Etre déterminés

« Car je n’ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié » — 1 Corinthiens 2:2

Les paroles de notre texte devraient être familières à chacun de nous en tant que disciples du Christ. Elles parlent de l’état d’esprit réfléchi que nous devons avoir si nous voulons prouver notre fidélité à notre Père céleste. En nous intéressant à cette question, nous, comme enfants de Dieu consacrés, devons comprendre l’importance de ce verset et d’autres qui lui sont semblables, pour qu’ils nous aident à concentrer toute notre attention pour ne pas nous détourner de « l’espérance de l’Evangile » (Colossiens 1:23).

Après avoir répondu à l’appel céleste, le message de l’Evangile doit nous engager à être zélés dans l’usage du temps et du talent pour le ministère de cette « bonne nouvelle », considérant tous les autres sujets, quoiqu’intéressants, comme secondaires. Si cela n’est pas fait entièrement, nous pouvons être « détournés de l’espérance » et ne pas parvenir à « affermir notre vocation et notre élection » (Hébreux 12:13 et 2 Pierre 1:10).

Connaissance et sagesse de ce monde

De nos jours, nous avons un accès constant à la connaissance et à l’information qui sont disponibles dans le monde, et il peut être facile de se laisser distraire. Littéralement, dans la paume de la main, nous pouvons tout simplement poser une question à un téléphone ‘intelligent’ et en quelques secondes une voix va nous donner une réponse. Ceci et d’innombrables autres exemples donnent beaucoup de preuves que nous vivons effectivement pendant le temps prophétisé quand « la connaissance augmentera » (Daniel 12:4).

Le seul point souligné dans notre verset en introduction ne signifie nullement que nous ne devons pas profiter des étonnants outils de la technologie que nous avons facilement à notre disposition pour faire avancer le message de la vérité. Beaucoup est fait par L’Aurore, et dans de nombreux autres cercles de fraternité dans le monde entier, pour répandre l’évangile du royaume grâce à l’utilisation de la technologie d’aujourd’hui. Nous nous réjouissons de ces efforts dans les rapports que nous faisons, et nous remercions le Père céleste pour ces opportunités.

Les choses auxquelles nous devons résister sont celles qui ont trait à la sagesse de ce monde, et à son esprit de fierté en général. Cet esprit vient de l’adversaire, qui veut nous détourner de ce qui concerne « les affaires du Père » (Luc 2:49). Nous devons nous départir de l’égoïsme, qui recherche la gratification charnelle et l’avancement, et qui font envie aux autres.

L’importance de ceci est illustré par les paroles de Jacques : « Mais si vous avez dans votre cœur un zèle amer et un esprit de dispute, ne vous glorifiez pas et ne mentez pas contre la vérité. Cette sagesse n’est point celle qui vient d’en haut ; mais elle est terrestre, charnelle, diabolique. Car là où il y a un zèle amer et un esprit de dispute, il y a du désordre et toutes sortes de mauvaises actions ». Comme il est vrai que la tendance de la sagesse du monde va la plupart du temps dans ce sens. Jacques continue : « La sagesse d’en haut est premièrement pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité, d’hypocrisie » (Jacques 3:14-17).

Ces mots de Jacques complètent ceux de Paul dans notre texte de référence, car ils apportent plus d’éclairage concernant la « détermination » à connaître et à faire ce dont nous devrions faire preuve dans notre démarche de consacrés.

La sagesse d’en haut est premièrement pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde. La sagesse d’en haut, qui a les qualités de pureté, pacifisme, modération, et les autres que cite Jacques, a été personnifiée dans « Jésus-Christ, celui qui a été crucifié ».

Ainsi, être « déterminés » pour le connaître, signifie que nous chercherons à obtenir ce même genre de « sagesse d’en haut ». Le Livre des Proverbes parle aussi de cette sagesse, en nous disant : « Acquiers la sagesse, et avec tout ce que tu possèdes acquiers l’intelligence » (Proverbes 4:7) et « le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Eternel » (Proverbes 9:10).

Suivre l’exemple de Christ

Tout comme le Christ incarne la sagesse décrite par Jacques, il illustre aussi la sagesse qui, de toute éternité, a été un attribut de Dieu, le Créateur. Une partie de la sagesse de Dieu, partagée par son Fils, est le désir de répandre la révélation divine de son plan pour ceux qui cherchent sincèrement à connaître et à comprendre.

Ceux qui désirent cette sagesse céleste, et qui possèdent l’attitude humble de cœur et d’esprit pour recevoir cet enseignement du Seigneur, sont assurés de recevoir une connaissance de toutes les vérités qui sont nécessaires pour leur développement spirituel. Pour eux, elle sera fournie comme « nourriture en son temps » pour leur croissance et leur affermissement (Psaume 145:15 ; Matthieu 24:45).

Les merveilleuses vérités de la Bible sont en complète harmonie avec ces choses que nous devrions désirer dans notre vie spirituelle, et aussi par rapport à notre message vis-à-vis des autres. Nous sommes mandatés pour être « des serviteurs de Christ » (1 Corinthiens 4:1). Cela comprend les instructions : « Prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant… Mais toi, sois sobre en toutes choses, supporte les souffrances, fais l’œuvre d’un évangéliste, remplis bien ton ministère » (2 Timothée 4:2,5).

En tant que ministres du Christ, nous devons prêcher la Parole avec patience, douceur, tempérance et suivant la saine doctrine. Ainsi, notre ministère résonnera haut et fort à la gloire de Dieu et de son Fils Jésus-Christ. Si nous sommes fidèles, nous avons l’assurance que nous allons, dans le plein sens du mot, être « rendus capables d’être ministres d’une nouvelle alliance » dans le royaume de Christ (2 Corinthiens 3:6).

Notre objectif

En examinant plus avant la mise en garde de notre texte d’être pleinement « déterminés » à connaître « Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié » nous proposons ici trois aspects spécifiques du comportement sur lequel nous devrions particulièrement nous concentrer.

Etre vraiment résolus dans notre service divin exige que nous :

  1. Etudions soigneusement et continuellement le plan de Dieu comme il a été révélé dans sa Parole, caché… aux sages et aux intelligents, et …révélé aux enfants (Luc 10:21)
  2. Ayons le cœur et l’esprit éclairé, et notre vie conduite par le pouvoir et l’influence du saint Esprit (Jean 16:13), « l’Esprit de vérité » (Ephésiens 1:18 ; Colossiens 1: 9)
  3. Possédions un zèle enthousiaste pour l’accomplissement de la volonté de Dieu dans notre vie, et un désir d’être « zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2:14).

La réalisation de ces efforts signifie que nous allons concentrer notre énergie sur ces choses qui nous mèneront avec succès au-delà du voile. L’apôtre Paul se réfère à cela, et souligne que l’acquisition d’une telle victoire complète n’est pas une chose assurée, et qu’il faut être très prudent dans tous les aspects de notre vie chrétienne. « …pour parvenir, si je puis, à la résurrection d’entre les morts. Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’aie déjà atteint la perfection ; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j’ai été saisi par Jésus-Christ » (Philippiens 3:11-12).

Le Seigneur a « tâché de nous saisir » en nous appelant des ténèbres. Il désire que nous gardions un cœur fidèle à lui, et à travers du développement de notre caractère et le sacrifice, nous soyons « saisis par Jésus–Christ », ce à quoi nous avons été appelés. Paul décrit cette grande invitation à la fois comme « une sainte vocation » (2 Timothée 1:9) et avoir part à « la vocation céleste » (Hébreux 3:1).

Pressons le pas

En poursuivant la lecture des paroles de Paul aux frères de Philippes, il dit : « Frères, je ne pense pas l’avoir saisi ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons cette même pensée ; et si vous êtes en quelque point d’un autre avis, Dieu vous éclairera aussi là-dessus » (Philippiens 3:13-15).

Cette « chose » que Paul a faite, que nous devons également faire, est en fait composée de nombreuses exigences. Toutefois elle peut, en résumé, être la volonté dans notre vie de tout centrer vers un seul but, qui est de plaire à Dieu en pensée, en parole et en acte. « Les pensées des justes ne sont qu’équité » (Proverbes 12:5). Si nous avons de bonnes pensées, elles seront en accord avec l’esprit nouveau et de volonté de la nouvelle créature et nous nous efforcerons de nous dépouiller du « vieil homme et de ses œuvres » (Colossiens 3:9).

Plus tard, dans ce même chapitre, il est dit : « Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le Père » (Colossiens 3:17). Ceci s’harmonise avec l’exhortation de Jésus : « On demandera beaucoup à qui l’on a beaucoup donné » (Luc 12:48). Une grande responsabilité nous incombe, si nous sommes considérés comme le peuple élu de Dieu. Comme ses ambassadeurs, nos actions et nos paroles doivent bien représenter notre Seigneur et faire honneur à son nom en tout temps. « C’est vous qui êtes notre lettre, écrite dans nos cœurs, connue et lue de tous les hommes » (2 Corinthiens 3:2).

Pour en faire une réalité, nous devons nous efforcer de répondre aux exigences de la course qui est devant nous. Il est important de noter que c’est la même chose pour chacun de ceux qui participent à la course, mais ils peuvent être atteints à des niveaux différents entre les membres du corps. Pour tous, cependant, il s’agit d’un chemin étroit qui mène à la gloire, l’honneur et l’immortalité. Nous pouvons en effet nous développer individuellement à des niveaux différents, mais nous devons tous progresser et « presser le pas ».

Paul a dit à son sujet : « Moi donc, je cours, non pas comme à l’aventure ; je frappe, non pas comme battant l’air » (1 Corinthiens 9:26). Nous devons suivre son exemple à cet égard, mettant de côté « tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte » (Hébreux 12:1).

Nous avons la force de le faire parce que le Père céleste nous l’accorde. Nous avons également l’assistance fournie par « les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. Considérez, en effet, celui qui a supporté une telle opposition…, afin que vous ne vous lassiez point, l’âme découragée » (Hébreux 12:2,3).

Ne rien savoir d’autre

En regardant plus avant la vie de Paul comme un exemple pour nous, nous voyons que, suite à sa conversion sur le chemin de Damas, ses jours et ses années étaient comme s’il ne savait rien d’autre, « que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié ».

La course qu’il a choisi de suivre, d’être appelé et choisi par Dieu, était une forme de renoncement volontaire et de sacrifice. Ses connaissances sur d’autres sujets, qui était vastes, ou les nombreuses choses qui auraient pu avoir tendance à le distraire dans l’accomplissement de ses vœux de consécration, il savait qu’elles devaient passer au second plan.

Comme indiqué précédemment, nous aussi nous devons oublier « ce qui est en arrière » et courir « vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste ». Comme c’était le cas de Paul, il est essentiel que nous fixions des priorités et des règles appropriées dans notre vie, à la fois concernant notre conduite et notre compréhension de la Parole de Dieu.

En ce qui concerne la conduite quotidienne, il nous est dit, « Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles qui sont sur la terre » (Colossiens 3:2). Cela inclut de mettre de côté, l’orgueil, l’égoïsme, et ces choses qui peuvent favoriser et attirer l’attention sur la chair et l’intérêt personnel.

En fonction de notre compréhension de la Parole de Dieu, nous ne devons pas nous tourner vers « des esprits séducteurs et des doctrines de démons » (1 Timothée 4:1). Les fausses doctrines et les croyances des hommes ajoutent erreur sur erreur, et Jésus a averti que ce serait « pour séduire les élus, s’il était possible » (Marc 13:22).

Les récits des expériences de la vie de Paul et d’autres fidèles du Christ sont donnés à titre d’exemples pour notre propre expérience et démarche chrétienne. Ils doivent servir à nous aider à nous appliquer pleinement à faire la seule chose à laquelle nous avons été appelés : « Christ est ma vie, et la mort m’est un gain » (Philippiens 1:21).

Parmi vous

Notre seul objectif, comme le fut celui de notre Seigneur et de ses disciples comme Paul, est de se rendre acceptables pour le Père, et de le faire de toutes nos forces et de toute notre énergie. Il faut le faire de manière à renoncer entièrement à notre propre volonté et présenter nos « corps comme un sacrifice vivant », ce qui est considéré comme « un culte raisonnable » (Romains 12:1).

Une partie de notre privilège à cet égard est d’aider les autres à courir la course, pour que nous puissions tous atteindre l’objectif et gagner la « victoire par notre Seigneur Jésus-Christ » (1 Corinthiens 15:57). Nous devrions être motivés par un désir sincère d’être déterminés à n’avoir « parmi nous », c’est-à-dire parmi nos frères, rien d’autre que le seul objectif que nous nous efforçons tous d’atteindre. Ceci est la forme la plus élevée de l’amour en action, et qui est illustrée dans les paroles du Maître : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jean 15:13).

Paul a été entièrement animé par les enseignements divins de Dieu, résumés dans l’amour. Il a dit : « Car je n’ai point honte de l’Evangile », même si cela l’a tourné en ridicule et lui a apporté beaucoup de persécutions.

Comment Paul a-t-il été en mesure de l’affirmer ainsi ? Poursuivant, il répond que l’évangile « est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec » (Romains 1:16). Des explications plus amples concernant l’importance de cette méthode de raisonnement se trouvent dans le verset suivant : « parce qu’en lui est révélée la justice de Dieu par la foi et pour la foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi » (Romains 1:17).

En examinant la référence de Paul au « juste » dans ce texte nous nous rendons compte que, selon la chair, « Il n’y a point de juste, pas même un seul » (Romains 3:10). Il n’y en a aucun parfaitement sain d’esprit et de corps. Etant donc justifiés par la foi dans le sang du Christ, les véritables consacrés sont cependant comptés comme élevés devant Dieu, étant recouverts de la « robe de justice » fournie par Jésus. (Romains 3:24,25 ; Esaïe 61:10).

Grâce à ces dispositions, nos imperfections adamiques sont couvertes. En outre, en nommant Jésus-Christ comme notre Avocat, le mérite de son sacrifice est toujours efficace pour nous garder irréprochables au regard de la justice. Ainsi est démontré : « Mais maintenant, sans la loi est manifestée la justice de Dieu, à laquelle rendent témoignage la loi et les prophètes, justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ pour tous ceux qui croient. Il n’y a point de distinction » (Romains 3:21-22).

Nous lisons dans 1 Pierre 3:12 : « Car les yeux du Seigneur sont sur les justes et ses oreilles sont attentives à leur prière, Mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal ». Ce verset indique que cela ne suffit pas pour être considérés comme « justifiés » par le sang de Jésus, mais nos actions doivent aussi être, autant que possible, droites et bonnes. Nous devons lutter tous les jours pour être justes et purs dans nos intentions, pensées, paroles et actes. Bien que la perfection ne puisse être atteinte, rien de moins que notre effort maximal sera jugé tout à fait acceptable par le Père céleste.

Paul dit : le juste, doit « vivre par la foi ». Une grande importance est donnée ici à la qualité de la foi. Il nous est dit que nous devons « combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes » (Jude 1:3). « La foi » est la Parole de Dieu, la vérité, et nous devons avoir la croyance absolue dans ses paroles saintes. La Parole de Dieu nous donne les détails de son grand plan des âges, et ses précieuses promesses nous assurent de son déroulement et de son accomplissement. Nous devons également vivre « de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4:4).

La Parole de Dieu, ou Logos en grec, se réfère aussi à son Fils unique, Jésus. Depuis sa création par Dieu, il a été le fidèle porte-parole du Père céleste, à la fois dans son existence pré-humaine et comme être humain parfait sur la terre. « La Parole [Logos] était avec Dieu. … Toutes choses ont été faites par elle » (Jean 1: 1-3).

Le Fils de Dieu faisait journellement les délices de son Père dans son existence céleste pré-humaine. Il est dit qu’en tant qu’homme parfait Jésus, dès le plus jeune âge, « croissait en sagesse, en stature, et en grâce, devant Dieu et devant les hommes » (Luc 2:52). Lorsque cette « Parole de Dieu » a été baptisée dans le Jourdain, « les cieux s’ouvrirent, et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles : Celui–ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection » (Matthieu 3: 16,17).

La Parole de Dieu est sûre

Paul savait que le Message de l’Évangile : « bonne nouvelle d’une grande joie, qui sera pour tous les peuples » devrait supporter l’obscurité et la confusion de la Grèce et de Rome, et les attaques des soi-disant savants de cette époque-là. Par conséquent, il n’a pas eu peur de la confronter avec toutes les philosophies des hommes. Au contraire, il a dit, « car la nécessité m’en est imposée, et malheur à moi si je n’annonce pas l’Evangile ! » (1 Corinthiens 9:16).

Les attaques contre le plan de Dieu, son existence même, et la vérité concernant son Fils unique, Jésus, sont à bien des égards les mêmes aujourd’hui qu’elles l’étaient à l’époque de Paul, même si elles peuvent être présentées d’une manière plus subtile aujourd’hui que dans les temps anciens. Avec ses nombreuses tromperies, Satan apparaît comme un « ange de lumière ». (2 Corinthiens 11:14). Cependant, il est le maître des ténèbres (Ephésiens 6:12 ; Jean 3:20), et il « hait la lumière » (Jean 3: 20).

Il en sera ainsi jusqu’à ce qu’il soit mis fin à son règne sur l’humanité, et que le péché et le mal soient détruits à jamais. Dans le royaume du Messie, Satan et ses mauvaises influences seront entièrement contenus, et le monde entier accèdera à la connaissance du caractère béni et glorieux du Père céleste. Ils sauront ensuite que « la nouvelle que nous avons apprise de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’il n’y a point en lui de ténèbres » (1 Jean 1:5). L’humanité adressera également des louanges et honorera son Fils, Jésus-Christ. « Je suis la lumière du monde » (Jean 9:5).

Comme croyants consacrés, qui à l’heure actuelle ont été bénis par la compréhension du message évangélique, l’espoir est si grand que nous devons désirer l’entendre encore et encore, avec actions de grâces. Chacun de nous, dans notre propre méditation personnelle, devrait réfléchir sur les paroles du Maître : « Mais heureux sont vos yeux, parce qu’ils voient, et vos oreilles, parce qu’elles entendent ! » (Matthieu 13:16.). Nous avons en effet eu le privilège d’avoir les yeux ouverts, et les oreilles débouchées, par la puissance de l’Esprit saint, afin que nous puissions recevoir et comprendre le message de la vérité.

Nous sommes assurés par les Écritures et par notre foi dans les promesses de Dieu, que ses plans et ses desseins sont fermement en cours d’élaboration. Nous continuons de réclamer la promesse faite à Abraham, par les liens du serment de l’alliance faite par Dieu, que « toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité » (Genèse 22:18).

Revendiquer une telle grande promesse devrait instiller en nous un désir renouvelé d’être fidèles à nos vœux de consécration. Ceci devrait nous inciter à rechercher tous les jours à connaître davantage le caractère merveilleux de Dieu, et de prendre part à ses conseils et aux instructions qu’il donne si généreusement pour notre bénéfice spirituel.

Nous devrions également être pleins d’énergie, comme porteurs de lumière, pour transmettre les promesses de Dieu aux autres, en disant à la pauvre création gémissante qu’un moment de grande joie viendra bientôt sur toute l’humanité. Nous pouvons partager la merveilleuse vérité donnée par Pierre le jour de la Pentecôte : « Le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, le Dieu de nos pères, a glorifié son serviteur Jésus » (Actes 3:13). Dieu lui a donné tout pouvoir : « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre » (Matthieu 28:18).

« Jésus-Christ, et Christ crucifié »

La principale leçon de ces mots est que nous comprenons et apprécions pleinement l’importance de la mort de Jésus comme le prix de la rançon, prévue pour Adam et sa postérité. « Jésus–Christ homme, qui s’est donné lui–même en rançon pour tous. C’est là le témoignage rendu en son propre temps » (1 Timothée 2:5,6).

Telle est l’essence du message évangélique. Paul dit : « Je vous rappelle, frères, l’Evangile que je vous ai annoncé, que vous avez reçu, dans lequel vous avez persévéré… et par lequel vous êtes sauvés… que Christ est mort pour nos péchés, selon les Ecritures » (1 Corinthiens 15:1-4).

La mort de Jésus comme Rédempteur de l’homme n’était nécessaire qu’une seule fois. En ce qui le concernait, il n’a jamais était nécessaire qu’il soit crucifié à nouveau (Hébreux 6: 6). Plus tard, dans son épître aux Hébreux, Paul nous rappelle ce fait important : « Christ, qui s’est offert une seule fois pour porter les péchés de plusieurs » (Hébreux 9:28). « C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus-Christ, une fois pour toutes » (Hébreux 10:10).

Les promesses divines de bénédictions présentes et futures sont pour notre bénéfice particulier, pour que nous puissions être « gardés par la foi pour le salut » (1 Pierre 1:5). L’expression « le salut » signifie l’objectif que nous devons atteindre. Nous devons nous rappeler qu’un travail doit encore être fait en nous, un travail de transformation et de sanctification.

« Ce que Dieu veut, c’est votre sanctification » (1 Thessaloniciens 4:3). « Christ a aimé l’Eglise, et s’est livré lui–même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau, afin de faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible » (Ephésiens 5: 25-27).

En conclusion, nous gardons constamment devant nos cœurs et nos esprits les nombreuses promesses faites à ceux qui sont « déterminés » à remplir leurs vœux de consécration :

« Votre vie est cachée avec Christ en Dieu » (Colossiens 3:3)

« Car c’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir » (Philippiens 2:13)

« Puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu’il a inaugurée pour nous » (Hébreux 10:19)

« Elle a du prix aux yeux de l’Eternel, la mort de ceux qui l’aiment » (Psaumes 116:15)

« Nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d’œil » (1 Corinthiens 15: 51-52)

&