Comment Dieu réagit à la désobéissance

Verset clé : « Les enfants d’Israël commirent une infidélité au sujet des choses dévouées par interdit. Acan, fils de Carmi, fils de Zabdi, fils de Zérach, de la tribu de Juda, prit des choses dévouées. Et la colère de l’Éternel s’enflamma contre les enfants d’Israël » – Josué 7 : 1

Texte choisi : Josué 7 : 1 ; 8 : 29

La réaction de Dieu face à la désobéissance de son peuple semble parfois sévère, si on se limite à la considérer uniquement par rapport au récit des Écritures. Mais, si on se rappelle que Dieu est le Créateur de toutes choses, alors on réalise qu’en tant que tel, c’est à juste titre qu’Il est en droit d’attendre de sa création qu’elle respecte Ses lois. Les Écritures indiquent que chaque fois que le peuple de Dieu obéit à Ses commandements, il obtint en retour de grandes bénédictions ; le récit qui nous sert de leçon aujourd’hui en donne la preuve.

Le verset clé de notre méditation nous apprend qu’après avoir conquis Jéricho, Dieu constata que certains Israélites avaient pris une partie du butin de la victoire, « les choses frappées de malédiction », et qu’ils les avaient gardées pour eux. Le peuple d’Israël en eut une première révélation quand il partit ensuite livrer bataille contre l’ennemi suivant, le peuple de la cité d’Aï. Auparavant Josué avait envoyé des hommes pour observer la ville. En rendant compte, à leur retour, ils dirent : « ils sont en petit nombre » (Josué 7:3), et conclurent que deux ou trois mille combattants suffiraient largement pour conquérir Aï. Josué se fia à leur rapport et n’envoya que trois mille hommes. Or, d’après les versets 4 et 5, ils furent sommairement défaits par les hommes d’Aï et s’enfuirent.

Le verset 6 nous dit qu’en apprenant la nouvelle de la défaite d’Israël, Josué « déchira ses vêtements, se prosterna, le visage contre terre, devant l’Arche de l’Éternel et ce jusqu’au soir ». Ensuite Josué adressa une prière à Dieu. Il demanda pour quelle raison l’Éternel avait permis qu’une telle chose arrive à Israël, Son peuple choisi. Dieu lui répondit qu’Il permit cette défaite à cause des «choses dévouées par interdit » prises à Jéricho et cachées dans la tente de l’un des Israélites. Le verset 15 indique ce que Dieu déclara concernant cette personne : « Celui qui sera désigné comme ayant pris de ce qui était dévoué par interdit sera brûlé au feu, lui et tout ce qui lui appartient, pour avoir transgressé l’alliance de l’Éternel et commis une infamie en Israël ». Il fallait d’abord que cette condition soit satisfaite pour qu’Israël puisse affronter à nouveau ses ennemis.

Selon les versets 18 à 23, il apparaît qu’Acan de la tribu de Juda fut désigné coupable parce qu’il avait caché dans sa tente « un beau manteau de Schinear, deux cents sicles d’argent, et un lingot d’or du poids de cinquante sicles » ; c’est le butin qu’il emporta de Jéricho, contrairement aux instructions de l’Éternel mentionnées au chapitre 6 versets 17 à 19. C’est pourquoi le peuple d’Israël prit Acan, l’argent, le manteau, le lingot d’or, ses fils et ses filles, ses bœufs, ses ânes, ses brebis (tout ce qui lui appartenait) pour les emmener et les détruire dans la vallée d’Acor.

Fidèle à Sa Parole, lorsque le peuple eut obéi à Son ordre et détruit les « choses dévouées par interdit », Dieu accorda à nouveau la victoire à Israël qui retourna donc à Aï, non pas avec trois mille hommes mais avec trente mille. Josué les positionna tous sur le côté nord de la ville à l’exception de cinq mille hommes. Lorsque les hommes d’Aï sortirent comme la fois précédente, les Israélites simulèrent la fuite. Mais Josué avait placé les cinq mille autres sur le côté occidental de la ville. Alors que les hommes d’Aï poursuivaient ceux qui étaient au nord, les cinq mille (autres) entrèrent dans la ville, la dévastèrent, y mirent le feu. Les hommes d’Aï revinrent alors pour se réfugier dans la ville, mais il était trop tard. C’est par la main de l’Éternel qu’ils furent livrés aux Israélites et détruits avec leur ville (Josué 8).

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