Encourager et fortifier ceux qui sont dans le besoin

Verset clé : « Que l’Eternel te rende ce que tu as fait, et que ta récompense soit entière de la part de l’Eternel, le Dieu d’Israël, sous les ailes duquel tu es venue te réfugier » – Ruth 2:12

Texte choisi : Ruth 2,3; Lévitique 19:9-10

Par le biais de son mariage avec feu son mari Elimélec, Naomi avait un parent puissant et riche, Boaz qui pouvait exercer le droit de rachat. Or, dans la loi de Moïse il était exigé des Israélites, qu’à la récolte, ils ne devaient pas couper complètement les champs, mais laisser une partie pour les étrangers ou les nécessiteux afin qu’ils puissent glaner (Lévitique 19:9).

Ruth travaillait pour subvenir à ses propres besoins et à ceux de Naomi ; profitant des dispositions de la loi précitée pour aller aux champs et glaner, il arriva qu’elle se trouva sur une des terres qui appartenaient à Boaz (Ruth 2:1 et 3).

Boaz était venu de Bethléhem pour inspecter ses champs. Quand il vit Ruth dans son champ, il se renseigna pour connaître l’identité de cette jeune femme qui faisait un travail aussi pénible. En apprenant qu’elle était la belle-fille de Naomi, il l’invita à continuer de glaner et de profiter aussi de l’eau fournie pour ses serviteurs. Il fut touché par le fait qu’elle s’était occupée de Naomi et qu’à présent elle s’intégrait au peuple d’Israël (versets 4 à 11).

Notre verset clé révèle un trait de caractère de Boaz : ému de compassion, il adresse une prière à l’Eternel dans laquelle il lui demande de bénir Ruth en apprenant son dévouement pour Naomi et son engagement pour Dieu.

Puis, étant tellement impressionné par Ruth, il continue à manifester sa grande faveur envers elle et l’invite à manger avec ses ouvriers auxquels il donne l’ordre de faire en sorte de laisser plus d’épis dans le champ pour qu’elle puisse les rassembler. En fin de la journée, Ruth avait glané une quantité d’orge considérable et elle rapporta aussi de la nourriture pour Naomi selon les versets 13 à 18.

« Sa belle-mère lui dit : Où as-tu glané aujourd’hui, et où as-tu travaillé ? Béni soit celui qui s’est intéressé à toi ! Et Ruth fit connaître à sa belle-mère chez qui elle avait travaillé : L’homme chez qui j’ai travaillé aujourd’hui, dit-elle, s’appelle Boaz. Naomi dit à sa belle-fille : Qu’il soit béni de l’Éternel, qui se montre miséricordieux pour les vivants comme il le fut pour ceux qui sont morts ! Cet homme est notre parent, lui dit encore Naomi, il est de ceux qui ont sur nous droit de rachat » (versets 19 et 20).

Naomi conseilla à Ruth pour le jour suivant de rester dans les champs appartenant à Boaz, qui avait fait preuve d’autant de faveur à son égard, plutôt que d’aller ailleurs, au risque de ne pas apprécier à juste titre la protection et la bonté de son bienfaiteur ; les versets 22 et 23 indiquent que Ruth écouta ce sage conseil.

Ruth était une Moabite ; son état est comparable à celui des croyants qui étaient auparavant païens. Pour Dieu, en tant que tels, ils étaient étrangers et ne connaissaient pas sa faveur. Ruth renonça aux conditions de vie qu’elle avait auparavant. C’est pour nous, en tant que croyants, un rappel à notre détermination de prouver à notre Maître que nous voulons lui être agréables, que nous ne pouvons plus nous satisfaire de la vie que nous avions auparavant et que nous devons cesser de rechercher ce qui nous intéressait ou nous donnait du plaisir : « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle création. Les choses anciennes sont passées: voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5:17).

Boaz était un homme qui disposait de grandes richesses. Non seulement il manifesta sa compassion envers Ruth, mais il lui accorda sa protection et lui donna ce dont elle avait besoin; de même notre Rédempteur manifeste sa miséricorde dans notre vie et il nous apporte paix et réconfort. Combien nous devrions lui en être reconnaissants !

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