreuves qui sont venues sur nous ! Job dit qu’il a regardé dans toutes les directions, décrivant symboliquement ses tentatives de comprendre le sens des calamités qui lui étaient survenues, et pourquoi son Dieu, en qui il avait confiance et qu’il avait servi fidèlement, les avait permises.

Au moment où Job subissait ces épreuves sévères, il ne comprenait pas leur signification. Il n’a pas « trouvé » Dieu. Mais l’ancrage de la foi de Job était sûr. Il était persuadé que bien qu’il ne puisse voir Dieu au travers de ses épreuves, le Seigneur pourrait le voir, et sa conclusion était : « Il sait néanmoins quelle voie j’ai suivie ; et, s’il m’éprouvait, je sortirais pur comme l’or ». Il savait que Dieu le mettait à l’épreuve et comprenait tout sur sa détresse, et que s’il maintenait sa foi et son intégrité, il surmonterait l’épreuve et sortirait pur comme l’or (Job 23: 8-10).

Job se confia au Seigneur, bien qu’il ne comprenne pas pourquoi Dieu avait dirigé les événements de telle sorte qu’il en soit si durement éprouvé. La foi de Job lui permettait d’être convaincu que l’amour et le soin de Dieu à son égard étaient manifestés dans sa vie, même si son propre raisonnement le conduisait à croire autrement. L’apôtre Pierre a décrit une telle situation comme « l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable qui cependant est éprouvé par le feu » (1 Pierre 1:7).

La raison pour laquelle nous pouvons faire confiance au Seigneur et croire qu’il prend soin de nous, indépendamment des circonstances qui pourraient indiquer autre chose, est notre foi en sa capacité à voir au-delà du présent immédiat et donc à façonner nos expériences de manière à accomplir le but ultime qu’il a pour nous dans son grand plan des âges.

Et quand nous nous souvenons que le dessein de Dieu est que nous cherchions à atteindre « l’honneur, la gloire et l’immortalité » (Romains 2: 7) et un lieu d’héritage commun avec le Christ dans son royaume, nous nous rendons compte que les épreuves du temps présent ne sont pas dignes d’être comparées aux gloires de l’avenir.

Et puisque le Seigneur les utilise pour éprouver notre fidélité à son égard, et pour travailler en nous les fruits pacifiques de la justice, nous nous réjouirons dans son amour et sa sagesse qui les permet, et continuerons à croire qu’il prend soin de nous dans toutes les vicissitudes de la vie.

Le psalmiste écrivait : « L’œil de l’Eternel est sur ceux qui le craignent, sur ceux qui espèrent en sa bonté, afin d’arracher leur âme à la mort et de les faire vivre au milieu de la famine » (Psaume 33:18,19). Il y a peu de choses ou aucune dans ce présent monde mauvais qui soit favorable à la subsistance et à la croissance du peuple de Dieu comme de nouvelles créatures en Jésus-Christ (Galates 1:4). On pourrait bien dire qu’en tant que nouvelles créatures en Jésus-Christ, nous sommes entourés de conditions de famine qui, sans l’amour et le soin apportés par le Seigneur, mèneraient à notre mort.

Notre expérience de la connaissance et du soin que Dieu prend pour nous

Notre Bon Père céleste veille sur tous nos intérêts et met en place toutes les dispositions pour nous délivrer de la mort dont il n’y aurait pas d’éveil. Il donne « la nourriture au temps convenable » dans sa Parole (Matthieu 24:45).

Il assure la communion et le réconfort de son peuple. Il fournit des expériences adaptées qui serviront le mieux pour accomplir son dessein divin. Il peut retourner des circonstances défavorables en favorables pour la nouvelle créature, si nous mettons notre confiance en lui et continuons à lui permettre d’œuvrer en nous, conformément à sa volonté et à agir selon son bon plaisir.

Le fait que nous nous sentions faibles et inadaptés face à nos tâches donne simplement à notre Père céleste l’occasion d’utiliser son puissant pouvoir à notre égard. Comme le dit notre texte de référence : « Il donne la puissance aux faibles ».

Quand Paul a prié pour que son « écharde dans la chair » lui soit retirée et que sa demande n’a pas été accordée, il l’a accepté car c’était la volonté de Jéhovah, expliquant que le Seigneur lui avait dit : « Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse ». Paul a ajouté : « Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi » (2 Corinthiens 12: 7-9).

Il est indiqué par le texte de notre thème que même ceux qui par nature sont habituellement forts, deviennent parfois faibles et fatigués, et que « Même les jeunes gens s’évanouiront et se lasseront, et les jeunes gens tomberont ». Ainsi est-il souligné que, même ceux qui pourraient être enclins à penser qu’ils sont forts, ne le sont pas vraiment quand il s’agit de marcher dans le chemin étroit, car en réalité aucun n’est capable de maintenir sa fidélité au Seigneur et son zèle pour sa cause sans l’aide divine.

Il y a trop de forces opposées contre les enfants de Dieu pour qu’ils puissent supposer qu’ils peuvent gagner la lutte, si ce n’est en se confiant au Seigneur, et en se tournant à tout moment vers lui pour obtenir sa grâce et son aide.

Quelle bénédiction dans l’assurance que donne le prophète : « Mais ceux qui se confient en l’Eternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles ; ils courent, et ne se lassent point, ils marchent, et ne se fatiguent point » (Esaïe 40:31). En effet, quelle bénédiction que le privilège de se confier dans le Seigneur, de savoir qu’à sa manière et en son temps il donnera de la force, sachant qu’assurément il nous aime et prend soin de nous dans toutes les circonstances de la vie.

Assurément parfois, les soins qui nous semblent difficiles peuvent, et sont habituellement, des preuves de son amour, car il connaît nos besoins mieux que nous. Il veillera à ce que lorsque l’amertume nous atteint, ce besoin soit fourni. Il fournit aussi la douceur qui remplit de joie notre cœur et notre vie.

L’apôtre Paul nous a exhortés à considérer Jésus, « qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l’âme découragée » (Hébreux 12:3). Nous savons que notre Père céleste a aimé son Fils Jésus. Nous savons que Jésus n’a jamais déplu à son Père, et pourtant il a souffert. Il a été permis qu’il soit mis à mort sur la croix du Calvaire. Le Père ne le délivra pas de ces épreuves, mais il lui donna la force de les supporter.

Nous devons penser à lui, et nous rappeler sa prière dans laquelle il a affirmé que le Père nous a aimés comme il l’a aimé (Jean 17:23-26).

Réjouissons-nous de la richesse de l’amour du Père, et ne faiblissons pas lorsque son amour permet des épreuves difficiles à supporter, car il sait ce qui nous convient le mieux.

« Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? » dit Jésus à Pierre quand il a eu peur du vent fort qui tourbillonnait autour d’eux. Et à quelle vitesse ce vent s’est calmé quand le moment est venu ! (Matthieu 14: 22,33).

Il en est de même avec les orages dans notre vie. Ils ne peuvent pas nous nuire, mais devraient seulement nous aider à augmenter notre foi quand nous considérons la puissance du Seigneur qui nous porte à travers ces tempêtes de l’âme.

Que notre foi continue à croître dans l’amour et le soin que le Père prend de nous, nous permettant de lui faire pleinement confiance jusqu’à ce qu’il nous guide tout le long du chemin vers ce havre de repos parfait et de paix au-delà du voile.

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