Marcher dans les voies de Dieu

Verset clé : « La femme enfanta un fils, et lui donna le nom de Samson. L’enfant grandit, et l’Éternel le bénit. » – Juges 13:24

Texte choisi : Juges 13:1-8,24,25

À la suite de la constante désobéissance d’Israël à Dieu, les Philistins furent autorisés à l’asservir pour une période de quarante ans. Au cours de cette oppression, l’ange du Seigneur apparut à la femme de Manoah ; il lui dit que, même si elle avait été stérile, elle deviendrait la mère d’un fils. « Un ange de l’Éternel apparut à la femme, et lui dit : Voici, tu es stérile, et tu n’as point d’enfants ; tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils. Maintenant prends bien garde, ne bois ni vin ni liqueur forte, et ne mange rien d’impur » (Juges. 13: 3,4).

« Car tu vas devenir enceinte et tu enfanteras un fils. Le rasoir ne passera point sur sa tête, parce que cet enfant sera consacré à Dieu dès le ventre de sa mère ; et ce sera lui qui commencera à délivrer Israël de la main des Philistins. La femme alla dire à son mari ; un homme de Dieu est venu vers moi, et il avait l’aspect d’un ange de Dieu, un aspect redoutable. Je ne lui ai pas demandé d’où il était, et il ne m’a pas fait connaître son nom » (Versets 5 et 6).

Après que la femme de Manoah eut fait part de sa rencontre avec l’ange du Seigneur à son mari, Manoah pria Dieu afin que l’ange vienne encore, et qu’il donne les instructions sur ce qu’ils devraient faire pour leur fils, Samson, et comment ils devraient l’élever. L’ange apparut une nouvelle fois à la femme. Elle courut chercher son mari pour répondre à ce visiteur céleste, qui réitéra simplement les informations qu’il avait fournies lors de sa première visite (versets 8 à 14).

Alors Manoah voulut préparer un repas pour l’ange qui lui proposa, au lieu de cela, d’offrir un l’holocauste au Seigneur. De toute évidence, Manoah pensait que l’ange était simplement un homme mais, après le sacrifice, il le vit monter dans la flamme de l’autel. Manoah et sa femme tombèrent sur leurs visages pour manifester leur révérence (versets 15-20).

Le verset clé de notre leçon fait part de la naissance de Samson, et indique que le Seigneur le bénit pendant qu’il grandissait pour atteindre la maturité, en attendant d’être prêt pour le rôle qu’il aurait à jouer afin de libérer Israël de la main des Philistins.

Malgré le succès final de Samson dans l’accomplissement de la volonté de Dieu quant à la délivrance d’Israël, il y eut dans sa vie certains aspects qu’il ne serait pas approprié d’imiter pour les chrétiens, en l’occurence sa relation avec une prostituée (voir chapitre 16, verset 1), et sa liaison bien-connue avec Dalila (versets 4 à 20).

Samson fut doué d’une force surhumaine ; il fut en mesure de manifester sa force au service de Dieu, jusqu’à ce qu’il se soit endormi sur les genoux de Dalila, et qu’on lui rase ses cheveux ; il fut rendu aveugle parce qu’il avait été incapable de maintenir son vœu de naziréat.

D’une manière semblable, en tant que croyants, nous ne devons pas abandonner nos vœux de consécration en permettant aux attraits du monde de nous aveugler et de ne pas maintenir notre alliance de sacrifice. Ecoutons avec attention le sage conseil spirituel que nous trouvons en Ecclésiaste 5:4,5 : « Lorsque tu as fait un vœu à Dieu, ne tarde pas à l’accomplir, car il n’aime pas les insensés : accomplis le vœu que tu as fait. Mieux vaut pour toi ne point faire de vœu, que d’en faire un et de ne pas l’accomplir. »

&