Etudes de la Bible |
L’enseignement des valeurs
Verset clé : « Celui qui rejette la correction méprise son âme, mais celui qui écoute la réprimande acquiert l’intelligence. » – Proverbes 15:32
Texte choisis : Proverbes 10:1 ; 15:33
Bien que les enseignements de ces proverbes semblent simples, il apparaît qu’il vaut la peine de les prendre en considération avec attention et en priant activement. Ils nous suggèrent toute une série de questions que chaque enfant de Dieu devrait utiliser pour s’examiner attentivement. Les mots « méprise son âme », se réfèrent en fait à notre être, notre personne. Ainsi, en gardant cela à l’esprit, chaque personne devrait se demander si elle aime l’enseignement et la connaissance, si elle les recherche quotidiennement dans la Parole et la providence de Dieu, si ce qu’elle recherche dans son cœur est pur et droit et si cela contribue à lui donner la notion constante de la faveur du Seigneur.
Pour nous aider à répondre à ces questions, nous devons examiner les Écritures : « Celui qui aime l’instruction aime la science » (Proverbes 12:1). Ici il s’agit d’avoir un désir pour tout ce qui se rapporte à notre profonde appréciation de l’amour et de la miséricorde de notre Père céleste. Nous savons que « l’Éternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, « qu’il sauve ceux qui ont l’esprit dans l’abattement » (Psaume 34:18). Cette douleur sincère à cause du péché est le type de condition de cœur que Dieu exige de ceux qu’il appelle pour faire partie de sa maison de la foi.
Ce sentiment insiste sur le fait que nous devons comprendre que nous avons besoin de Dieu et avoir les regards tournés vers lui pour qu’il nous aide à nous élever au-dessus de nos tendances charnelles déchues. Ceux qui sont appelés selon le dessein de Dieu savent qu’il est indispensable qu’ils vivent dans l’humilité pendant la vie présente. Cette discipline contribuera à les préparer pour la gloire et le service qui les attend dans le temps à venir. Elle conduit aussi les fidèles loin du chemin du péché et de l’impiété, vers la justice, la foi et la confiance en Dieu.
Personne ne peut réellement avoir la notion exacte de l’image glorieuse de Dieu telle qu’elle fut représentée à l’origine dans notre père Adam. Il est écrit : « Il n’y a point de juste, pas même un seul » (Romains 3:10). Aucun humain n’est parvenu à un standard acceptable par Dieu ; toute l’humanité a besoin de la miséricorde divine. Nous nous rendons compte aussi que ceux que le Seigneur appelle, et dont la consécration est acceptée, sont couverts par ses « vêtements du salut… », son « manteau de la délivrance » (Esaïe 61:10). De cette manière, nos imperfections involontaires sont couvertes, et Dieu peut réaliser en nous son œuvre parfaite.
Puisque ce qui a de la valeur peut se référer à ces choses qui sont désirables, utiles et importantes pour nous, afin de les établir comme base dans notre vie, nous nous tournons vers Dieu en aspirant aux choses les plus précieuses, sachant que nous avons en Esaïe 26:3 une belle promesse : « A celui qui est ferme dans ses sentiments Tu assures la paix, la paix, parce qu’il se confie en toi ». Le mot employé ici « se confier » a de nombreuses significations, mais celle qui convient le mieux est « se maintenir » « dans la durée ». Ce sens implique la capacité de surmonter ou d’endurer ; il implique que nos esprits gardent entièrement les précieuses promesses de Dieu.
Un esprit rempli de sa Parole nous amène alors à nous demander si nous faisons tout ce que nous pouvons pour rester (avec/en lui). « La mémoire du juste est en bénédiction … » (Proverbes 10: 7). « La bouche du juste est une source de vie » (verset 11). « Celui qui se souvient de la correction prend le chemin de la vie, … » (verset 17).
Ces valeurs permettent de maintenir la vérité de Dieu dans notre mémoire, d’utiliser ces instructions pour le servir en vérité et avec justice. « La bonne volonté, quand elle existe, est agréable en raison de ce qu’elle peut avoir à sa disposition, et non de ce qu’elle n’a pas ». (2 Corinthiens 8:12).
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