Ce que Dieu attend (de nous)

Verset clé : « Fortifie-toi seulement et aie bon courage, en agissant fidèlement selon toute la loi que Moïse, mon serviteur, t’a prescrite ; ne t’en détourne ni à droite ni à gauche, afin de réussir dans tout ce que tu entreprendras » – Josué 1 :7

Texte choisi : Josué 1 : 7-16

En examinant ces écritures, nous devrions noter en premier lieu l’assurance que Dieu donne à Josué ; Il souhaite que Josué n’ait pas entièrement confiance en lui-même mais qu’il mette toute sa confiance dans le Dieu véritable et vivant, qu’il ait aussi du courage afin d’être fort. Il lui fait comprendre que cette pleine mesure de courage qu’il devra avoir ne proviendra pas de ses propres ressources et qu’il faudra qu’il ne soit pas imprudent mais qu’il ait pleinement conscience de sa propre insuffisance. Le Seigneur s’était exprimé en des termes très similaires pour donner de l’assurance à Moïse, comme nous le lisons en Deutéronome 31: 6: « Fortifiez-vous et ayez du courage ! Ne craignez point et ne soyez point effrayés devant eux ; car l’Éternel, ton Dieu, marchera lui-même avec toi, Il ne te délaissera point, Il ne t’abandonnera point ».

Notons avec une attention particulière le fait que le mot hébreu traduit ici par « fortifiez » est celui qui implique la force des bras et des épaules. Il exprime la notion d’être prêt pour faire la guerre avec agressivité. Le mot qui est traduit par «courage» est associé aux membres inférieurs et implique de la force pour se défendre, ou de la fermeté. Cette forme de courage implique de se tourner vers le Seigneur pour demander de l’aide. L’importance que suggère cette attitude nous semble se trouver dans le fait que Dieu n’avait pas promis de donner à son peuple le pays qu’il allait obtenir, mais qu’il faudrait qu’il combatte ses ennemis pour en obtenir la conquête.

Josué, le successeur de Moïse, avait besoin de ce type d’encouragement à l’occasion de l’entrée des Israélites en terre promise. Bien qu’ils aient été préparés à cet événement pendant quarante ans, il fallait qu’ils se rendent compte qu’ils seraient confrontés à de grandes difficultés. Dieu leur expliqua qu’Il leur donnait cette terre non pas parce qu’ils la méritaient mais en vertu de sa faveur, parce qu’Il voulait poursuivre les grands projets qu’Il avait à cœur et dont il avait précédemment donné un bref aperçu en ces termes « Séjourne dans ce pays-ci : Je serai avec toi, et Je te bénirai, car Je donnerai toutes ces contrées à toi et à ta postérité, et Je tiendrai le serment que J’ai fait à Abraham, ton père » (Genèse 26: 3 Exode 12: 25). Dieu précisa aussi que les peuples de Canaan n’étaient pas ceux qu’Il souhaitait voir dans le pays et que Josué et Israël auraient à prendre possession de la terre par la force. En concrétisant la réalisation de ces choses, Dieu promit aux enfants d’Israël qu’ils auraient leur propre pays et qu’Il les aiderait à le posséder.

En ce qui concerne ceux qui suivent les traces de Jésus, ils reçoivent cette aide promise dans les paroles de notre Seigneur « Ne vous livrez pas à l’amour de l’argent ; contentez-vous de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Je ne te délaisserai point, et Je ne t’abandonnerai point » (Hébreux 13: 5). Le Seigneur prend soin de nous, Il exerce sa sagesse et sa grâce envers nous, et les choses qu’Il nous accorde sont ce qu’il y a de mieux pour nous ; en prenant conscience de ceci, nous ressentons un véritable motif de satisfaction.

Dieu est constamment présent pour consoler, bénir, et faire en sorte que toutes choses concourent au bien de ceux qui L’aiment, de ceux qui sont appelés selon son dessein (Rom. 8:28). Comme dans l’exemple des relations du Seigneur avec Josué, notre force et notre confiance doivent être en Lui car il a déclaré pour nous en Genèse 15: 1 : « Abram, ne crains point ; Je suis ton bouclier, et ta récompense sera très grande. »

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