Le retour en grâce de Joseph

Verset clé : « Et Pharaon dit à ses serviteurs : Trouverions-nous un homme comme celui-ci, ayant en lui l’esprit de Dieu ? » – Genèse 41:38

Texte choisi : Genèse 41 : 1 - 52

Joseph était en prison depuis deux ans, et apparemment il avait été oublié par les proches de Pharaon. L’Eternel n’avait toutefois pas abandonné Joseph ; il allait l’utiliser d’une manière étonnante.

Les versets 1 à 10 et 17 à 24 de notre leçon décrivent deux rêves que fit Pharaon ; ils indiquent qu’aucun de ses magiciens et de ses sages ne put les interpréter. Dans son premier songe sept vaches grasses de chair et belles à voir furent mangées par sept vaches laides et maigres, mais après avoir consommé les sept vaches grasses, il ne resta que les vaches maigres. Dans le second songe sept épis gras et beaux étaient engloutis par sept épis maigres. Comme dans le songe des vaches maigres, les épis maigres restaient desséchés et flétris après avoir consommé les épis gras.

Il arriva que le chef des échansons de Pharaon entendit parler de ces deux songes. Il se souvint de Joseph et dit à Pharaon (versets 9 à13) que Joseph avait correctement interprété ses rêves et ceux du chef des panetiers lorsqu’il était en prison. Pharaon le fit sortir de prison, et lui dit : « J’ai eu un songe. Personne ne peut l’expliquer ; et j’ai appris que tu expliques un songe, après l’avoir entendu » (verset 15).

Nous notons ensuite une leçon importante au verset 16 : Joseph dit à Pharaon que ce n’est pas par sa puissance qu’il pourrait révéler ces songes, mais seulement par celle de Dieu. Avant même de donner l’interprétation, il rendit gloire et honneur à Dieu, car il savait que Dieu était la source de ce don d’explication. Nous aussi, nous devrions rendre à Dieu ce qui Lui revient et Le remercier pour tous les talents et capacités dont Il nous comble providentiellement.

Dans les versets 25-32, Joseph interprète les deux rêves de Pharaon, en disant que chaque rêve a la même signification. Les sept vaches grasses et les épis gras représentaient sept années d’abondance dans le pays. Elles devaient être « consommées » par les sept années de famine et de sécheresse, représentés par les sept vaches maigres et les maigres épis. Les sept années de famine devaient être telles, dit Joseph, qu’on oubliera les années d’abondance qui auront précédé. Au verset 32, nous lisons ce que Joseph dit pour cautionner cette révélation : « Si Pharaon a vu le songe se répéter une seconde fois, c’est que la chose est arrêtée de la part de Dieu, et que Dieu se hâtera de l’exécuter. »

D’après les versets 33 à 36, la grande sagesse de Joseph fut manifestée à Pharaon immédiatement après l’interprétation des deux rêves en suggérant de nommer quelqu’un pour superviser les sept années d’abondance, en prévision de la famine imminente pour les sept années suivantes.

Sa responsabilité devait être de veiller à ce que, pendant chacune de ces années vingt pour cent du rendement de la terre soit mis dans le stockage, afin d’être utilisé pendant les sept années de famine qui allaient suivre. Pharaon prit immédiatement conscience du fait que cet avis de Joseph était rempli sagesse. Non seulement il le nomma à cette fonction mais il donna à Joseph le commandement de tout le pays, en disant (verset 40) : « Le trône seul m’élèvera au-dessus de toi. »

Bien que Pharaon eût mis Joseph dans cette position élevée, nous voyons qu’en fait, ce fut Dieu qui dirigea l’ensemble de cette histoire pour que soit bénie la famille de Joseph au moment opportun et, finalement, pour rendre possible la formation de la nation d’Israël.

L’enseignement que nous pouvons tirer de cette histoire est le suivant : peu importe la façon dont nous pouvons être utilisés pour bénir les autres, dans les choses temporelles ou spirituelles, car finalement c’est Dieu qui guide ces expériences et c’est à Lui que nous devrions être soumis selon ce qui est écrit en Philippiens 2:13 : « Car c’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. »

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