Écouter ce que disent les Juges de Dieu
(2e partie)

Verset clé : « Mais ils n’écoutèrent pas même leurs Juges, car ils se prostituèrent à d’autres dieux, se prosternèrent devant eux. Ils se détournèrent promptement de la voie qu’avaient suivie leurs pères, et ils n’obéirent point comme eux aux commandements de l’Éternel. » – Juges 2:17

Texte choisi : Juges 2:11-19 ; 21:25

Chaque fois que le peuple d’Israël était livré aux mains de ses ennemis, il fallait qu’ils se retrouvent dans les pires conditions pour que, finalement, ils reviennent vers l’Éternel. Mais ils revenaient pour peu de temps seulement. Ce fut pour cette raison que dans sa grande miséricorde, « L’Éternel suscita des Juges, afin qu’ils les délivrassent de la main de ceux qui les pillaient » (Juges 2:16).

Notre verset clé indique qu’après avoir été sauvés par leurs Juges, les Israélites n’écoutaient pas leurs conseils et qu’ils retournaient rapidement vers les dieux païens qui étaient autour d’eux. Nous lisons aux versets 17 à 19 : « Mais ils n’écoutèrent pas même leurs Juges, car ils se prostituèrent à d’autres dieux, se prosternèrent devant eux. Ils se détournèrent promptement de la voie qu’avaient suivie leurs pères, et ils n’obéirent point comme eux aux commandements de l’Éternel. Lorsque l’Éternel leur suscitait des Juges, l’Éternel était avec le Juge, et il les délivrait de la main de leurs ennemis pendant toute la vie du Juge ; car l’Éternel avait pitié de leurs gémissements contre ceux qui les opprimaient et les tourmentaient. Mais, à la mort du Juge, ils se corrompaient de nouveau plus que leurs pères, en allant après d’autres dieux pour les servir et se prosterner devant eux, et ils persévéraient dans la même conduite et le même endurcissement. »

Ces versets mettent en exergue le principal défaut des Israélites, lequel, dans un certain sens, représente celui de l’humanité en général (« ils persévéraient dans la même conduite »). Dieu attend de ceux qui s’efforcent d’être son peuple choisi qu’ils recherchent en toute chose de faire Sa volonté ; cela signifie qu’ils doivent cesser d’agir en fonction de leur propre volonté. L’apôtre Paul indique que cette disposition permet d’entrer dans le repos de Dieu. « Car celui qui entre dans le repos de Dieu se repose de ses œuvres, comme Dieu s’est reposé des siennes » (Hébreux 4:10).

Si les Israélites avaient été plus fidèles pour mettre fin à leurs propres actions, ils auraient bénéficié de la faveur de Dieu. Ainsi ils seraient entrés dans le repos et la paix qu’elle procure. Mais, comme ils ne cessèrent de vouloir faire les choses « à leur manière » ils furent confrontés à des difficultés en de nombreuses occasions. Mais Dieu, dans sa miséricorde, leur suscita des Juges et ce fut uniquement par leur main qu’ils furent épargnés.

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