La protection de Dieu

Verset mémoire : « Ils dirent à Josué : Certainement, l’Éternel a livré tout le pays entre nos mains, et même tous les habitants du pays tremblent devant nous. » – Josué 2 : 24

Texte choisis : Josué 2

A début de ce chapitre nous lisons que Josué envoya deux espions dans le pays : « Allez, examinez le pays, et en particulier Jéricho » (Josué 2:1). Ils entrèrent dans Jéricho et se cachèrent dans une maison appartenant à une femme nommée Rahab. Le roi de Jéricho entendit parler de la présence de ces deux espions et, craignant qu’ils soient venus pour explorer le pays, il ordonna à Rahab de lui amener les hommes (verset 2). Au lieu d’obéir au roi, Rahab les cacha sur le toit de sa maison. Dès que fut passé le danger immédiat d’être capturés par les hommes qui les cherchaient, Rahab dit aux espions des paroles très surprenantes. « L’Éternel, je le sais, vous a donné ce pays, la terreur que vous inspirez nous a saisis, et tous les habitants du pays tremblent devant vous. » (Verset 9).

Pourquoi Rahab fit-elle ces choses ? Pourquoi aida-t-elle les espions que Josué avait envoyés dans son pays ? Nous devrions garder à l’esprit que les Israélites avaient été miraculeusement conduits par Dieu pour sortir d’Égypte. Les nouvelles concernant cet événement étaient donc parvenues jusqu’à Jéricho, comme l’indique le verset 10 : « Car nous avons appris comment, à votre sortie d’Égypte, l’Éternel a mis à sec devant vous les eaux de la mer Rouge, et comment vous avez traité les deux rois des Amoréens au-delà du Jourdain, Sihon et Og, que vous avez dévoués par interdit. »

Ensuite elle plaida auprès des deux espions : elle les pria de lui promettre de préserver sa famille, puisqu’elle avait fait preuve de bonté envers eux. Ils furent d’accord et lui promirent de protéger les habitants de sa maison ; puis ils convinrent d’un signe distinctif pour la reconnaître : elle attacherait un « cordon de fil cramoisi à la fenêtre » (versets : 12-18).

Après ces événements, les espions rentrèrent et rendirent compte à Josué de ce qui s’était passé à Jéricho ; ils lui dirent comment Dieu les avait protégés de tout mal. Pendant leur absence, le peuple avait campé le long de la rive orientale du Jourdain. Le campement s’étendait sur plusieurs kilomètres. Ils donnaient certainement l’impression d’être une puissante armée aux yeux de ceux qui les regardaient depuis le pays qui était de l’autre côté de la rivière.

Après avoir entendu le rapport des espions, Josué ne perdit pas de temps pour agir, selon le chapitre 3 verset 1 : « Josué, s’étant levé de bon matin, partit de Sittim avec tous les enfants d’Israël. Ils arrivèrent au Jourdain ; et là, ils passèrent la nuit, avant de le traverser ». Il recommanda au peuple de regarder l’Arche du Seigneur ; il indiqua qu’elle représentait l’Éternel, et qu’elle passerait devant eux (Exode 25:10 ; Josué 3:3,4 ; 4:11). Selon ces indications, le peuple devait être séparé de l’arche d’environ un peu plus qu’un kilomètre – elle partit vers le nord et ils suivirent à cette distance. Lorsque l’arche atteignit l’endroit approprié, ses porteurs, les sacrificateurs s’arrêtèrent, puis ils marchèrent vers le fleuve jusqu’à ce que leurs pieds touchent l’eau (chapitre 3 verset 13). Les Israélites regardèrent alors attentivement ce qui allait se passer. A l’étonnement de tous, quand les pieds des sacrificateurs touchèrent l’eau, le débit de l’eau commença à diminuer. Comme les sacrificateurs avançaient plus loin dans le lit du fleuve, il devint de plus en plus petit jusqu’à ce qu’il soit entièrement à sec. L’Arche était à présent au milieu de ce qui, peu de temps auparavant avait été le fleuve Jourdain. Le peuple suivit les instructions de Josué, il franchit rapidement le fleuve et entra dans la terre promise sous la protection de Dieu (Chapitre 3, versets 15 à 17 et chapitre 4, versets 11 à 13). En vérité, comme le dit le Psaume 107 verset 7, l’Éternel « … les conduisit par le droit chemin, pour qu’ils arrivassent dans une ville habitable. »

&