Le respect de principes dans une communauté

Verset clé : « Boaz dit: le jour où tu acquerras le champ de la main de Naomi, tu l’acquerras en même temps de Ruth la Moabite, femme du défunt, pour relever le nom du défunt dans son héritage » – Ruth 4:5

Texte choisi : Ruth 4

D’après la loi mosaïque, quand un homme mourait sans enfant, un proche de la famille devait épouser la veuve, ce qui permettait de garder les terres du défunt dans la famille. En outre, si cet homme mourrait sans fils, il était important que sa femme devenue veuve se remarie afin qu’un fils puisse naître et que soit perpétué le nom de la famille (Deutéronome 25: 5 à 10).

Ruth et Boaz étaient amoureux l’un de l’autre; ils voulurent se marier en faisant prendre par Boaz le rôle prévu par la loi précitée concernant le droit de rachat. Cependant Naomi avait un parent plus proche que Boaz qui pouvait faire valoir prioritaire pour le droit de rachat de la propriété (voir Ruth 4: 1 à 4).

Dans le verset clé, Boaz, sachant que ce dernier disposait du droit de rachat l’informa que s’il exerçait ce droit, il lui faudrait aussi prendre Ruth comme épouse; il précisa aussi que cela impliquait que les enfants qui, à l’avenir seraient issus de leur union, devraient aussi recevoir l’héritage de la terre correspondant.

«Celui qui avait le droit de rachat répondit : je ne puis pas racheter pour mon compte, de peur de détruire mon héritage ; prends pour toi mon droit de rachat, car je ne puis pas racheter. Autrefois en Israël, pour valider une affaire quelconque relative à un rachat ou à un échange, l’un ôtait son soulier et le donnait à l’autre: cela servait de témoignage en Israël. Celui qui avait le droit de rachat dit donc à Boaz : Acquiers pour ton compte ! Et il ôta son soulier » (Ruth 4: 6 à 8).

Débordant de joie, Boaz déclara alors qu’il rachèterait non seulement le champ, mais aussi la postérité d’Elimélec et qu’il prendrait Ruth comme épouse.

Tout le peuple présent lors de cette déclaration confirma avoir été témoin des dispositions prises ; Boaz et Ruth se marièrent et elle enfanta un fils qui fut appelé Obed ; ce fut cet Obed qui, plus tard devint le père d’Isaï, lui-même père du roi David.

Naomi fut aussi bénie en ayant le privilège de devenir la nourrice de son petit-fils (versets 9 à 17).

Il existe certains points communs intéressants entre Boaz et Christ qui sont associés au concept du sauveur qui a le droit de rachat. Le sauveur qui a le droit de rachat devait être un membre de la famille. En ce qui concerne le Messie, lisons ce qui se trouve en Philippiens 2:6 à 8 au sujet de sa relation avec l’humanité : « Existant en forme de Dieu, il n’a point regardé son égalité avec Dieu comme une proie à arracher, mais il s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et il a paru comme un vrai homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix ».

En exerçant le droit de rachat, Boaz racheta l’héritage qui avait été perdu. Jésus racheta la terre qui par le péché, avait été vendue à Satan. Ce ne fut pas par égoïsme que Boaz exerça le droit de rachat, mais bien plutôt par amour pour Ruth.

De même ce qui motiva Jésus à exercer le droit de rachat fut son grand amour pour l’humanité déchue. En exerçant le droit de rachat, Boaz prit pour épouse Ruth, qu’il aimait.

Gardons fidèlement nos vœux de consacrer entièrement notre vie pour que finalement nous puissions parvenir au but pour lequel nous avons été appelés, en tant qu’épouse de Christ, aussi appelée « l’épouse, la femme de l’agneau » dans Apocalypse 21:9.

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