« L’œuvre de la foi »

« C’est pourquoi aussi nous prions continuellement pour vous, afin que notre Dieu vous juge dignes de la vocation, et qu’il accomplisse par sa puissance tous les desseins bienveillants de sa bonté, et l’œuvre de votre foi, pour que le nom de notre Seigneur Jésus soit glorifié en vous, et que vous soyez glorifiés en lui, selon la grâce de notre Dieu et du Seigneur Jésus-Christ » (2 Thessaloniciens 1:11,12)

Tout au long des siècles, il y a eu des différences d’opinion quant à la valeur relative de la foi et des œuvres dans la vie de ceux qui cherchent à suivre les traces de Jésus.

Cependant, selon le témoignage des Ecritures, aucun de ces segments de la vie chrétienne ne peut exister sans l’autre. Dans notre texte d’ouverture, l’apôtre Paul parle de « l’œuvre de la foi », en répétant des paroles qu’il avait écrites dans sa première lettre aux frères Thessaloniciens. Il est évident par ses paroles, que Paul croyait et enseignait qu’une foi vivante en Dieu et sa Parole se manifesterait dans les œuvres, et en outre, que toutes les œuvres chrétiennes acceptables doivent être le signe de la croissance de la foi.

Nous sommes habitués à penser à Abraham comme à un homme d’une foi exceptionnelle, mais la raison pour laquelle nous savons qu’il avait la foi, c’est parce qu’il l’a démontré par ses œuvres. Jacques écrivit : « Abraham, notre père, ne fut-il pas justifié par les œuvres, lorsqu’il offrit son fils Isaac sur l’autel ? Tu vois que la foi agissait avec ses œuvres, et que par les œuvres la foi fut rendue parfaite. Ainsi s’accomplit ce que dit l’Ecriture : Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice ; et il fut appelé ami de Dieu. Vous voyez que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement » (Jacques 2:21-24, Wilson’s Emphatic Diaglott).

Paul a également observé la vie de foi d’Abraham, en déclarant : « C’est par la foi qu’Abraham, lors de sa vocation, obéit et partit pour un lieu qu’il devait recevoir en héritage, et qu’il partit sans savoir où il allait » (Hébreux 11: 8). Ici, l’œuvre qui a démontré la foi d’Abraham était son obéissance en quittant son propre pays et son foyer, et en partant pour un lieu inconnu.

Une façon brève d’expliquer que l’œuvre de foi d’Abraham, c’est qu’il a obéit. Quand nous considérons tout ce qui a été impliqué, nous pouvons, cependant, bien comprendre pourquoi le Seigneur était si satisfait de lui. Combien d’entre nous quitteraient leur foyer, leur famille et leurs amis, et entreprendraient une mission dans l’inconnu, avec la seule assurance que Dieu leur montrerait où aller et ce qu’il voulait qu’il soit fait ?

La foi de Moïse

Paul dit aussi : « C’est par la foi que Moïse, devenu grand, refusa d’être appelé fils de la fille de Pharaon, aimant mieux être maltraité avec le peuple de Dieu que d’avoir pour un temps la jouissance du péché, regardant l’opprobre de Christ comme une richesse plus grande que les trésors de l’Egypte, car il avait les yeux fixés sur la rémunération. C’est par la foi qu’il quitta l’Egypte, sans être effrayé de la colère du roi ; car il se montra ferme, comme voyant celui qui est invisible » (Hébreux 11: 24-27).

L’œuvre de foi de Moïse a été son abandon des richesses de l’Égypte et de la haute position qu’il y occupa, et de lier son sort à celui de ses compatriotes, qui étaient alors en défaveur auprès du Pharaon. Moïse a fait cela au péril de sa vie, et par conséquent a dû fuir l’Egypte. Il alla au pays de Madian, où il fut séparé de son peuple pendant quarante ans.

Moïse n’a pas oublié ses frères, et il n’a pas oublié Dieu, qui avait fait de si merveilleuses promesses à son père Abraham. Quand Dieu lui apparut au buisson ardent, Moïse prêta attention aux instructions qui lui étaient données. Ses années d’exil ont eu un effet sur Moïse. Il n’était plus aussi sûr de lui-même que lorsqu’il se leva et tua un Egyptien quarante ans plus tôt parce qu’il persécutait un de ses frères (Exode 2:11-15 ; 3:1-10 ; Actes 7:22-34).

C’était une bonne chose cependant, car le Seigneur ne peut pas utiliser ceux qui pensent qu’ils sont capables par leur propre sagesse et leur force. En effet, une œuvre importante de la foi est de réaliser sa propre insuffisance, et la nécessité de s’appuyer sur Dieu pour sa grâce et son assistance dans chaque expérience de la vie.

Dans le cas de Moïse, il a d’abord hésité, en demandant : « Qui suis-je, pour aller vers Pharaon, et pour faire sortir d’Egypte les enfants d’Israël ? » (Exode 3:11). Il a également affirmé qu’il « n’avait pas la parole facile », mais « la bouche et la langue embarrassées » (Exode 3:11 ; 4:10) et qu’il était incapable d’approcher Pharaon et de demander la libération de ses frères.

Dieu a promis à Moïse qu’il pourvoirait à tous ses besoins, même pour désigner son frère Aaron comme son porte-parole. Avec ces assurances, Moïse a obéi à l’appel du Seigneur pour cette tâche difficile, et pendant quarante ans il s’est appliqué avec diligence, non seulement en délivrant les Israélites d’Egypte, mais en les amenant à la frontière même de la Terre Promise.

Peut-être personne n’a rendu de service à la cause divine qui ait été plus difficile que l’œuvre de foi accomplie par Moïse pendant les quarante dernières années de sa vie.

D’autres œuvres de foi

Commençant par Hébreux 11:32, Paul nous présente une liste de ceux qui, nombreux dans les temps anciens, ont prouvé leur foi par leurs œuvres. Il parle de « Gédéon, de Barak, de Samson, de Jephthé, de David, de Samuel, et des prophètes, qui, par la foi, vainquirent des royaumes, exercèrent la justice, obtinrent des promesses, fermèrent la gueule des lions, éteignirent la puissance du feu, échappèrent au tranchant de l’épée, guérirent de leurs maladies, furent vaillants à la guerre, mirent en fuite des armées étrangères. Des femmes recouvrèrent leurs morts par la résurrection » (Hébreux 11:32-35).

Il convient de noter que, dans cette liste de ceux qui ont démontré leur foi par leurs œuvres, le Seigneur a visiblement récompensé ceux qui ont ainsi prouvé leur fidélité. Gédéon a été vainqueur dans la bataille contre les Madianites, alors que, par la direction de Dieu, son armée fût réduite à trois cents hommes. Barak, un autre juge en Israël, a été vainqueur dans la bataille, grâce à l’aide du Seigneur. Samson a reçu la force d’accomplir ce que Dieu voulait qu’il fasse. Jephthé, un autre juge d’Israël, a eu ses efforts couronnés de succès.

De même, David a démontré sa foi par ses œuvres. Combien le Seigneur l’a merveilleusement béni, en commençant par sa première action de combattre contre le géant, Goliath, et de le détruire.

Samuel, le dernier des juges d’Israël, a été confronté à de nombreuses tâches difficiles, mais par la foi il a relevé ces défis et combien Dieu a béni sa longue vie de service.

Ils ont été guidés par la puissance du Seigneur, dans des œuvres par lesquelles, Paul dit qu’ils ont démontré leur foi par la conquête de royaumes, l’exercice de la justice, l’obtention des promesses, et la gueule des lions fermée.

Cette dernière déclaration est une référence à Daniel, qui continuait à prier Dieu chaque jour, comme à son habitude, bien que le roi ait décrété que quiconque prierait autrement que par lui devait être jeté dans une fosse aux lions. Daniel savait quel serait le prix de la loyauté envers son Dieu, mais il persistait à accomplir son œuvre de foi et a été jeté dans une fosse aux lions. Le Seigneur envoya un ange et le délivra, mais Daniel ne savait pas à l’avance que ce serait le cas (Daniel 6:1-22).

L’expression « éteignirent la puissance du feu » est une référence aux trois jeunes Hébreux qui défiaient l’édit du roi babylonien et n’adoraient pas la grande statue qu’il avait édifiée. Ce faisant, ils ne savaient nullement quel serait le résultat de la décision personnelle qu’ils avaient prise. Ils dirent au roi : « Voici, notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ta main, ô roi. Sinon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as élevée ».

Ici l’œuvre de la foi a été le refus d’adorer une statue d’un roi païen, en dépit de la menace de mort s’ils ne le faisaient pas. Dieu a récompensé la foi des trois Hébreux en les délivrant miraculeusement de la fournaise ardente (Daniel 3: 16-27).

D’autres, dit Paul, échappèrent au tranchant de l’épée, guérirent de leurs maladies, furent vaillants à la guerre, mirent en fuite des armées étrangères. Dans certains cas, les morts ont même été réanimés. Nous ne pouvons peut-être pas identifier tous les individus mentionnés ici, mais la parole indique que le Seigneur a visiblement béni chacun d’eux en récompense du travail de leur foi.

« D’autres » durent souffrir

« D’autres, poursuit Paul, subirent les moqueries et le fouet, les chaînes et la prison » (Hébreux 11:36). Cette liste se poursuit jusqu’au verset 38, et tous ceux qui sont mentionnés durent souffrir. Contrairement à Daniel et aux trois Hébreux, Dieu ne les a pas délivrés.

Néanmoins, ils lui ont été loyaux et ont accompli fidèlement l’œuvre qui se présentait à eux, même si cela leur a coûté beaucoup de souffrances et finalement la mort. L’une des leçons importantes que nous a apporté ce qu’ont fait tous les héros de la foi cités par Paul dans Hébreux 11, est qu’une véritable œuvre de foi aura pour but de faire la volonté de Dieu, quel qu’en soit le coût.

Aucun des membres du peuple du Seigneur ne peut savoir d’avance quelles expériences ils peuvent être appelés à endurer de par leur fidélité à la volonté et à l’œuvre de Dieu. Une foi victorieuse dira que cela ne fait aucune différence, que c’est notre privilège de faire confiance et d’obéir, quel que soit le résultat actuel de toute œuvre (Proverbes 3:5,6 ; Romains 8:28).

Si tel est le cas, nous verrons que certains de nos jours peuvent paraître être bénis, et d’autres subiront la détresse et la souffrance. L’acceptation humble de telles expériences, cependant, éclairera nos jours et les rendra « doux, soumis dans la douleur », comme exprimé par le poète.

Notre travail actuel de la foi

L’œuvre de Dieu sur la terre au cours de l’âge évangélique actuel a été la sélection et le développement de ceux qui doivent être associés à Jésus dans le royaume en tant que son « épouse » (2 Corinthiens 11:2 ; Apocalypse 19:7 ; 21:9). La préparation pour être cette future épouse du Christ nous a appelés à annoncer l’Évangile et à consacrer notre vie au service du Seigneur.

Ces œuvres de la foi ont commencé à la Pentecôte, mais avant cela, Jésus a jeté les bases de cette œuvre par sa propre fidélité en prêchant l’Evangile du royaume, et en illustrant par les nombreux miracles qu’il a accomplis ce que ses bénédictions signifieront pour le peuple.

Comme Jésus - associé au peuple de son temps, maudit et mourant à cause du péché - il a fallu une foi forte pour croire aux promesses de son Père céleste selon lesquelles les bénédictions du prochain royaume messianique atteindraient l’humanité et les rendraient à la perfection de l’esprit et du corps.

Quoi qu’il en soit Jésus avait cette foi, et cela lui a permis de sortir jour après jour pour prêcher l’Evangile du royaume. Cette œuvre de foi coûtait pour le Maître, non seulement en termes de fatigue, mais aussi parce qu’elle provoquait l’inimitié des dirigeants religieux de son temps envers lui. Ils l’ont interrogé, ridiculisé, tenté et l’ont persécuté, finalement jusqu’à la mort.

Les ténèbres sataniques ont toujours détesté la lumière qui émane de Dieu par sa Parole et son peuple (Jean 3:19,20). Au temps de Jésus, les opinions et les traditions des hommes avaient une influence majeure dans les esprits et les cœurs de ceux qui s’opposaient à lui.

Il en a été ainsi tout au long de l’âge. Beaucoup de ceux qui enseignent de servir la cause du Christ ont été très en colère quand d’autres montrent que beaucoup de leurs théories ne s’harmonisent pas avec les enseignements de la Bible.

Tel a été le cas au temps de Jésus, tout au long de la période évangélique et maintenant à la fin de l’âge.

La fidélité de Jésus

A la fin du ministère de Jésus, il a été arrêté et amené devant Caïphe, le souverain sacrificateur. Il interrogea Jésus sur ses disciples et sur sa doctrine. « Jésus lui répondit : J’ai parlé ouvertement au monde ; j’ai toujours enseigné dans la synagogue et dans le temple, où tous les Juifs s’assemblent, et je n’ai rien dit en secret. Pourquoi m’interroges-tu ? Interroge sur ce que je leur ai dit ceux qui m’ont entendu ; voici, ceux-là savent ce que j’ai dit » (Jean 18: 19-21).

Combien Jésus a accompli sans relâche son œuvre de foi ! Dans la plupart des endroits où il a prêché, il a rencontré l’opposition. Il était sans doute souvent fatigué, comme lorsqu’il a dit à ses disciples : « Venez à l’écart dans un lieu désert, et reposez-vous un peu. Car il y avait beaucoup d’allants et de venants, et ils n’avaient même pas le temps de manger. Ils partirent donc dans une barque, pour aller à l’écart dans un lieu désert » (Marc 6:31,32).

Jésus, cependant, n’a pas trouvé un repos pourtant bien nécessaire. Une foule l’a suivi jusqu’au « lieu désert » en faisant le voyage autour du lac tout en regardant le bateau au large pour savoir où il allait accoster.

La foule était sur place quand Jésus arriva. A-t-il renvoyé ces gens en expliquant qu’il était venu se reposer et ne voulait pas être dérangé ? Le récit indique clairement autre chose ; quand Jésus est sorti de la barque, il « vit une grande foule, et fut ému de compassion pour eux, parce qu’ils étaient comme des brebis qui n’ont point de berger ; et il se mit à leur enseigner beaucoup de choses » (Marc 6:33,34).

Bien que Jésus soit fatigué, il n’a pas renoncé mais a plutôt profité de cette merveilleuse occasion de prêcher l’Evangile. Voici un autre exemple de la façon dont le travail de la foi peut coûter parfois. Le récit n’indique pas combien de temps Jésus a prêché à cette multitude, mais il dit : « Comme l’heure était déjà avancée, ses disciples s’approchèrent de lui, et dirent : Ce lieu est désert, et l’heure est déjà avancée ; renvoie-les, afin qu’ils aillent dans les campagnes et dans les villages des environs, pour s’acheter de quoi manger » (Marc 6:35,36).

Aussi fatigué qu’il fût, Jésus n’accepta pas cette suggestion de renvoyer la multitude. Au lieu de cela, il a envoyé ses disciples recueillir de petites provisions de nourriture qu’ils avaient à portée de main, et par un miracle, une autre œuvre de foi, il a multiplié quelques pains et des poissons suffisamment pour nourrir la multitude, qui comptait environ cinq mille personnes. Jésus a personnellement remis la nourriture à ses disciples pour qu’ils servent le peuple (Marc 6:37-44).

Jésus aimait la foule, bien qu’il se soit probablement rendu compte que la plupart d’entre eux n’accepteraient le vrai Évangile du salut qu’au temps de son futur royaume, après avoir été ressuscités des morts. Pourtant, sa foi et son amour l’ont poussé à leur servir la Vérité, et aussi la nourriture matérielle, ce qui a probablement pris une grande partie du temps qu’il avait prévu pour se reposer.

Les œuvres après la Pentecôte

Le travail et le ministère de Jésus étaient préparatoires à l’œuvre de l’Age de l’Evangile, qui a commencé à la Pentecôte. Le jour de la Pentecôte, en recevant le Saint Esprit de Dieu et ensuite le don de parler en langues étrangères, nous trouvons d’abord Pierre qui réfute les accusations que les disciples étaient en état d’ébriété. Il prononça alors ce merveilleux sermon montrant que Jésus avait été ressuscité d’entre les morts et avait envoyé le Saint Esprit comme il l’avait promis de le faire avant sa crucifixion. (Actes 2).

Voici une œuvre de foi exceptionnelle, manifestée par Pierre, qui a contribué à établir l’Église primitive, ce qui a également maintenu l’opposition des dirigeants religieux contre Jésus et ses apôtres.

C’est peu de temps après la Pentecôte que Pierre et Jean ont guéri, par le Seigneur, un homme qui avait été incapable de marcher depuis sa naissance (Actes 3). Pierre a ébloui l’assistance en expliquant son miracle comme étant une leçon concernant les « temps du rétablissement de toutes choses », qui suivraient la venue de Jésus à son deuxième avènement (Actes 3:20-25). C’était un sermon merveilleux, et vraiment une œuvre de foi.

Commençant par Actes 4, nous lisons : « Tandis que Pierre et Jean parlaient au peuple, survinrent les sacrificateurs, le commandant du temple, et les sadducéens, mécontents de ce qu’ils enseignaient le peuple, et annonçaient en la personne de Jésus la résurrection des morts. Ils mirent les mains sur eux, et ils les jetèrent en prison jusqu’au lendemain ; car c’était déjà le soir » (Actes 4:1-3).

En dépit de ces circonstances, le peuple dans son ensemble qui avait entendu le message de Pierre et connaissait le miracle qui l’avait incité, fut favorablement impressionné. Les chefs religieux ont décidé qu’il ne serait pas sage de retenir les apôtres en prison, donc le lendemain matin, ils ont été libérés. Après avoir tenu un conseil en leur absence, les principaux sacrificateurs « firent placer au milieu d’eux Pierre et Jean, et leur demandèrent : Par quel pouvoir, ou au nom de qui avez-vous fait cela ? » parlant du miracle qui avait été accompli (Actes 4: 4-7).

Alors, « Pierre, rempli du Saint Esprit, leur dit : Chefs du peuple, et anciens d’Israël, puisque nous sommes interrogés aujourd’hui sur un bienfait accordé à un homme malade, afin que nous disions comment il a été guéri, sachez-le tous, et que tout le peuple d’Israël le sache ! C’est par le nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts, c’est par lui que cet homme se présente en pleine santé devant vous. Jésus est La pierre rejetée par vous qui bâtissez, et qui est devenue la principale de l’angle. Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:8-12).

Quand ces chefs virent « l’assurance de Pierre et de Jean, ils furent étonnés, sachant que c’étaient des hommes du peuple sans instruction ; et ils les reconnurent pour avoir été avec Jésus » (Actes 4:13). Jésus avait été audacieux dans son œuvre de foi, et Pierre et Jean l’avaient observé. Maintenant qu’ils suivaient ses traces comme ses disciples, par la puissance du Saint Esprit ils ont montré aussi cette même détermination pour continuer dans la même œuvre de foi, quel qu’en soit le coût.

Détermination des apôtres

Les chefs religieux parlèrent plus longuement de la question et décidèrent de donner la liberté aux apôtres, « Et les ayant appelés, ils leur défendirent absolument de parler et d’enseigner au nom de Jésus. Pierre et Jean lui répondirent : Jugez s’il est juste, devant Dieu, de vous obéir plutôt qu’à Dieu ; car nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu » (Actes 4:18-20).

En ce qui concerne Pierre et Jean, il ne pouvait y avoir de compromis. Ils ne tolèreraient rien qui puisse les dissuader de leurs œuvres de la foi.

« Après avoir été relâchés, ils allèrent vers les leurs, et racontèrent tout ce que les principaux sacrificateurs et les anciens leur avaient dit. Lorsqu’ils l’eurent entendu, ils élevèrent à Dieu la voix tous ensemble, et dirent : Seigneur, toi qui as fait le ciel, la terre, la mer, et tout ce qui s’y trouve, c’est toi qui as dit par le Saint Esprit, par la bouche de notre père, ton serviteur David :

Pourquoi ce tumulte parmi les nations, Et ces vaines pensées parmi les peuples ? Les rois de la terre se sont soulevés, Et les princes se sont ligués contre le Seigneur et contre son Oint.

En effet, contre ton saint serviteur Jésus, que tu as oint, Hérode et Ponce Pilate se sont ligués dans cette ville avec les nations et avec les peuples d’Israël, pour faire tout ce que ta main et ton conseil avaient arrêté d’avance.

Et maintenant, Seigneur, vois leurs menaces, et donne à tes serviteurs d’annoncer ta parole avec une pleine assurance, en étendant ta main, pour qu’il se fasse des guérisons, des miracles et des prodiges, par le nom de ton saint serviteur Jésus.

Quand ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla ; ils furent tous remplis du Saint Esprit, et ils annonçaient la parole de Dieu avec assurance » (Actes 4: 24-31).

Les Thessaloniciens fidèles

Nous voyons des exemples similaires de zèle et d’audace dans la vie et le ministère de tous les apôtres, ainsi que de beaucoup d’autres dans l’Église primitive.

Dans 1 Thessaloniciens 1:3, l’apôtre Paul parle des œuvres de la foi accomplies par ces frères, et il les en loue. Il développe alors ce qu’il veut dire : « Et vous–mêmes, vous avez été mes imitateurs et ceux du Seigneur, en recevant la parole au milieu de beaucoup de tribulations, avec la joie du Saint Esprit, en sorte que vous êtes devenus un modèle pour tous les croyants de la Macédoine et de l’Achaïe. Non seulement, en effet, la parole du Seigneur a retenti de chez vous dans la Macédoine et dans l’Achaïe, mais votre foi en Dieu s’est fait connaître en tout lieu, de telle manière que nous n’avons pas besoin d’en parler » (1 Thessaloniciens 1:6-8).

Quel compliment pour les frères de Thessalonique pour leur zèle dans l’œuvre de la foi, l’œuvre de proclamer l’Evangile et de faire retentir la Parole de Dieu ! Ils s’étaient occupés de cette région si complètement que Paul a constaté qu’il n’y avait vraiment pas besoin qu’il y reste, et qu’il pouvait se concentrer sur une autre région.

Paul explique que c’est l’enthousiasme fervent de ceux qui lui étaient chers à Thessalonique qui ont démontré leur foi à Dieu. C’était bien leur œuvre de foi.

Puissions-nous aujourd’hui, continuer résolument à être zélés dans cette même œuvre de foi dans toute la mesure où le Seigneur nous en donne la force et l’opportunité !

&