« Christ, les prémices de la résurrection »

« Mais maintenant, Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts. » (1 Corinthiens 15:20)

Préface : Beaucoup de personnes dans le monde chrétien accordent une attention particulière à cette époque de l’année, aux épisodes et aux événements associés à la vie, au ministère, à la mort et la résurrection de Jésus-Christ. Les pages de ce numéro de l’Aurore de mars-avril de cette année mettront également l’accent sur ce thème très important.

Nous espérons que l’examen de quelques-unes des vérités merveilleuses au sujet du grand don de Dieu de son « Fils unique » va renouveler notre foi dans le dessein divin d’amener bientôt les bénédictions promises de son royaume à toute l’humanité. Puisse notre examen de ces leçons en temps opportun nous faire agir vers une plus grande fidélité dans notre marche quotidienne avec le Maître.


Le Dimanche 16 avril 2017 des millions de personnes sur la terre vont célébrer la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts. Beaucoup participeront aux cérémonies religieuses commémorant cet événement important avec respect et honneur. Certains vont aussi profiter de l’occasion pour réunir les familles pour profiter des bienfaits de la journée.

Le message contenu dans les milliers de sermons prononcés le dimanche de Pâques, donneront sans aucun doute, temporairement, une mesure d’espoir pour certains. En général, cependant, la véritable signification de la résurrection du Christ d’entre les morts ne sera pas appréciée à sa juste valeur, principalement parce qu’elle n’est pas comprise. La résurrection du « Fils unique » de Dieu est d’une importance capitale dans le grand plan des âges que le Créateur est en train de mener à bien pour la bénédiction finale de la race humaine condamnée à mourir (Jean 3:16).

Ce n’est pas une suggestion de plan, qui pourrait ou non se concrétiser. Le plan de Dieu sera mené avec succès jusqu’à son terme. Avec des plans humains, c’est différent. Beaucoup sont enclins à dire : si des lois appropriées peuvent être adoptées ; si des gens font ceci ou cela ; si les bonnes personnes peuvent être élues aux fonctions gouvernementales ; si les églises prennent un rôle plus important dans les affaires humaines ; si ceci ou cela pouvait être fait, alors le monde serait un bien meilleur endroit où vivre.

Il y a beaucoup de souffrance dans le monde d’aujourd’hui, mais ce n’est pas nouveau. Cela a été vrai dans tous les âges depuis la création. Maintenant, cependant, en plus des afflictions habituelles liées au règne du péché et de la mort, le monde traverse une période décrite prophétiquement dans les Écritures comme « une époque de détresse, telle qu’il n’y en a point eu de semblable depuis que les nations existent jusqu’à cette époque » (Daniel 12:1).

Cette détresse est dans le monde entier, et souvent les gens se demandent s’il y a vraiment un Dieu dans le ciel, et si oui, pourquoi il ne semble pas faire quelque chose pour sa création humaine souffrante. La vraie réponse à ces questions souligne la différence entre le plan de Dieu pour l’humanité et ceux de l’activité humaine déchue.

La Bible souligne que depuis que l’homme a transgressé la loi divine dans le jardin d’Eden, Dieu a fait quelque chose pour sortir ses créatures humaines de la mort, ce qui était le résultat de la transgression de l’homme. Dieu ne cherche pas à informer l’homme sur ce qu’il devrait faire au sujet de la souffrance humaine. Dieu a son propre plan qui, de siècle en siècle, et d’âge en âge, a continué à aller de l’avant vers l’achèvement. Ce plan appelle à l’élimination de toutes les souffrances humaines, y compris la destruction « du dernier ennemi … la mort » (1 Corinthiens 15:26).

La réalisation de ce plan ne se limite pas à certaines générations, mais s’applique à Adam et Eve, et à tous ceux qui ont vécu depuis cette époque. Dieu aime sa création humaine depuis ceux qui ont vécu avant le déluge, tout autant qu’il aime les peuples d’aujourd’hui et, en fait, chaque génération intermédiaire.

Lorsque nous lisons que « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle », cela se réfère à l’amour de Dieu pour l’ensemble de la race humaine (Jean 3:16).

L’expérience du mal

Dieu a vu la nécessité pour toute l’humanité de connaître les résultats terribles du péché. Son dessein était que la terre soit remplie de sa création humaine. Cela devait être accompli par le biais de la procréation : « Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre », a-t-il demandé à Adam et Eve (Genèse 1:28). Dieu a permis à nos premiers parents de transgresser sa loi. Il savait que l’expérience du mal serait la meilleure façon de créer en eux une volonté déterminée à résister au péché et à marcher dans les voies de la justice.

Dieu savait que cette expérience du mal serait bénéfique à toutes ses créatures humaines, de sorte qu’il a laissé le péché et la mort continuer à travers les âges. Il le permettra jusqu’à ce qu’un nombre suffisant soient nés pour remplir correctement la terre. Puis il va intervenir au profit de l’humanité souffrante.

Cette disposition ne suggère pas que Dieu s’est désintéressé de ses créatures humaines. Il a continué à aimer les hommes, et, à travers tous les âges Il a préparé leur délivrance du péché et de la mort.

Promesses de la Parole de Dieu

L’accomplissement du plan de Dieu se reflète dans les nombreuses promesses de sa Parole, en commençant par la Genèse pour conclure avec le livre de l’Apocalypse.

Lors de la condamnation à la mort de nos premiers parents, Dieu dit à Satan symbolisé par le serpent, que la postérité de la femme lui écraserait la tête, et que celle-ci lui blesserait le talon (Genèse 3:15).

Ce langage est très vague. Cependant, à la lumière du déroulement qui suit du plan de Dieu, nous constatons que ces paroles au serpent sont une référence à la destruction finale de Satan et du mal, ce qui va se produire à la suite de l’œuvre sacrificielle du Christ.

Dans Apocalypse 20:1,2, la postérité dont il est parlé dans la Genèse est désignée comme un « ange », et est vue « descendre du ciel » et saisissant « le serpent ancien, qui est le diable et Satan » et qui est lié pour mille ans. Il est également parlé de cette période de mille ans comme le règne du Christ (Apocalypse 20:4,6).

Les bénédictions pour l’humanité en raison des mille ans de règne du Christ sont représentées plus loin dans ce chapitre et le suivant de l’Apocalypse. Ces bénédictions vont si loin que les morts sont considérés comme « sortant » de « l’abîme [grec : Hadès, ce qui signifie la tombe] » dans le but d’être ramenés à la faveur et la communion avec Dieu (Apocalypse 20:12-15 ; et 21:1-4).

Une fois que cette œuvre glorieuse commencera, les peuples ne demanderont plus pourquoi Dieu ne fait pas quelque chose pour la souffrance humaine.

« Postérité » promise à Abraham

Après le déluge, Dieu a fait une merveilleuse promesse à Abraham, qui a révélé encore une fois son intention de faire quelque chose à propos de la souffrance humaine. Dieu dit à Abraham que par sa « postérité », il bénirait toutes les nations de la terre (Genèse 12:3 ; 22:18). Quand Abraham a démontré sa foi et sa loyauté par la volonté d’offrir son fils Isaac en sacrifice Dieu a confirmé sa promesse par un serment (Hébreux 6:13-18).

En confirmant la promesse, Dieu a dit à Abraham que sa postérité « possédera la porte de ses ennemis » (Genèse 22:17). Dans les temps anciens, lorsque les villes ont été entourées de remparts pour la protection contre les ennemis, ceux qui possédaient ou avaient le pouvoir sur les portes dirigeaient effectivement les villes. Par conséquent, la promesse de Dieu laissait entendre que la postérité d’Abraham serait semblable à un héros conquérant.

Ainsi, la pensée du sacrifice, comme dans l’offrande de son fils Isaac, et l’idée de domination, ont toutes deux été associées à la promesse du Père céleste à Abraham. Tout au long de l’Ancien Testament et dans le Nouveau Testament, les promesses de Dieu continuent d’insister sur ces deux aspects du plan divin de salut.

Pacificateur et souverain

Quand Jacob, le petit-fils d’Abraham, approchait de la mort, il distribua des bénédictions à ses fils : sa « postérité » naturelle. Sa bénédiction sur Juda se fit sous la forme d’une prophétie concernant la venue de ce grand souverain impliqué dans la promesse faite à son grand-père.

Jacob s’y réfère comme à la venue du « Schilo » qui signifie tranquillité ou quelqu’un de pacifique, et a dit que vers lui se ferait « le rassemblement [hébreu: l’obéissance] du peuple » (Genèse 49:8-12). Il a également parlé de celui qui sortirait de Juda comme un « lion ». Le peuple hébreu était en Egypte à ce moment-là, dans le gouvernement égyptien un lion symbolisait le droit de gouverner. Par conséquent, nous avons à nouveau la pensée d’un législateur associé à la postérité promise.

Dans Esaïe 52:10, ce souverain qui doit venir est désigné comme le « bras saint » de l’Eternel. La promesse est que ce « bras » sera découvert « aux yeux de toutes les nations ; et toutes les extrémités de la terre verront le salut de notre Dieu ». Dans le chapitre suivant de la prophétie d’Esaïe, il est révélé que ce « bras de l’Eternel » doit d’abord être sacrifié, « amené comme un agneau à l’abattoir » que son pouvoir doit attendre jusqu’à ce que son œuvre de sacrifice soit accomplie (Esaïe 53:1,7).

Une prophétie de la naissance de la « postérité » de la promesse est relatée dans Esaïe 9:6,7, où nous lisons : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule ; On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. Donner à l’empire de l’accroissement, Et une paix sans fin au trône de David et à son royaume… : Voilà ce que fera le zèle de l’Eternel des armées ».

La montagne symbolique du Royaume

Quand Israël est devenu un royaume, ses rois ont régné du mont Sion littéral à Jérusalem. Ce fut un gouvernement théocratique où les rois successifs représentaient Dieu, et on a dit d’eux qu’ils étaient assis sur « le trône du Seigneur » (1 Chroniques 29:23).

Dans les promesses d’un royaume à venir dont ont parlé les prophètes, Dieu a utilisé le terme « montagne de Sion » pour symboliser le royaume messianique. D’autres fois, les prophètes de Dieu en ont parlé simplement comme de la « montagne de l’Eternel des armées » (Joël 2:32 ; Abdias 17,21 ; Michée 4:2,7 ; Zacharie 8:3). En effet elles sont rassurantes les nombreuses promesses concernant « la montagne de Sion » et « la montagne de l’Eternel ».

Dans une telle prophétie, nous lisons : « L’Eternel des armées prépare à tous les peuples, sur cette montagne, un festin de mets succulents, un festin de vins vieux, de mets succulents, pleins de moelle, de vins vieux, clarifiés. Et, sur cette montagne, il anéantit le voile qui voile tous les peuples, la couverture qui couvre toutes les nations ; Il anéantit la mort pour toujours ; Le Seigneur, l’Eternel, essuie les larmes de tous les visages, Il fait disparaître de toute la terre l’opprobre de son peuple ; Car l’Eternel a parlé. En ce jour l’on dira : Voici, c’est notre Dieu, en qui nous avons confiance, Et c’est lui qui nous sauve ; C’est l’Eternel, en qui nous avons confiance ; Soyons dans l’allégresse, et réjouissons-nous de son salut ! ». (Esaïe 25:6-9).

Le prophète Daniel prévoit également la mise en place de cette « montagne de l’Eternel ». Dans l’interprétation de Daniel du rêve de Nébucadnetsar, dans lequel le roi de Babylone a vu une image humaine avec une tête d’or, la poitrine et les bras d’argent, le ventre et les cuisses d’airain, et les jambes de fer, il nous donne un aperçu du règne et de la chute de quatre grandes puissances païennes, en commençant par Babylone et en se terminant par Rome (Daniel 2:31-45).

Nous reconnaissons de l’interprétation du rêve faite par Daniel que la tête de l’image représentait l’empire babylonien, et que les pieds et les orteils de l’image symbolisent les divisions de l’Empire romain, le dernier des quatre grandes puissances païennes. Ces « orteils » étaient représentés dans les différents états de l’Europe avant la Première Guerre mondiale, qui a commencé en 1914.

Dans son rêve, Nébucadnetsar a vu une pierre qui « se détacha sans le secours d’aucune main, frappa les pieds de fer et d’argile de la statue » ce qui la fait tomber, et se briser en morceaux, et enfin être emportée comme « la balle qui s’échappe d’une aire en été ». Ensuite, « la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne, et remplit toute la terre » (versets 34,35).

Daniel interprète ceci pour indiquer que « dans les jours » des dirigeants représentés par les orteils de l’image « le Dieu des cieux » doit mettre en place un royaume. Cette « montagne » ou royaume du Seigneur, que Daniel a prédit, ne serait pas donnée à d’autres peuples, mais « subsistera éternellement » (verset 44).

Michée, un autre des saints prophètes de Dieu, fait également une prophétie dans laquelle le royaume du Seigneur est assimilé à une montagne : « Il arrivera, dans la suite des temps, que la montagne de la maison de l’Eternel sera fondée sur le sommet des montagnes, qu’elle s’élèvera par-dessus les collines, et que les peuples y afflueront. Des nations s’y rendront en foule, et diront : Venez, et montons à la montagne de l’Eternel, A la maison du Dieu de Jacob, Afin qu’il nous enseigne ses voies, Et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, Et de Jérusalem la parole de l’Eternel. Il sera le juge d’un grand nombre de peuples, l’arbitre de nations puissantes, lointaines. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, Et de leurs lances des serpes ; Une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, Et l’on n’apprendra plus la guerre. Ils habiteront chacun sous sa vigne et sous son figuier, Et il n’y aura personne pour les troubler ; Car la bouche de l’Eternel des armées a parlé » (Michée 4:1-4).

Jésus, l’objet de la promesse

Cette promesse - ainsi que beaucoup d’autres promesses et prophéties - a donné aux Israélites pieux et croyants une espérance certaine que Dieu devait un jour leur envoyer un grand Libérateur, celui qui devait les libérer de la domination étrangère, et les exalter à une place de choix parmi les nations. Quand Jésus est venu, quelques-uns des Israélites l’ont accepté comme le Messie de la promesse. André a dit à Pierre, son frère : « Nous avons trouvé le Messie (ce qui signifie Christ) » (Jean 1:40,41).

Tous les vrais disciples de Jésus avaient cette compréhension et cette croyance. Pour eux, Jésus était celui que Dieu avait envoyé pour accomplir toutes les merveilleuses promesses concernant une « semence », « Schilo », le « bras saint » de l’Eternel, celui qu’on « appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix ».

Ils croyaient qu’il devait être à la tête de la maison régnante de Dieu sur la montagne de Sion à Jérusalem, et celui qui devait mettre en place un royaume qui devait bénir toutes les nations avec la paix et la sécurité.

Comme Jésus a accompli son ministère, ses disciples enthousiastes sont devenus de plus en plus convaincus qu’il était bien le Messie promis. Comme il est allé prêcher concernant le royaume, en illustrant ses bénédictions par ses miracles, ils savaient que le Dieu d’Israël devait certainement être avec cet homme merveilleux.

Ils croyaient que bien qu’il ne disposait pas d’une armée, par la puissance de Dieu si évidente dans ses œuvres, Israël sous sa direction, serait en mesure de secouer le joug romain, de devenir une nation à nouveau libre, et sous leur Messie d’étendre la promesse de la « montagne » du royaume de Dieu dans le monde entier.

Seulement quelques jours avant sa mort, quand il est monté à Jérusalem sur le petit d’une ânesse, il a été salué comme roi, le « Fils de David », par une multitude de ses disciples enthousiastes (Mattieu 21:7 à 11).

Consternation et effarement

Presque sans avertissement, cependant, et contrairement aux attentes de ses disciples, Jésus fut mis à mort par ses ennemis. Ce qui semblait encore plus déconcertant pour eux était qu’il se rendit à ses ennemis, ne faisant aucun effort pour se libérer des charges portées contre lui.

Naturellement, tandis que les disciples avaient encore un espoir vacillant, ils ont estimé que le Messie mort ne pouvait pas tenir les promesses faites à son sujet. Comment Jésus pouvait-il maintenant mettre en place un royaume, ou être le Prince de la Paix ? Comment pourrait-il accomplir ne serait-ce qu’une des choses qui avaient été prédites à son sujet par les prophètes de Dieu ? Jésus était mort, et leurs attentes semblaient anéanties.

Leurs espoirs, cependant, furent bientôt ravivés. Même avant que l’impact de sa mort ait atteint la conscience des disciples, Jésus a été ressuscité des morts. Dans les jours et les semaines qui ont suivi, il leur annonça que « tout pouvoir » lui avait été donné « dans le ciel et sur la terre » (Matthieu 28:18). Ils n’ont pas pleinement compris cette fois toutes les implications de la mort de Jésus et ensuite de sa résurrection.

Grâce aux diverses apparitions qu’ils ont eues, et enfin à la venue de l’Esprit saint à la Pentecôte, les disciples sont parvenus à comprendre que Jésus devait en effet établir le royaume messianique promis depuis longtemps, et à une plus grande échelle qu’ils ne l’avaient jamais imaginé. Le Messie était non seulement vivant, mais il avait été « suprêmement élevé » à la nature divine, et il s’était « assis à la droite du trône de Dieu » (Philippiens 2:8,9 ; Hébreux 12:2).

Les disciples ont également appris qu’avant que le royaume messianique soit mis en place sur la terre, un petit troupeau de fidèles devait être choisi parmi les hommes, et préparé à vivre et à régner avec lui quand il serait de retour à son second avènement.

Ce travail a continué tout au long de l’âge de l’Evangile depuis la Pentecôte, sans que le monde en général ne le sache. Ceux qui ont demandé pourquoi Dieu ne fait pas quelque chose pour la souffrance humaine n’ont pas réalisé qu’il a préparé ces disciples du Christ pour administrer les lois d’un gouvernement qui permettra d’alléger les souffrances humaines, et même de détruire la mort elle-même (Romains 8:16-23).

En effet, Jésus est mort sur la croix du Calvaire pour prendre la place des pécheurs dans la mort, pour que toute l’humanité puisse avoir la possibilité d’être restaurée à la vie éternelle sur la terre (1 Corinthiens 15:21,22).

« Si le Christ n’avait pas été ressuscité »

A l’époque de Paul, certains ne croyaient pas que Jésus avait été ressuscité des morts. Cependant, Paul a écrit : « Et si Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine » (1 Corinthiens 15:14).

Jésus est mort pour racheter l’humanité de la mort, mais un Rédempteur mort ne pouvait pas restaurer ceux pour qui il est mort.

« Si le Christ n’est pas ressuscité » alors il n’y a pas de « postérité » de la promesse pour bénir toutes les familles de la terre, et personne pour répondre à toutes les merveilleuses promesses messianiques données par les prophètes.

« Si le Christ n’est pas ressuscité » il ne peut jamais être mis en place un royaume de paix et de justice. En effet, comme elle est importante la résurrection de Jésus dans l’accomplissement du plan de salut de Dieu !…

Paul affirme, cependant, en répétant les mots de notre texte de référence, « Mais maintenant, Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts » (1 Corinthiens 15:20). Tous les morts, les chrétiens et les non chrétiens, sont « endormis », inconscients. Même les chrétiens, qui sont « morts en Christ » sont perdus, à moins d’une résurrection des morts. (1 Corinthiens 15:18).

Notre assurance de la résurrection et de la vie future pour tous ceux qui sont morts est donc fondée sur le fait que Jésus a été ressuscité des morts.

Christ est devenu les « prémices » de ceux qui dorment, a déclaré Paul. Ensemble avec lui ses fidèles de l’Age de l’Evangile font partie de la classe des « prémices » (Jacques 1:18 ; Apocalypse 14:4). Ceux-ci sont relevés de la mort dans ce que le révélateur décrit comme « la première résurrection » (Apocalypse 20:4-6). La sélection et la formation de ceux-ci a demandé l’âge de Évangile tout entier.

En outre, avant la résurrection du reste de l’humanité, ces anciens serviteurs de Dieu, en commençant par Abel, et en allant jusqu’à Jean-Baptiste, seront ressuscités du sommeil de la mort dans ce que Paul décrit comme une « meilleure résurrection » (Hébreux 11:1-40 ; Matthieu 11:11). Ceux-ci seront établis représentants-humains « princes [gouvernants] dans tout le pays » de la classe céleste de Christ pendant le royaume messianique (Psaume 45:16).

Puis suivra le réveil général de tous les morts, « mais chacun en son rang », également rendu possible par la mort et la résurrection de Jésus (1 Corinthiens 15:23). Quel bienheureux espoir est offert au monde d’aujourd’hui épuisé et assailli par la peur !

C’est l’espoir que ce royaume glorieux de la promesse va bientôt se manifester « avec puissance et une grande gloire » pour la bénédiction de toutes les familles de la terre (Esaïe 40:5 ; Matthieu 24:30).

C’est l’espoir que la paix et la bonne volonté seront bientôt établies sur toute la terre, et que le péché, l’égoïsme, la maladie et la mort doivent être détruits.

C’est l’espoir que tous nos êtres chers qui sont morts doivent être réveillés du sommeil de la mort, pour qu’ils puissent également partager les bénédictions du royaume messianique. Tous ces espoirs, et plus, sont assurés parce que Jésus-Christ a été ressuscité des morts.

Assurément, la Bible promet qu’un jour vient où une opportunité sera offerte à tous, ce que Dieu a rendu possible, par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts.

Paul dit que Dieu « a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l’homme [Christ] qu’il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts » (Actes 17:31).

Réjouissons-nous dans ces merveilleuses vérités contenues dans la Parole de Dieu !

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