Dieu et la création – 21ème partie

La délivrance promise (2/2)

« Dieu dit … Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon. » — Genèse 3:14-15

JESUS COMMENCE SON MINISTERE (suite)

Les douze étaient avec lui quand il prêchait et montrait les bonnes nouvelles du royaume. Ils rendaient témoignage de ses miracles de guérison des malades, de purification des lépreux, d’expulsion de démons et de réveil de la mort. Ils ne sauraient être blâmés d’avoir supposé que c’était le début effectif de l’œuvre prédite de délivrance et que son royaume serait bientôt établi, et que ses bénédictions de santé et de vie seraient étendues à toutes les familles de la terre, comme Dieu avait promis de le réaliser par sa postérité.

Ils ne réalisèrent pas à ce moment que les miracles merveilleux réalisés par Jésus servaient plutôt comme illustrations, des illustrations du programme de miracles prévus à l’échelle mondiale dont, pensaient-ils, ils voyaient le début; mais en fait, ce programme devait attendre d’autres aspects du plan divin de délivrance pour être accompli. Il est vrai qu’au temps voulu, tous les aveugles verront, que tous les sourds entendront, que les boiteux sauteront comme le cerf, lorsque plus personne ne dira « je suis malade » (Esaïe 33:24). Et en ce temps fixé, ceux qui « dorment dans la poussière de la terre seront réveillés » (Daniel 12;2). La sentence « tu es poussière et tu retourneras à la poussière » ayant été payée par le Sauveur, celle-ci ne maintiendra plus des milliards de personnes mortes dans la prison de la mort, car Jésus utilisera la « clé de la mort et du séjour des morts » pour en libérer les captifs (Apocalypse 1:18 et 20:13).

LES TEMOINS DE JESUS

Après la mort et la résurrection de Jésus, et juste avant de retourner vers son Père dans les cieux, il ordonna à ses disciples d’être ses « témoins » jusqu’aux extrémités de la terre (Actes 1:8). Ce n’était pas le temps fixé pour l’établissement de son royaume et pour ses bénédictions d’être déversées sur l’humanité, mais ses disciples devaient continuer à parler de lui au monde comme le Sauveur et futur Libérateur. Ils devaient continuer de prêcher cet Evangile du royaume. Et ses premiers disciples furent fidèles à cet ordre.

Ainsi en était-il du sermon prêché par Pierre (Actes 3;12-26). Ce sermon est une explication d’un miracle où Pierre avait guéri un homme boiteux depuis son enfance. C’est dans ce sermon qu’il parle du temps de rétablissement de toutes choses, le rétablissement de la santé de cet homme guéri étant une illustration de ce qui sera accompli pour le monde entier quand Jésus reviendrait pour la deuxième fois. Ce rétablissement ne sera pas seulement une aubaine pour les malades, mais cela signifiera la résurrection des morts (Actes 4:1,2).

LE ROYAUME ETABLI

Dans le dernier chapitre de la Bible (Apocalypse 22) nous avons l’espoir de la délivrance par Jésus et son royaume, qui nous est présenté dans un langage symbolique plein de signification. Nous voyons tout d’abord un trône, « le trône de Dieu et de l’Agneau » (verset 1). Le trône symbolise le royaume. C’était la bonne nouvelle concernant l’établissement de ce royaume que Jésus et ses disciples prêchèrent si fidèlement. C’est le trône de Dieu « et de l’Agneau ». L’Agneau est le symbole de Jésus et de son sacrifice en faveur de l’humanité. Associée avec le symbolisme du trône, la pensée complète présentée est que les bénédictions promises de santé et de vie atteindront l’humanité par les agents d’un gouvernement Divin, ces bénédictions étant rendues possibles par la mort de « l’Agneau de Dieu, qui ôte les péchés du monde » (Jean 1:29)

Et ces bénédictions promises sont illustrées par « un fleuve d’eau de la vie, limpide comme du cristal » qui coule du « trône de Dieu et de l’Agneau ». « Au milieu de la place de la ville et sur les deux bords du fleuve, il y avait un arbre de vie, produisant douze fois des fruits,… et dont les feuilles servaient à la guérison des nations. » (verset 2). Ce langage nous ramène une fois de plus en Eden quand Adam et Eve en furent expulsés pour ne plus pouvoir consommer des fruits de l’arbre de vie et vivre éternellement.

Le verset 3 dit qu’il « n’y aura plus d’anathème ». Un « anathème » terrible a régné sur l’humanité, l’anathème du péché et de la mort. Il a flétri le bonheur et la paix de toute l’humanité. Personne n’y a échappé. Tous sont morts « en Adam » (1 Corinthiens 15:22). Mais Dieu aima la race des pécheurs perdus et mourants et pourvut à un Sauveur, la postérité de la promesse qui, comme « Agneau », donna sa vie en sacrifice comme prix de la rédemption. Dans ce dernier chapitre de la Bible, nous sommes assurés que de ce trône de Dieu et de l’Agneau « de l’eau de la vie, claire comme du cristal » coulera pour l’humanité, et qu’il « n’y aura plus d’anathème ». L’Apôtre Paul nous assure qu’alors la promesse sera accomplie. « O mort, où est ta victoire ? O mort, où est ton aiguillon ? » (1 Corinthien 15:55).

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