Rachetez le temps

« Enseigne-nous à bien compter nos jours afin que nous appliquions notre cœur à la sagesse. » — Psaume 90:12

Dans la vie, notre perception des choses vient de la substance, la distance, la couleur, la chaleur, le froid et le son. Nos cinq sens sont en contact avec chacun de ces éléments. Nous touchons de la matière, et découvrons si c’est chaud ou froid, lisse ou rugueux, dur ou mou. Nous goûtons la substance que nous appelons la nourriture, et la trouvons amère, sucrée, aigre, ou autrement. Notre sens de l’odorat nous permet aussi d’évaluer la nature des substances. Nous voyons la couleur, et entendons le bruit. Avec nos cinq sens, nous apprenons à utiliser correctement ces éléments tangibles.

Le temps est un élément tout aussi important pour nous tous, d’autant plus pour les nouvelles créatures en Jésus-Christ. Le temps n’est pas tangible dans le sens où nous ne pouvons pas le palper, le goûter, le voir, l’entendre, ni le sentir.

Cependant, nous pouvons mettre à profit positivement ou non le temps dont nous disposons. Nous pouvons utiliser le temps à bon escient, ou nous pouvons le gaspiller. Paul indique que nous pouvons « racheter » le temps. C’est-à-dire, qu’en sacrifiant certaines choses de moindre importance, nous pouvons trouver plus de temps pour servir le Seigneur. Il a écrit : « Prenez donc garde de vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des sages ; rachetez le temps, car les jours sont mauvais. » (Ephésiens 5:15,16).

Dans la précipitation et le stress du monde où nous vivons aujourd’hui, beaucoup s’engagent à faire plus d’une chose à la fois. Dans le monde on parle de « multitâches » à ce sujet. Cela peut parfois être nécessaire afin d’accomplir les choses les plus banales de la vie, comme à notre travail.

Cependant, ce n’est un moyen, ni pratique, ni sage de mener notre vie, notamment pour ce qui a trait à la réalisation de nos buts et objectifs globaux, qu’ils soient de nature spirituelle ou temporelle. Pour prendre un exemple simple de la vie quotidienne, on ne peut pas écouter simultanément les nouvelles à la télévision et une conversation autour de la table du dîner, et assimiler beaucoup de chaque source.

L’Ecclésiaste exprime le même point de vue en ce qui concerne l’utilisation du temps, quand il écrit : « Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux: un temps pour naître, et un temps pour mourir ; un temps pour planter, et un temps pour arracher ce qui a été planté ; un temps pour tuer, et un temps pour guérir ; un temps pour abattre, et un temps pour bâtir ; un temps pour pleurer, et un temps pour rire ; un temps pour se lamenter, et un temps pour danser ; un temps pour lancer des pierres, et un temps pour ramasser des pierres ; un temps pour embrasser, et un temps pour s’éloigner des embrassements ; un temps pour chercher, et un temps pour perdre ; un temps pour garder, et un temps pour jeter ; un temps pour déchirer, et un temps pour coudre ; un temps pour se taire, et un temps pour parler ; un temps pour aimer, et un temps pour haïr ; un temps pour la guerre, et un temps pour la paix ». (Ecclésiaste 3:1-8).

Ici Salomon traite l’élément temps car il conditionne la vie d’un homme naturel, et aussi ce qui est souvent désigné comme « emploi du temps ». Il y a un temps opportun pour parler et un temps opportun pour s’abstenir de parler. Cependant, on ne peut parler et se taire en même temps, il n’est pas possible de rassembler et de disperser dans le même temps. Ainsi, même l’homme naturel, et bien plus encore le chrétien, s’il est alerte, va chercher à utiliser le temps à bon escient et efficacement.

Consacrés à Dieu

Ceux qui se sont consacrés pour faire la volonté de Dieu sont particulièrement soucieux que chaque moment de leur vie éphémère soit utilisé pour sa gloire. Nos pieds, nos mains, notre langue, notre force, notre argent, notre tout, sont consacrés au Père céleste.

Il faut du temps pour que les pieds exécutent rapidement notre course pour le grand Créateur. Il faut du temps pour que nos mains rendent les services que sa providence nous confie. Utiliser notre force au service excellent pour Dieu prend du temps. Il faut du temps pour acquérir les moyens que nous consacrons à la cause du Seigneur. Le temps est en effet un paramètre dans chaque aspect de notre vie consacrée.

David, dans une prière au Seigneur, a demandé : « Mes temps sont dans ta main: délivre-moi de la main de mes ennemis, et de ceux qui me persécutent » (Psaume 31:15). Nous pouvons tirer deux pensées de cette expression. Tout d’abord, David avait remis toute sa vie à Dieu, son temps, et tout ce qu’il possédait. Deuxièmement, et par contraste à sa dévotion totale, David était prêt pour que Dieu le délivre de ses ennemis chaque fois que c’était au temps opportun [pour Dieu].

En tant que disciples consacrés du Maître, ce devrait être notre attitude. Avons-nous mis notre temps dans les mains de Dieu pour qu’il l’utilise comme bon lui semble ? Lorsque dans notre prière au moment de notre consécration au Père, nous avons dit, « je t’apporte mon tout » qui comprenait sûrement notre temps, il a donc fait de nous des gardiens de notre temps. En tant que gardiens, nous sommes responsables de l’utiliser à bon escient pour lui, comme il l’a fait à l’égard de tout ce qui était inclus dans notre consécration.

Aussi longtemps que nous allons le servir de ce côté du voile, et dans la mesure où sa providence rend possible l’utilisation de notre temps directement à son service, nous laissons cela entre ses mains. Tout comme nous sommes prêts à aller où il veut que nous allions. Dire ce qu’il veut que nous disions, faire ce qu’il veut que nous fassions, et être ce qu’il veut que nous soyons, ainsi nous voulons le servir aussi longtemps qu’il veut que nous le servions.

De plus, le cœur vraiment consacré ne demande pas pourquoi la charge est aussi lourde, pas plus qu’il n’est concerné par la durée pendant laquelle la charge doit être supportée.

Quand Jésus a dit : « Mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé », il parlait de temps (Matthieu 24:13). Jacques a écrit : « Soyez donc patients, frères jusqu’à l’avènement du Seigneur. Voici, le laboureur attend le précieux fruit de la terre, prenant patience à son égard, jusqu’à ce qu’il ait reçu les pluies de la première et de l’arrière–saison » (Jacques 5:7).

Cela concerne aussi l’élément temps dans la réalisation de notre consécration. Attendre patiemment le Seigneur c’est tout laisser entre ses mains, tant du point de vue de s’exercer à son service à bon escient, que d’être satisfait d’attendre en son temps la fin de notre parcours terrestre, pour que nous soyons toujours avec lui.

La volonté de Dieu

Nous avons déjà cité l’exhortation de Paul à « racheter le temps, car les jours sont mauvais » . Dans le verset suivant, il ajoute : « C’est pourquoi ne soyez pas inconsidérés, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur » (Ephésiens 5:16, 17).

Il est donc évident qu’un bon rachat du temps nécessite une compréhension de la volonté du Père céleste et une application sage et consacrée de cette compréhension. La pensée de racheter le temps est de l’utiliser à d’autres fins que celles pour lesquelles il a été utilisé auparavant.

Le mot « racheter » suggère que ce n’est pas fait sans que cela coûte. En effet, il se peut bien que ce soit très coûteux en termes de confort et de plaisirs terrestres. Ceci, bien sûr, c’est ce à quoi nous nous attendions quand nous avons consacré notre vie au Seigneur. Offrir nos corps comme un sacrifice vivant peut certainement être coûteux (Romains 12:1). Se charger de la croix de Jésus et le suivre nous coûte notre vie (Matthieu 16:24). Avoir été « décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause de la parole de Dieu » leur a coûté tout ce qu’ils avaient, y compris la vie (Apocalypse 20:4).

L’accomplissement quotidien de notre consécration est une question de détermination, en tant que serviteurs du Seigneur, comment nous allons utiliser ce que nous lui avons consacré, y compris notre temps.

Lorsque nous avons été attirés par le Père, nous nous sommes engagés à faire sa volonté, nous avons gouverné notre vie avec avant tout à l’esprit la pensée de prendre les meilleures dispositions possibles pour notre bien-être et celui de nos familles. C’est bon et bien. Grâce à la puissance de la vérité qui nous dirige, nous avons pris conscience que, ayant été rachetés à un grand prix, qui plus est par le sang précieux de Jésus-Christ, nous ne nous appartenons plus. Pas plus que nous pouvons faire correctement de notre vie simplement ce qui émane de notre esprit charnel, même si c’est noble et honnête. Au contraire, notre vie appartient totalement au Seigneur. C’est cet « engagement d’une bonne conscience envers Dieu » qui nous conduit à nous consacrer tout entier à Dieu et à l’accomplissement de sa volonté, comme il nous le révèle étape par étape (1 Pierre 3:21).

Nous devons nous rappeler que nous ne nous sommes consacrés qu’au Seigneur, et non pas à nos familles. En effet, avant d’avoir été attirés à Dieu par la puissance de la vérité, beaucoup parmi le peuple de Dieu avaient déjà assumé des responsabilités de famille d’un type ou d’un autre. Ils ont pu être des maris ou des épouses, ils ont peut-être eu des enfants ou ils ont pu avoir d’autres biens à leur charge. Le Père céleste prend tout cela en considération, et a clairement révélé que c’est sa volonté que nous continuions à reconnaître ces obligations avec amour et dévotion (1 Timothée 5:8).

Le Père Céleste est particulièrement intéressé par la dévotion du cœur de son peuple. Il n’a besoin de rien que nous puissions lui donner, même pas notre temps. Cependant, quand nous lui donnons nos cœurs, cela inclut tout le reste. Nous démontrons cet engagement par la manière dont nous utilisons notre être et notre temps en harmonie avec l’esprit de notre consécration.

En accord avec l’exhortation de Paul à racheter le temps, ou redonner le prix du temps, le Seigneur s’intéresse au sérieux de l’intérêt que nous accordons à cet aspect de notre vie. La consécration nécessite un changement dans nos habitudes de vie, ou bien ce n’est qu’en paroles. Certes, il y a un point de vue erroné selon lequel la vie chrétienne est en fait une question de simplement croire au Seigneur, et rien d’autre, sauf l’abandon des habitudes du péché. Toutefois, pour prendre la croix du Maître et le suivre, c’est bien plus que cela.

Le rachat du temps

Il y a besoin de temps pour étudier la Parole de vérité. Où pouvons-nous acheter du temps pour cela ? Que pouvons-nous abandonner de ce que nous faisions avant la consécration qui va nous donner le temps d’étudier les Écritures afin que nous puissions grandir dans la grâce et dans la connaissance du Seigneur ?

Le chrétien aussi a besoin de temps pour se rassembler avec ceux qui ont la même foi précieuse, ses frères en Christ. Nous devons épargner du temps pour cela.

Il y a également le privilège de rendre témoignage de la vérité. Que nous le fassions en rendant témoignage à nos amis, ou voisins, ou par d’autres moyens, il faut du temps. Si nous proclamons le message du Royaume en distribuant des brochures, des tracts, ou d’autres formes de messages imprimés, il faut du temps. Même les méthodes de diffusion du message évangélique dont nous disposons aujourd’hui via Internet, par e-mail, ou d’autres supports électroniques, prennent du temps pour les formuler et les mettre en œuvre. Là encore, nous devons racheter le temps pour faire ces efforts.

Avant la consécration, notre temps était en effet entièrement occupé. Maintenant, en tant que peuple consacré à Dieu, nous avons un nouveau regard sur la vie, après avoir trouvé des motifs plus importants pour utiliser notre temps. La question se pose naturellement : Où peut-on trouver de temps à consacrer au service du Seigneur et à son peuple ? On ne peut le trouver qu’en « l’achetant » par le sacrifice des intérêts terrestres.

À cet égard, nous devons nous rappeler que ce sont nos propres intérêts individuels qui doivent être sacrifiés, et non les intérêts de ceux qui dépendent bien de nous pour les soins et la prévenance.

Combien est pertinente la prière de notre texte en introduction, « Enseigne-nous à bien compter nos jours ». La pensée ici n’est pas simplement de compter les jours de notre vie qui sont éphémères, mais de les considérer comme des unités de temps pendant lesquelles on peut chercher à connaître et à faire la volonté du Seigneur.

La pensée dans la langue hébraïque est de « peser », ou « attribuer ». Il y a vingt-quatre heures chaque jour. Un certain nombre de ces heures est nécessaire pour le repos et le sommeil, et il y a d’autres besoins physiques qui exigent aussi du temps. Pour beaucoup du peuple de Dieu, une bonne partie de leurs heures d’éveil est occupée à assumer les responsabilités qui leur appartiennent, ceux de la famille, de la maison, et de l’emploi et, le Seigneur attend d’eux qu’ils les assument volontairement et avec plaisir.

Pour l’Eternel

Quelle pensée heureuse de réaliser que les Ecritures révèlent que faire ces choses nécessaires qui nous incombent en tant qu’hommes et femmes naturels est reconnu par Dieu comme service qui lui est rendu, si c’est fait dans un bon esprit. C’est une merveilleuse provision de grâce divine (Ephésiens 6:5,7 ; Colossiens 3.22,23).

Nous sommes exhortés à travailler à notre salut avec l’assurance que « c’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir » (Philippiens 2:13). Une manière de travailler à notre salut est en comptant nos jours. Nous le faisons en profitant spirituellement des expériences ordinaires qui nous arrivent dans la routine quotidienne de la vie.

En cherchant les conseils et l’aide du Seigneur, les tâches très ordinaires - peut-être même ternes et monotones de la vie - vont nous aider à atteindre des niveaux plus élevés de la réalisation spirituelle. Ce temps est bien utilisé si le résultat se traduit par la croissance et le développement spirituel du caractère chrétien.

On entend parfois une remarque de quelqu’un, « je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer toute la journée aujourd’hui », ce qui signifie que quelque chose d’intéressant et de passionnant s’est passé tout le temps. Chaque jour de notre vie consacrée doit être comme ça, pas dans le sens où nos expériences ne sont en elles-mêmes pas nécessairement courantes, mais parce que nous pouvons y voir des opportunités de croissance en grâce.

De même, les expériences imprévues que nous rencontrons chaque jour doivent être considérées comme des opportunités pour notre exercice de la foi et de la patience. Nos déceptions peuvent, par la foi, être considérées comme sa volonté. Ainsi, tout notre temps doit être considéré pour offrir des occasions d’assurer notre vocation et notre élection.

Notre texte d’introduction dit que l’objet du décompte de nos jours est d’appliquer notre cœur à la sagesse. La traduction marginale dit « les choses à venir », ou « atteindre » la sagesse dans le cœur. Une autre traduction dit « que nous pouvons acquérir un cœur doué de sagesse » (Traduction Leeser).

Le cœur est le siège de l’affection, ou de l’émotion. Par nature, nos émotions et nos affections ne sont pas particulièrement sages, mais David suggère qu’en comptant nos jours, nous pouvons acquérir la sagesse du cœur.

Nos affections, par nature, sont centrées sur les affaires terrestres. Cependant, comme nouvelles créatures en Jésus-Christ, nous devons nous affectionner aux choses d’en haut, les choses spirituelles ou célestes. (Colossiens 3:1-3). Ce transfert de nos affections ne se fait pas naturellement. Il se fait à grands frais pour la chair et ses intérêts en particulier, et il est relatif à l’utilisation de notre temps, nos talents, notre force, et nos moyens.

Alors que nous nous réjouissons de ce que le Seigneur accepte tout ce que nous faisons pour lui, cela ne nous dispense pas de la responsabilité d’acheter tout le temps que nous pouvons consacrer directement à son service. Le coût de ce rachat du temps sera le sacrifice d’intérêts charnels d’une façon ou d’une autre.

Tandis que nous progressons sur le chemin étroit, et que notre cœur devient plus en phase avec le Père céleste et avec les privilèges spirituels qu’il nous offre, ces sacrifices semblent moins coûteux. Les joies de la communion avec le Seigneur et avec son peuple, ainsi que les possibilités de donner notre vie à son service, sont une compensation au-delà de tous les sacrifices que nous faisons.

Pas beaucoup de temps

Il y a presque deux mille ans l’apôtre Paul a écrit : « Le temps est court » (1 Corinthiens 7:29). C’est encore plus vrai aujourd’hui. À l’époque de Paul, le temps pour chaque disciple du maître d’assurer sa vocation et son élection n’était pas plus long que sa durée de vie naturelle.

C’est aussi vrai aujourd’hui. Cependant, aujourd’hui, en raison des nombreuses occupations de notre temps, il se pourrait bien qu’il soit encore plus court qu’alors. Ainsi, à ceux qui sont pleinement consacrés, il y a un degré d’urgence à compter les jours, les heures, et les moments tandis qu’ils passent rapidement.

Le psalmiste a soulevé la question, « Comment rendrai-je à l’Eternel Tous ses bienfaits envers moi ? J’élèverai la coupe des délivrances, Et j’invoquerai le nom de l’Eternel ; J’accomplirai mes vœux envers l’Eternel, En présence de tout son peuple » (Psaume 116:12-14). Nos vœux de consécration englobent tout ce que nous avons et ce que nous sommes, y compris notre temps.

Combien le psalmiste a-t-il souligné l’importance du temps pour rendre compte de nos vœux. Ceci, dit-il, nous devrions le faire « maintenant. » Il y a eu de nombreuses défaillances dans tous les domaines de la vie simplement provoquées par la négligence à faire des choses qui auraient dû être faites « maintenant. » Chaque moment présent de la vie est le seul où nous pouvons faire quelque chose. Hier est du passé.

Nous pouvons, et devons nous réjouir si nous avons utilisé ces moments à bon escient, et pour la gloire de Dieu. Si par négligence nous avons échoué dans une certaine mesure, il y a peu ou rien que nous puissions faire à ce sujet aujourd’hui, mis à part en s’efforçant de faire mieux que ce que nous avons fait hier.

Nous pouvons résolument être déterminés à ne pas perdre les moments et les heures qui constitueront le lendemain, et il est bon de regarder l’avenir avec une telle détermination à être fidèle. Cependant, c’est aujourd’hui que nous vivons. Nous devons nous assurer que nous sommes fidèles maintenant. Il est peu utile de changer, « Prend mes moments et mes jours; qu’ils s’écoulent dans la louange constante » si nous remettons à demain ce que nous aurions pu faire aujourd’hui pour louer le Seigneur et de servir son peuple.

L’idée que demain peut ne jamais venir ne doit pas nous effleurer. En effet, cela ne sera pas le cas si nous faisons un usage fidèle des privilèges qui sont devant nous aujourd’hui. En faisant cela, demain ne viendra pas seulement, mais ce sera un lendemain meilleur parce que nous serons mieux préparés à faire face à ses défis et à se réjouir de ses bénédictions. Si demain nous retrouve au-delà du voile avec notre Seigneur, ce sera également parce que nous avons été fidèles

Paul a écrit : « Je fais une chose » et il aurait pu tout aussi bien pu ajouter : « Je fais une chose tout le temps ». Cette « seule chose » est urgente vers le but pour le plus grand prix jamais offert, le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ (Philippiens 3:13,14). Aucun coureur d’une course n’a jamais gagné un prix en prenant le temps de faire d’autres choses.

Si c’est vraiment le désir de notre cœur d’atteindre le « but pour le prix de la vocation céleste », faisons avec diligence cette « seule chose », nous rappelant de bien compter les jours et de racheter notre temps de la manière la plus sage possible.

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Association des Etudiants de la Bible