La présence de Dieu parmi son peuple

« Je marcherai moi-même avec toi, et je te donnerai du repos ». — Exode 33:14

Ces paroles des Écritures ont été adressées par Dieu à Moïse, le grand législateur d’Israël. Plus tard, quand Josué est devenu le conducteur divinement nommé du peuple typique de Dieu, le Seigneur lui dit : « Fortifie-toi et prends courage ! Ne t’effraie point et ne t’épouvante point, car l’Eternel, ton Dieu, est avec toi dans tout ce que tu entreprendras » (Josué 1:9).

Au début de l’ère chrétienne, Jésus, le Fils de Dieu, a dit à ses disciples : « Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28:20).

Symbole de faveur et de bénédiction, la présence de Dieu a eu beaucoup de signification pour le peuple fidèle du Seigneur à toutes les époques, car leur parcours dans la vie a généralement été difficile. Ce ne fut pas une tâche facile pour Moïse de conduire le peuple de Dieu à travers le désert. Il avait besoin de courage et de la direction que la présence de Dieu lui a assurée.

Les problèmes auxquels a été confronté Josué quand il a conduit le peuple d’Israël à travers le Jourdain, a entrepris de conduire les Cananéens hors de leurs bastions, et a divisé le pays entre les différentes tribus d’Israël, auraient été insurmontables, s’il n’avait pas eu l’assurance que Dieu marcherait avec lui.

Au cours du présent âge de l’Evangile, le peuple de Dieu est appelé à marcher sur un chemin difficile et étroit. Le monde, la chair et le diable sont tous leurs ennemis. Ils sont appelés à souffrir, en suivant Jésus dans la mort sacrificielle. Au cours d’une telle vie il y a de nombreuses épreuves et des difficultés, mais nous avons l’assurance de la présence du Seigneur, comme les fidèles du passé. Cela nous donne confiance, même de la joie, tandis que nous courons pour le « prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ » (Philippiens 3:14).

La vision de la foi

Il faut avoir la foi pour être assuré de la présence du Seigneur, une foi qui nous permet de ‘voir’ les choses invisibles de Dieu. Paul a écrit que « la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas » (Hébreux 11:1). Encore une fois, nous lisons : « Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles ; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:17,18).

Aux frères d’Ephèse, Paul a écrit : « A cause de cela, je fléchis les genoux devant le Père, duquel tire son nom toute famille dans les cieux et sur la terre, afin qu’il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d’être puissamment fortifiés par son Esprit dans l’homme intérieur, en sorte que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; afin qu’étant enracinés et fondés dans l’amour, vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, en sorte que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu » (Ephésiens 3:4-19).

La pensée de la présence de Dieu et d’être « remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu » est d’abord un peu vague et indéfinie. Cependant, à travers l’œil de la foi, nous pouvons découvrir la manière dont Dieu habite avec nous. Dans sa Parole, le Seigneur nous a donné beaucoup d’aide dans ce sens. L’apôtre Paul a écrit, par exemple : « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages » (Romains 1:20).

Cette explication est donnée par Paul pour montrer que même les personnes dont les dispositions physiques d’esprit sont naturelles devraient être capables de voir Dieu d’après la façon dont il se manifeste à travers son œuvre de création. La plupart des humains ne voient pas dans les œuvres de la nature des preuves de la présence personnelle de Dieu parmi eux comme leur gardien particulier, alors que des millions reconnaissent l’existence d’un Créateur intelligent suprême.

Dans cette déclaration de Paul, nous voyons qu’au moins une connaissance partielle de Dieu est révélée par les choses visibles de la création. Nous croyons qu’il est également vrai qu’il projette la réalité de sa présence parmi son peuple à travers les expériences de la vie quotidienne, et que nous apprenons à lire le sens de celles-ci dans la lumière de sa Parole écrite.

Lorsque le Seigneur a promis à Moïse qu’il marcherait avec lui, le grand législateur dit à Dieu : « Fais-moi voir ta gloire ! L’Eternel répondit : Je ferai passer devant toi toute ma bonté, et je proclamerai devant toi le nom de l’Eternel ; je fais grâce à qui je fais grâce, et miséricorde à qui je fais miséricorde. L’Eternel dit : Tu ne pourras pas voir ma face, car l’homme ne peut me voir et vivre » (Exode 33:18-20).

Lorsque le Seigneur dit à Moïse : « Je ferai passer devant toi toute ma bonté », il attestait que Moïse pourrait voir la gloire du Seigneur et réaliser le fait de sa présence avec lui. Et il en est ainsi avec nous. Nous ne pouvons pas voir Dieu dans le sens littéral, mais avec les yeux de la foi nous pouvons le discerner par les nombreuses façons dont il fait passer toute sa bonté devant nous.

Nous avons besoin des instructions de la Parole afin de ‘voir’ la bonté du Seigneur dans toutes les expériences qu’il permet de se produire dans notre vie. Le Seigneur dit à Moïse : « L’Eternel répondit : Je ferai passer devant toi toute ma bonté, et je proclamerai devant toi le nom de l’Eternel ; je fais grâce à qui je fais grâce, et miséricorde à qui je fais miséricorde » (Exode 33:19).

La suggestion est ici faite que les voies du Seigneur ne coïncident pas toujours avec notre jugement de ce qui peut être le mieux ou le plus approprié. Par conséquent, nous devons nous maintenir au plus près de ce qui est écrit dans sa Parole et lui faire confiance implicitement, même si nous ne comprenons pas toujours le sens des événements qui surviennent dans notre vie.

Notre épreuve de la foi

L’apôtre Pierre écrit : « A vous qui, par la puissance de Dieu, êtes gardés par la foi pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps ! C’est là ce qui fait votre joie, quoique maintenant, puisqu’il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves ». Le but divin en permettant cette ‘tristesse’, explique Pierre, est que « l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable qui cependant est éprouvé par le feu, ait pour résultat la louange, la gloire et l’honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra » (1 Pierre 1 5-7).

Le prophète Job a vu dans ses expériences difficiles le creuset de Dieu dans lequel sa foi et son intégrité ont été éprouvées. Peu d’entre le peuple du Seigneur ont été appelés à endurer d’aussi grandes difficultés que le Seigneur a permis que Job subisse. Le Seigneur n’a pas expliqué à Job pourquoi il été si sévèrement éprouvé, de même nous ne comprenons pas toujours le sens des tempêtes qui nous frappent. Alors que la compréhension de Job de la signification de ses expériences était assez limitée, sa foi ne vacilla pas. Il dit du Seigneur : « Voici, il me tuera ; je n’ai rien à espérer ; Mais devant lui je défendrai ma conduite » (Job 13:15).

Job a été mis à rude épreuve. Alors qu’il croyait que le Seigneur était avec lui, il ne pouvait pas le voir dans les circonstances troublantes qu’il traversait. Job a dit : « Mais, si je vais à l’orient, il n’y est pas ; Si je vais à l’occident, je ne le trouve pas ; Est-il occupé au nord, je ne puis le voir ; Se cache-t-il au midi, je ne puis le découvrir. Il sait néanmoins quelle voie j’ai suivie ; et, s’il m’éprouvait, je sortirais pur comme l’or » (Job 23:8-10).

Le fait qu’il dise qu’il allait en avant et en arrière, vers la droite et vers la gauche, implique qu’il faisait une analyse minutieuse de tout ce qui se passait dans sa vie, dans un effort pour comprendre la signification des calamités qui lui étaient arrivées.

Il savait dans son cœur qu’il n’avait pas péché volontairement contre l’Éternel. Pour autant qu’il puisse le comprendre, il n’a pas été spécialement puni. Job avait suffisamment de foi pour croire qu’il y avait plutôt une raison très sage pour sa souffrance, une raison connue de Dieu, mais qui lui était cachée.

Alors que Job ne pouvait pas ‘voir’ Dieu dans ce qui lui arrivait, il avait la foi pour croire que la présence de Dieu l’accompagnait. « Il sait néanmoins quelle voie j’ai suivie », dit Job. Je ne sais pas moi-même. Je ne peux pas comprendre, mais Dieu le peut, « Et, s’il m’éprouvait, je sortirais pur comme l’or ».

La compréhension de Job au sujet des desseins du Seigneur a été progressive, et c’est vrai pour tout le peuple de Dieu.

Ce qui semble aujourd’hui sombre et difficile, peut demain être clair et compréhensible. Heureux sommes-nous si nous pouvons apprendre à faire confiance au Seigneur dans les heures difficiles et, comme Job, être en mesure de dire : « Il sait néanmoins quelle voie j’ai suivie ». Dieu sait en effet à quel point les épreuves doivent être ‘ardentes’, pour que ‘l’or’ de nos caractères puisse être correctement testé et purifié.

Le temps est venu dans le cours des malheurs de Job, où Dieu s’est révélé plus clairement à lui. Job en témoigne en disant : « Mon oreille avait entendu parler de toi ; mais maintenant mon œil t’a vu » (Job 42:5).

Quelle joie cela a pu être pour Job ! Auparavant, il avait essayé de ‘voir’ Dieu, mais en vain. Il savait que Dieu le conduisait, mais il ne pouvait pas comprendre comment. Il cherchait Dieu dans toutes les directions de sa vie, mais ne pouvait pas le voir, mais maintenant il le pouvait. Il s’est retourné sur ses expériences passées et a vu Dieu dans chacune d’elles. Chaque foyer de douleur dans ses os et ses muscles, chaque chagrin a alors été analysé comme ayant une valeur inestimable, car tout cela lui a révélé clairement que c’est Dieu qu’il aimait et voulait servir.

Dans la lumière du soleil et dans la tempête

Il en est de nous comme il en a été avec tous les membres du peuple du Seigneur dans chaque âge. Dieu a marché avec Moïse, mais ce dernier a eu ses jours sombres de fatigue et de tristesse, à tel point qu’il a été nécessaire que la foi mobilise son courage pour les supporter.

Il en était de même en ce qui concerne Job et tous les Anciens Dignes. Il y a eu des moments où Dieu a exercé sa bonté devant eux. C’est ainsi que, par la foi, ils « vainquirent des royaumes, exercèrent la justice, obtinrent des promesses, fermèrent la gueule des lions, éteignirent la puissance du feu, échappèrent au tranchant de l’épée, guérirent de leurs maladies, furent vaillants à la guerre, mirent en fuite des armées étrangères » (Hébreux 11: 33,34).

Ces fidèles du passé se réjouissaient de toutes les merveilleuses façons dont le Seigneur a démontré sa présence auprès d’eux. Tout aussi important, leur foi et leur loyauté étaient telles que lorsque le Seigneur ne se montrait pas visiblement à leur côté, ils lui ont quand même fait confiance. Nous lisons que « d’autres subirent les moqueries et le fouet, les chaînes et la prison ; ils furent lapidés, sciés, torturés, ils moururent tués par l’épée, ils allèrent çà et là vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités » (Hébreux 11: 36,37).

Dieu a marché avec Paul

Le grand Apôtre Paul a toujours ressenti la présence de Dieu avec lui. Toutefois, il était nécessaire pour sa foi de saisir les promesses afin de ‘voir’ Dieu dans la plupart des circonstances qu’il a rencontrées.

Ce fut sans doute facile à l’occasion de son appel en Macédoine et de l’épisode au bord de la rivière près de Philippes de reconnaître Dieu qui venait à lui en réponse à cet appel. Il sentait la présence de Dieu et il a discerné que Dieu avait touché le cœur de Lydie, la marchande de pourpre, de sorte qu’elle a embrassé la vérité et a ouvert sa maison à l’usage des frères.

C’était différent, cependant, lorsque peu de temps après, Paul et Silas ont été enfermés dans le cachot d’une prison. Pourtant, même ici, Paul pouvait faire un retour en arrière dans sa vie et se rappeler qu’il lui avait été dit dès le début des grandes choses qu’il serait appelé à souffrir au nom du Seigneur. Donc, même en prison, il pouvait ‘voir’ Dieu et, avec Silas, chanter des hymnes de louange à Dieu à minuit, à l’heure même où est survenu un tremblement de terre qui a ouvert les portes de la prison.

Donc, il est avec nous quand nous prenons à cœur la promesse du Seigneur : « Je marcherai moi–même avec toi, et je te donnerai du repos ». Nous nous réjouissons de cette assurance. Nous nous réjouissons en particulier lorsque nos expériences dans la vie sont facilement reconnaissables comme venant du Seigneur et pour notre bien. Lorsque nous avons le privilège de la communion avec le peuple du Seigneur dans notre ecclésia locale ou à des conférences, ce n’est pas difficile de ‘voir’ le Seigneur dans les visages souriants de nos frères en Christ et dans leurs sympathiques et chaleureuses poignées de main.

Nous voyons Dieu aussi dans les témoignages de nos frères et dans les discours de ceux qui servent. Il se révèle dans les divers commentaires à nos réunions d’étude, car ils nous aident à comprendre ses plans et ses desseins plus clairement. Certes, comme Dieu a exercé sa bonté devant nous par ces merveilleuses façons, nous nous réjouissons de la réalité de sa présence et notre repos en lui est béni et agréable.

Notre joie dans le Seigneur se plaît à trouver les voies et moyens de déployer ses louanges à d’autres. Nous pouvons voir les directions claires de sa providence quand il nous ouvre des possibilités de service. Nous voyons la présence du Seigneur dans chaque doctrine précieuse de la Vérité. Ces doctrines deviennent plus significatives pour nous et nous rapprochent davantage du Seigneur dans nos cœurs chaque fois que nous avons l’occasion de les faire connaître à d’autres. C’est en général ce que ressent le peuple du Seigneur lorsqu’il dit qu’il semble être particulièrement proche d’eux quand ils rendent témoignage de son merveilleux plan des âges.

Dans les ténèbres aussi

La présence de Dieu est aussi avec nous, même quand nous ne voyons pas tant de preuves de sa bonté. Peut-être que par la maladie ou par d’autres circonstances sur lesquelles nous n’avons aucun contrôle, nous sommes coupés de la communion avec le peuple de Dieu. Nous pouvons être empêchés de témoigner de la Vérité. Nos corps peuvent être perturbés par des douleurs. Ceux qui étaient autrefois nos amis, peuvent maintenant être nos ennemis et nous condamner avec des mots amers de mensonge. Il se peut que nous ne puissions plus profiter de toutes les bonnes choses de la vie, se rapportant à la fois à l’esprit et au corps par lesquelles nous avons pu ressentir la présence du Seigneur si clairement.

Il se peut que pendant un certain temps, le Seigneur permette que nous soyons entourés par l’obscurité de sorte que, comme Job, nous regardions derrière nous et devant nous. Nous pouvons tourner à droite et à gauche, mais nous ne pouvons pas le voir. C’est dans de telles circonstances que notre foi a besoin notamment de saisir par l’esprit les promesses de Dieu.

Nous devons réaliser que si pour le moment, nous ne pouvons pas le ‘voir’, il connaît la voie que nous prenons. Il comprend et compatit avec tous nos coups de cœur. Nous devons être assurés que, tout comme sa présence était avec nous pour partager nos joies, il est maintenant aussi avec nous dans nos chagrins et nos difficultés.

Le prophète Habacuc a exprimé cette pensée magnifiquement. Il a écrit du point de vue d’un exploitant agricole dépourvu de toutes ces bénédictions qu’il regarde habituellement comme des preuves de la bénédiction de Dieu. Il a dit : « Car le figuier ne fleurira pas, la vigne ne produira rien, le fruit de l’olivier manquera, les champs ne donneront pas de nourriture ; les brebis disparaîtront du pâturage, et il n’y aura plus de bœufs dans les étables. Toutefois, je veux me réjouir en l’Eternel, je veux me réjouir dans le Dieu de mon salut » (Habacuc. 3:17,18).

D’une certaine manière, nous ne pouvons pas nous réjouir d’être isolés des frères, ou d’être privés de possibilités de servir le Seigneur et son peuple. Le stress mental et la douleur physique n’apportent pas la joie au cœur. Toutefois, lorsque toutes les bonnes choses que nous avons chéries sont éliminées, nous pouvons encore nous réjouir dans le Seigneur.

Nous pouvons nous réjouir en lui parce que nous sommes convaincus qu’il sait. En fait, il sait beaucoup mieux que nous ce qui est spécifiquement mieux pour nous en tant que nouvelles créatures en Jésus-Christ. Il sait que « nos légères afflictions » qu’il permet « produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire » (2 Corinthiens 4:17).

Nous pouvons nous réjouir dans le Seigneur dans ces circonstances difficiles, si par la foi nous pouvons surmonter ces expériences. Cela signifie regarder au-delà des choses que l’œil naturel voit, les choses qui ne sont pas visibles, les choses que Dieu a en réserve pour ceux qui l’aiment. C’est la vision de la foi des choses éternelles de Dieu qui nous aide à discerner sa présence dans les ténèbres. Nous reconnaissons alors qu’il a affaire avec nous, non pas à court terme ici dans la chair, mais qu’il s’emploie à nous développer et nous tester pour l’éternité. Nous devrions certainement reconnaître que notre compréhension est limitée et bien loin de savoir quelles conditions sont les meilleures pour accomplir en nous une telle fin glorieuse et éternelle.

Par la foi, nous pouvons donc regarder au-delà de l’endroit où nous marchons en ce moment et y ‘voir’ Dieu, se réjouissant de constater que le sourire de sa faveur est sur nous. Quand nous regardons au-delà de nos légères afflictions du moment, dont nous savons qu’elles ne durent qu’un temps, nous pouvons voir au-delà le poids éternel de gloire, la gloire de Dieu et la gloire d’être cohéritiers avec son Fils bien-aimé. Ce sera la joie de vivre en leur réelle présence dans toute l’éternité.

C’est cette belle vision de la gloire qui est en cours d’élaboration en nous par le Père à travers les légères afflictions qu’il permet maintenant. Ainsi, nous pouvons voir que même à travers nos épreuves, il lève son visage vers nous, et cela nous donne la paix et du repos. Alors que nous pourrions hésiter à prier au sujet des épreuves qui nous tentent, nous pouvons les accepter avec joie et remercier notre Père céleste de permettre que ces circonstances nous arrivent afin qu’il nous prépare mieux à vivre dans notre maison éternelle avec lui.

Lorsque nous avons commencé notre course sur le chemin étroit, il se peut que ce fût pour nous un peu comme avec Job, que nous ayons entendu parler de Dieu avec l’oreille naturelle. Alors que nous progressons de jour en jour, par ses tendres soins et par l’assurance de sa grâce pour nous aider à chaque fois dans le besoin, nous devenons de plus en plus conscients de sa présence et pouvons dire avec Job, « maintenant mon œil t’a vu ».

Nous suivons les traces de Jésus et devrions avoir le même point de vue que celui qu’il a exprimé. Il a dit, prophétiquement dans les paroles de David : « J’ai constamment l’Eternel sous mes yeux ; quand il est à ma droite, je ne chancelle pas. Aussi mon cœur est dans la joie, mon esprit dans l’allégresse, et mon corps repose en sécurité » Psaumes 16:8,9).

Avec le Seigneur toujours devant nous, nous savons qu’il va nous montrer le chemin de la vie. Nous savons aussi que dans la présence réelle de notre Père, il y aura « d’abondantes joies devant sa face, des délices éternelles à sa droite » (Psaumes 16:11).

Ainsi continuons à nous réjouir de la merveilleuse promesse de Dieu, lorsque nous lisons les paroles qu’il a dites : « Je marcherai moi-même avec toi, et je te donnerai du repos » (Exode 33:14).

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