La Parole vivante

Verset clé : « Et quand il eut dit cela, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent dans la joie en voyant le Seigneur. » – Jean 20:20

Texte choisi : Jean 20:1-23

Notre leçon fournit des détails au sujet de la résurrection de Jésus, après sa mort. Marie de Magdala se rendit au tombeau car elle espérait oindre le corps du Maître avec des épices. Or, à son arrivée, elle trouva le sépulcre ouvert et constata que le corps du Seigneur avait disparu. Portée par un vif élan, elle s’en alla et trouva Pierre et un autre disciple, (vraisemblablement Jean). Elle leur dit : « Ils ont enlevé du sépulcre le Seigneur, et nous ne savons où ils l’ont mis » (Jean 20:2). Pierre et Jean partirent pour voir eux-mêmes ce qui en était. Ils coururent au sépulcre. Ce qu’ils virent les surprit : « Les bandes … étaient à terre » [dans le sépulcre]… Mais « le linge qu’on avait mis sur la tête de Jésus, non pas avec les bandes, » [était] « plié dans un lieu à part » (Versets 5 à 7). Bien que croyant ce qu’ils voyaient de leurs propres yeux, ils ne comprirent pas et ils s’en retournèrent chez eux. Jean fit le récit de ces événements bien plus tard. Aussi ajouta-t-il le commentaire que nous trouvons au verset 9 : « Car ils ne comprenaient pas encore que, selon l’Écriture, Jésus devait ressusciter des morts. »

En revanche, Marie resta au sépulcre pour pleurer son Maître qu’elle aimait. Soudain elle remarqua la présence de deux individus, puis réalisa que c’étaient des anges. Ils lui demandèrent pourquoi elle pleurait. Elle répondit : « Parce qu’ils ont enlevé mon Seigneur, et je ne sais où ils l’ont mis » (verset13). Ensuite elle se retourna et remarqua une personne qu’elle pensa être le jardinier du cimetière. Elle demanda s’il avait déplacé le corps.

Ce qui est mentionné au verset 16 est un des plus émouvants récits de toute la Bible : le jardinier lui dit : « Marie ! Elle se retourna, et lui dit en hébreu : Rabbouni ! c’est-à-dire, Maître ! » En fait ce « jardinier » n’était autre que Jésus ressuscité. Marie le reconnut par son intonation pour prononcer son nom : « Marie ». Elle l’avait entendu si souvent l’appeler de cette manière auparavant, pendant son ministère. C’est pourquoi une fois encore, elle reconnut sa voix à ce moment précis ; elle se rappela certainement ce qu’elle avait entendu de Jésus en prêtant une oreille attentive, chaque fois qu’il l’avait enseigné au sujet de lui, le bon Berger, lequel, comme mentionné en Jean 10:3, « … appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et … les conduit ».

Jésus dit à Marie, « Ne me touche pas ; car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu » (chapitre 20, verset 17). Jésus lui expliqua que son apparition de nouveau en chair et en os était uniquement provisoire et que bientôt il monterait vers son Père. C’est pourquoi, il ne fallait pas qu’elle touche son corps. En effet le risque était qu’elle ressente à nouveau de la déception plus tard, lors de son ascension. Il donna à Marie l’ordre de rejoindre les autres disciples au lieu de rester avec lui, et de leur dire qu’il était ressuscité. Obéissant au Maître, elle fit ce qu’il avait demandé et annonça aux disciples « qu’elle avait vu le Seigneur » (verset 18).

Le jour même, mais plus tard, dans la soirée, Jésus apparut miraculeusement aux disciples en leur disant : « que la Paix soit avec vous » (verset 19). Les mots de notre verset mémoire montrent la joie, l’allégresse de tous les disciples après avoir appris que leur Seigneur et Maître avait été ressuscité des morts. Ces mots continuent de résonner aujourd’hui pour nous : « Il est ressuscité ! » (Matthieu 28:6).

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