Le témoignage de Jésus sur la vérité

Verset clé : « Pilate lui dit: Tu es donc roi ? Jésus répondit : Tu le dis, je suis roi. Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. » – Jean 18:37

Texte choisi : Jean 18 et 19

Après avoir prié avec ses disciples dans le jardin de Gethsémané, Jésus savait que son départ était imminent. D’après le récit biblique, Judas, qui était accompagné de soldats armés recrutés par le souverain sacrificateur et les pharisiens s’approcha de lui et le trahit par un baiser. Quand Jésus leur demanda de lui indiquer qui ils cherchaient, ils répondirent « Jésus de Nazareth » . Sur quoi, il leur répondit : « C’est moi » (Jean 18:5-6).

Simon Pierre qui ne comprenait pas ce qui se passait, tenta de défendre Jésus et blessa le serviteur du sacrificateur. Le maître le reprit gentiment en disant (comme mentionné aux versets 10 et 11) : « Remets ton épée dans le fourreau. Ne boirai-je pas la coupe que le Père m’a donnée à boire ? ». Jésus savait que, pour lui, le moment était venu de donner sa vie en sacrifice en tant que Rédempteur pour l’humanité. Cette « coupe » correspondait à l’épreuve que son Père lui avait donnée. Jésus s’était engagé à la boire fidèlement jusqu’à la mort.

Les soldats le présentèrent en premier lieu aux sacrificateurs juifs Anne et Caïphe qui l’interrogèrent concernant ce qu’il avait enseigné. Jésus leur rappela qu’il n’avait jamais parlé en secret et qu’il avait prêché ouvertement dans le temple et dans les synagogues, là où les Juifs l’avaient entendu à de nombreuses reprises. Sachant que la seule intention des sacrificateurs était de le mettre à mort, Jésus n’essaya pas de leur donner des explications au sujet de ses enseignements. Il se contenta de leur dire (verset 21) : « Interroge sur ce que je leur ai dit …; voici, ceux-là savent ce que j’ai dit ». Pendant son interrogatoire, Pierre le renia à trois reprises, comme le Maître le lui avait annoncé (voir les versets 17, 18 et 25 à 27). Il fallu que Pierre ait reçu l’esprit saint à la Pentecôte (voir le chapitre 2 d’Actes) pour qu’il comprenne la signification du déroulement de ces événements qu’il vécut dans la confusion.

Ensuite, Jésus fut conduit auprès de Pilate, le gouverneur romain qui comprit tout de suite que notre Sauveur n’avait pas transgressé la loi romaine. Ainsi, s’adressant aux juifs il déclara : « Prenez-le vous-mêmes, et jugez-le selon votre loi » (Jean 18:31). Mais les Juifs lui dirent que la punition correspondant à la faute dont ils accusaient Jésus était la mort et ils ajoutèrent qu’ils n’avaient pas l’autorisation d’appliquer une telle peine.

Pilate accepta de rappeler Jésus dans la salle d’audience afin de poursuivre son interrogatoire au sujet de l’accusation qui lui était faite de se déclarer roi. Jésus ne contesta pas cette accusation mais il répondit à titre d’explication : « Mon royaume n’est pas de ce monde » (voir le verset 36). Puis, comme mentionné dans notre verset mémoire il poursuivit en précisant que c’était pour cette raison même qu’il était venu sur terre. Par son ministère, il rendit témoignage de la merveilleuse vérité le concernant, à savoir que le jour pour établir son royaume de justice et de paix sur la terre viendrait assurément.

Après avoir entendu Jésus, Pilate déclara : « Je ne trouve aucun crime en lui » (verset 38). Du point de vue de Pilate, Jésus ne constituait pas une menace pour Rome et en tout cas il n’avait pas commis de délit qui justifie la mise à mort. Mais les Juifs dirent qu’il avait blasphémé et insistèrent pour que Pilate le fasse exécuter. Pilate encouragea Jésus à se défendre mais il « ne lui donna point de réponse » (Jean 19:9). Pour finir, Pilate fit cette déclaration appropriée dont l’écho est parvenu jusqu’à nos jours : « Ecce homo/ Voici l’homme » (Jean 19:5).

&