Un culte céleste

Verset clé : « Aussitôt je fus ravi en esprit. Et voici, il y avait un trône dans le ciel, et sur ce trône quelqu’un était assis. » – Apocalypse 4:2

Texte choisi : Apocalypse 4

L’Apocalypse se distingue par sa nature hautement symbolique ; la comprendre est un réel défi. Cependant, certaines parties de ce dernier livre de la Bible semblent être plus faciles que d’autres, et parmi les commentateurs il y a une plus grande unanimité concernant ce qu’elles peuvent signifier, comme dans le verset 1 du chapitre 4 : « Après cela, je regardai, et voici, une porte était ouverte dans le ciel. La première voix que j’avais entendue, comme le son d’une trompette, et qui me parlait, dit : Monte ici, et je te ferai voir ce qui doit arriver dans la suite. »

Notre verset clé indique que l’apôtre Jean, auteur des paroles de l’Apocalypse, fut « ravi en esprit » et qu’il donna la description de ce qu’il avait vu. Comme il est impossible à tout être humain de chair et de sang d’entrer effectivement dans la présence de Dieu, il semble que Jean ait reçu en vision la représentation de l’Éternel assis sur un trône céleste.

Il compare l’apparence du Père céleste à « l’aspect d’une pierre de jaspe et de sardoine ». Ces pierres précieuses représentent très probablement d’une manière symbolique certains des attributs du caractère glorieux de Dieu ; par contre le « trône … environné d’un arc-en-ciel » n’est pas sans rappeler l’arc-en-ciel de l’alliance que vit Noé après le déluge (Apocalypse 4:3; Genèse 9:12-17). Ainsi, dans le récit de l’Apocalypse, cette image peut représenter l’accomplissement ultime de l’alliance d’Abraham selon laquelle toute l’humanité sera bénie par un ordre social nouveau et juste qui sera établi sur la terre, comme nous le lisons en 2 Pierre 3:13 : « Mais nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera. »

Dans les versets 4 à 8 de cette leçon, objet de notre étude, Jean décrit d’autres scènes célestes qu’il vit à proximité du trône de Dieu.

En ce qui concerne les quatre êtres vivants, il est peut-être possible de trouver ailleurs dans la Bible une idée de ce qu’elles pourraient symboliser. Si on compare avec Ézéchiel 1:10, elles sembleraient représenter les attributs de Dieu : la justice sous la forme du lion, la puissance sous la forme d’un veau (un bœuf dans Ézéchiel), l’amour illustré par le visage d’un homme et enfin la sagesse suggérée par un aigle.

Diverses suggestions ont été faites concernant l’identité des vingt-quatre vieillards. Ces anciens pourraient symboliser en quelque sorte le fait d’être en relation directe avec le Créateur. Nous suggérons que ces vingt-quatre vieillards pourraient aussi être la représentation du témoignage prophétique que Dieu a donné dans l’Écriture comme garantie de ce qu’il a prédit et qui doit être accompli exactement selon ses promesses. Cette pensée semble être en harmonie avec la bénédiction que nous trouvons dans les versets 10 et 11 qui closent ce chapitre. « Les vingt-quatre vieillards se prosternent devant celui qui est assis sur le trône et ils adorent celui qui vit aux siècles des siècles, et ils jettent leurs couronnes devant le trône, en disant : Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire et l’honneur et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent et qu’elles ont été créées ».

Dieu est décrit comme existant d’éternité en éternité. « Seigneur ! Tu as été pour nous un refuge, de génération en génération. … D’éternité en éternité tu es Dieu. » (Psaume 90:1,2). Il est raisonnable de conclure que le Père a toujours occupé le trône de l’autorité suprême universelle, avant même la création de tous les êtres intelligents, qu’ils soient spirituels ou terrestres.

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Association des Etudiants de la Bible