« Une nouvelle année : 2017 »

« Il arrivera, dans la suite des temps, que la montagne de la maison de l’Eternel sera fondée sur le sommet des montagnes, qu’elle s’élèvera par-dessus les collines, et que toutes les nations y afflueront. Des peuples s’y rendront en foule, et diront : Venez, et montons à la montagne de l’Eternel, à la maison du Dieu de Jacob, afin qu’il nous enseigne ses voies, et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l’Eternel. » (Esaïe 2:2,3)

Garder confiance et espoir

En dépit des déclarations et des efforts de bien des leaders mondiaux, et du désir sincère de la majorité des habitants de la terre, le but de la paix mondiale que beaucoup prétendent chercher n’a pas été atteint en 2016.

Il y a deux mille ans, Jésus vint sur terre pour être « Le Prince de la Paix », mais il est évident que l’heure n’est pas venue pour lui dans le plan de Dieu d’établir la paix sur la terre. A cause de différentes incompréhensions du plan de Dieu, beaucoup de prétendus disciples de Jésus ont considéré qu’ils étaient missionnés pour établir la paix en son nom.

Cependant, tandis que l’année 2017 commence, tous les efforts ont échoué. La majorité des problèmes qui existent dans le monde - financiers, politiques, sociaux, environnementaux, et religieux - persistent sans laisser d’espoir de résolution.

En dépit des conditions mondiales actuelles, nous débutons la nouvelle année en gardant confiance, et nous nous réjouissons dans l’attente du plan de Dieu pour la paix sur la terre parmi les hommes qui ne manquera pas de se réaliser. Si nous espérons avoir l’assurance d’un tel futur glorieux pour l’humanité, il est essentiel que nous prenions en considération le témoignage des Ecritures concernant ce plan.

La totalité de la vérité concernant tous les détails du plan de Dieu n’est jamais indiquée dans un seul passage des Ecritures, mais dans le témoignage d’Esaïe concernant « la montagne » de l’Eternel, nous avons une description de la manière par laquelle Dieu établira la paix, et comment arrivera « le désir de toutes les nations » (Aggée 2:7).

Esaïe identifie l’époque de l’accomplissement de cette prophétie comme étant « les derniers jours ». Ceci ne signifie pas les derniers jours de cette terre, pas plus que les derniers jours de l’existence de l’homme sur la terre.

La Bible nous dit que « la terre subsiste toujours » et qu’elle a été créée pour être habitée par l’homme (Ecclésiaste 1:4 ; Genèse 1:26-28 ; Esaïe 45:18). Prophétiquement parlant, « les derniers jours » sont les jours qui terminent la période du règne du péché et de la mort, après lesquels, immédiatement, par l’intervention divine, le royaume de Dieu promis depuis si longtemps sera établi.

Nous croyons que nous vivons actuellement dans « les derniers jours » prophétisés, et que la paix sera établie sur la terre, non pas par des efforts humains, mais par l’autorité et le pouvoir dont Christ sera investi par le Père Céleste. Notons que ce dont Esaïe parle, prendra place dans « les derniers jours ». « La montagne de la maison de l’Eternel sera établie » ou préparée. Le mot « montagne » dans ce verset est symbolique et est utilisé par l’Eternel pour illustrer son royaume.

En Daniel 2:35,44, la « montagne » symbolique de Dieu est établie « dans le temps de ces rois », ceux qui sont décrits dans l’image à ressemblance humaine que Nébucadnetsar vit dans sa vision. Grâce à cette prophétie, nous savons que lorsque Dieu parle de cette « montagne », il est fait référence à son royaume.

Le mont Sion

L’utilisation symbolique d’une montagne pour parler d’un royaume, ou d’un gouvernement, était familière pour le peuple de la nation d’Israël. Dieu les dirigeait par l’intermédiaire de ses représentants choisis, dont le siège était au mont Sion à Jérusalem.

De la même manière, Esaïe dans sa prophétie identifie « la montagne de l’Eternel » comme étant le mont Sion. En se référant à Jésus comme étant le nouveau Roi de la terre, Dieu déclare « C’est moi qui ai oint mon roi sur Sion, ma montagne sainte ! » (Psaume 2:6).

Esaïe fait référence à la montagne de Dieu comme étant « la montagne de la maison de l’Eternel ». La « maison » est la maison de la loi de Dieu, ou sa famille. Ce langage est familier, car durant les siècles passés le monde Romain était gouverné par les familles dirigeantes appelées « maisons ». Dans ces familles, le droit de gouverner était transmis de génération en génération. Ceci était également vrai pour ce qui concerne la maison dirigeante de David jusqu’à ce qu’elle soit détruite par le roi de Babylone Nébucadnetsar.

Le Chef de l’antitypique maison régnante de Dieu est son Fils bien-aimé, le Christ Jésus. Il est celui qui est destiné à dominer « d’une mer à l’autre, et du fleuve aux extrémités de la terre » (Psaume 72:8). Celui qui est appelé « LE ROI DES ROIS ET LE SEIGNEUR DES SEIGNEURS » mourut afin de racheter ses sujets - l’humanité - de la mort (Apocalypse 19:16).

Donc, lorsque son royaume sera opérationnel, il dirigera des sujets vivants, pas des morts. De la même façon, comme un roi mort n’aurait pas pu régner, Dieu a ressuscité Jésus, et lui a donné « tout pouvoir… dans les cieux et sur la terre » (Matthieu 28:18).

Avec l’agneau

La Bible révèle aussi que Jésus aura des associés pour diriger son royaume. Ce sont les fidèles disciples qui le suivent dans l’Age actuel de l’Evangile. L’Apôtre Paul écrit à leur propos « Cette parole est certaine : si nous sommes morts avec lui, nous vivrons aussi avec lui ; si nous persévérons, nous règnerons aussi avec lui » (2 Timothée 11,12).

En Romains 8:16,17, nous lisons également : « L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui ». Jésus dit à propos de ce même groupe de fidèles disciples : « Ne crains pas petit troupeau ; car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume » (Luc 12:32).

Dans le livre de l’Apocalypse, l’Apôtre Jean nous dit qu’il vit un « Agneau » se tenant sur « le mont Sion », et qu’il y avait « avec lui cent quarante-quatre mille personnes, qui avaient son nom et le nom de son Père écrits sur leurs fronts » (Apocalypse 14:1,4).

« L’Agneau » auquel il est fait référence ici, est Jésus glorifié, et ceux qui ont le nom de son Père écrit sur leurs fronts sont identifiés comme étant aussi la famille de Dieu. Ils font également partie de la maison régnante qui, dans les derniers jours, est établie, ou préparée, sur « le sommet des montagnes » pour constituer un nouveau gouvernement mondial.

Il est également fait référence au même groupe en Apocalypse 20:4,6, où il nous est dit qu’ils sont « décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause de la parole de Dieu » et que « ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec Christ pendant mille ans ».

Il nous est clairement indiqué ici que la « maison » régnante de l’Eternel qui est établie « dans les derniers jours » c’est Christ et ses fidèles disciples. Ce sont ceux qui sont décrits par Jésus comme « les fils du royaume » qui « resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père » (Matthieu 13:38,43).

Toutes les nations seront bénies

Esaïe nous informe que lorsque cette « montagne de la maison de l’Eternel » est établie au sommet des montagnes, cela indique qu’elle contrôle tous les royaumes de ce monde et « que toutes les nations y afflueront ». Tandis que le témoignage prophétique des Ecritures indique que les événements de ces « derniers jours » sont en préparation pour l’établissement de « la montagne de la maison de l’Eternel », le travail de cet établissement n’est pas encore terminé. Certainement « toutes les nations » ne sont pas encore en train d’affluer vers ce royaume.

Le royaume de Christ de nos jours, est loin des pensées des nations de la terre - qu’elles se nomment Chrétiennes ou pas. Elles s’imaginent toujours qu’elles peuvent résoudre leurs propres problèmes et dans au moins un certain nombre de cas, elles peuvent dirent qu’elles font du mieux qu’elles peuvent. Aucun des efforts actuels cependant, ne sera capable d’endiguer le flot des pensées malsaines et de l’égoïsme humain qui tient actuellement ce monde effrayé en son pouvoir.

L’humanité ne reconnaitra pas et n’admettra pas son incapacité à établir la paix, tant que les spasmes finaux de cette actuelle « grande tribulation » ne seront pas terminés. Ce n’est qu’après cela qu’ils réaliseront que, par la puissance divine, « ces derniers jours » auront été « abrégés » (Matthieu 24:21,22).

A ce moment-là ils diront « Venez, et montons à la montagne de l’Eternel, à la maison du Dieu de Jacob, afin qu’il nous enseigne ses voies, et que nous marchions dans ses sentiers, car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l’Eternel ».

Tandis que les Ecritures indiquent qu’Israël sera le centre géographique du royaume terrestre de l’Eternel, dans cette prophétie la référence à « Sion » et « Jérusalem » est symbolique. Sion, comme nous l’avons vu, est le symbole de Christ et des fidèles membres de sa véritable église - ceux qui vivront et règneront avec lui. Ils auront part à « la première résurrection », et seront élevés à la nature divine, et, nous le croyons, ne pourront pas être vus par les hommes. Cependant, ils fonctionneront grâce à des représentants humains parfaits.

Jésus nous dit qui seront ces agents humains parfaits : « Abraham, et Isaac, et Jacob, et tous les prophètes ». Il dit que dans le royaume terrestre les gens viendront « de l’orient et de l’occident, du nord et du midi ; et ils se mettront à table » avec eux, indiquant ainsi la relation d’enseignants et d’élèves (Luc 13:28,29).

En Hébreux au chapitre 11, le nom de beaucoup de ces « anciens » fidèles est mentionné, et nous sommes informés qu’ils ont prouvé leur fidélité, et qu’ils « obtiendront une meilleure résurrection ». Paul nous informe aussi qu’ils seront « rendus parfaits ». C’est-à-dire qu’ayant déjà prouvé leur foi au travers de leurs épreuves passées, ils seront réveillés de la mort parfaits (Hébreux 11:35,39,40).

En Psaumes 45:16, il est fait référence à eux en tant que « pères » d’Israël, et l’explication est donnée qu’au lieu de maintenir cette position particulière, ils deviendront les « enfants » de Christ, et seront faits « princes dans tout le pays ».

Ces intermédiaires, quoique n’étant pas les dirigeants du royaume dans le sens propre du terme, représenteront totalement le Christ parmi les hommes, et ils seront reconnus par l’humanité comme les dirigeants terrestres du royaume. Par conséquent, nous pourrions parler d’eux et de leur rôle comme étant la phase du pouvoir terrestre du royaume, symboliquement appelée « Jérusalem » par Esaïe.

Il est évident que ces dirigeants terrestres parfaits du royaume seront en communion étroite et en coopération avec les dirigeants spirituels, le Christ - tout comme Adam qui était parfait avant sa transgression - et qu’ils seront en communion avec les pouvoirs célestes. Les dirigeants spirituels et terrestres du royaume seront en relation les uns avec les autres comme un père avec ses enfants, et ils collaboreront avec le même gouvernement céleste.

La phase céleste sera le siège où sera donnée la loi, et la phase terrestre sera chargée d’administrer l’enseignement de la loi. Donc nous avons la promesse que « de Sion sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l’Eternel ».

Alors viendra le temps où les jugements de l’Eternel se répandront sur la terre ainsi que le Psaume 98:7-9 le décrit : « Que la mer retentisse avec tout ce qu’elle contient, que le monde et ceux qui l’habitent éclatent d’allégresse, que les fleuves battent des mains, que toutes les montagnes poussent des cris de joie, devant l’Eternel ! Car il vient pour juger la terre ; il jugera le monde avec justice, et les peuples avec équité ». Quelle expérience rafraîchissante ce sera pour l’humanité malade du péché, en détresse et remplie de frayeur !

Concernant les qualités du grand juge - le Christ - durant les mille ans du jugement du royaume, Esaïe écrit : « L’Esprit de l’Eternel reposera sur lui : Esprit de sagesse et d’intelligence, Esprit de conseil et de force, Esprit de connaissance et de crainte de l’Eternel. Il respirera la crainte de l’Eternel ; il ne jugera pas sur l’apparence, il ne prononcera pas sur un ouï-dire. Mais il jugera les pauvres avec équité, et il prononcera avec droiture sur les malheureux de la terre ; Il frappera la terre de sa parole comme d’une verge, et du souffle de ses lèvres il fera mourir le méchant. La justice sera la ceinture de ses flancs, et la fidélité la ceinture de ses reins ». (Esaïe 11:2-5).

Quelques-uns n’obéiront pas

Il est évident, d’après les versets précédents, que tous les hommes n’obéiront pas aux lois qui viendront du royaume messianique. Le grand juge et ses associés, seront capables de discerner cela, et de rendre de justes rétributions et punitions. Il y aura sans nul doute des pécheurs volontaires, et c’est eux dont il est question lorsqu’il est dit que « les méchants » périront par « le souffle de ses lèvres ». Cela signifie que les jugements viendront de « Sion » et de « Jérusalem ».

L’apôtre Pierre fait référence à cela en Actes au chapitre 3. Dans le contexte, Pierre parle à propos « des temps de rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé anciennement par la bouche de ses saints prophètes ». Cette période, explique-t-il, concerne la seconde venue ou « présence » de Christ Jésus, duquel il parle dans ce sermon en le nommant « un prophète ». Il dit que « quiconque n’écoutera pas ce prophète sera exterminé du milieu du peuple » (Actes 3:20-23).

Quelles riches bénédictions cependant, seront déversées sur ceux qui obéiront aux lois du nouveau royaume ! Ce sont ceux qui diront « afin qu’il nous enseigne ses voies, et que nous marchions dans ses sentiers ». Lorsqu’ils apprendront les voies de Dieu, et marcheront dans les sentiers de paix qu’il tracera pour eux « de leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes : une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre » (Esaïe 2:3,4).

Dans une prophétie similaire, le prophète Michée ajoute « Ils habiteront chacun sous sa vigne et sous son figuier, et il n’y aura personne pour les troubler ; car la bouche de l’Eternel a parlé » (Michée 4:4). Et finalement, le monde sera libéré de la peur, de la détresse, et de la misère. Tous auront la sécurité économique, et ensemble ils demeureront en paix et en sécurité pour toujours.

Concernant la maladie et la mort

En Esaïe 25:6-9, nous avons une autre prophétie du royaume de Christ dont il est fait référence en tant que « montagne ». Ces merveilleux versets, nous assurent que l’Eternel préparera pour tous les hommes « un festin de mets succulents » et qu’il « anéantira le voile qui voile tous les peuples ».

Ceci fait référence au manque de connaissance de l’humanité en général à propos du fait que Satan a captivé leur discernement mental et les garde dans l’obscurité. Cependant, ce sera ensuite différent. « La terre sera remplie de la connaissance de l’Eternel, comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent » (Esaïe 11:9).

Le prophète nous assure aussi que Dieu « anéantit la mort pour toujours » et « qu’il essuie les larmes de tous les visages » (Esaïe 25:8). Ces mots représentent vraiment une glorieuse perspective ! Ils nous assurent que Christ règnera jusqu’à ce que « tous les ennemis » soient détruits et « le dernier ennemi qui sera détruit c’est la mort » (1 Corinthiens 15:25,26). Ensuite, « la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses auront disparu » (Apocalypse 21:4).

Tandis que nous entrons dans l’année 2017, un sentiment de danger, de détresse, de perplexité, et de peur tient le monde entre ses griffes. La finalité des événements de ces « derniers jours » qui atteindront un point culminant, est de transformer les cœurs de l’ensemble de l’humanité, et de les rendre prêts pour les merveilleuses bénédictions du royaume.

Donc, considérons les choses du point de vue de l’éternité de Dieu, et voyons la doublure argentée des nuages du trouble actuel. L’apôtre Pierre nous a dit où nous devions concentrer notre vision mentale, lorsqu’il dit : « Mais nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera. C’est pourquoi bien-aimés, en attendant ces choses, appliquez-vous à être trouvés par lui sans tache et irrépréhensibles dans la paix » (2 Pierre 3:13,14).

Ainsi nous pouvons « retenir jusqu’à la fin la ferme confiance et l’espérance dont nous nous glorifions ». (Hébreux 3:6).

&