Etudes de la Bible |
Ce que Dieu demande de ceux qui veulent le servir et l’adorer
Verset clé : « … conservant le mystère de la foi dans une conscience pure. » – 1 Timothée 3 : 9
Texte choisi : 1 Timothée 3 : 1 à 13
Dans le monde aujourd’hui nous voyons que beaucoup de prédicateurs religieux prêchent pour eux-mêmes au lieu d’annoncer l’Évangile, la bonne nouvelle du Royaume. Ils s’efforcent d’être les chefs des églises au lieu d’inciter tous les membres du corps à tourner leurs regards directement vers le Seigneur et à le considérer comme leur chef. L’apôtre Paul fit le même constat au sujet des chefs religieux de son époque. Il parla de leur « apparence de la piété » et dit qu’ils reniaient « ce qui en fait la force » . (2 Timothée 3:5) Ils étaient forts pour établir des jours, des règles, des cérémonies, des autorités particulières et pour se faire estimer hautement parmi les hommes. Selon ce qu’écrit l’Apôtre, ces choses étaient déplaisantes (et elles continuent à l’être) aux yeux du Père Céleste. Tels des brebis du Seigneur, les véritables disciples doivent non seulement être attentifs à reconnaître la voix de leur Berger et le suivre, mais ils doivent aussi se rappeler de suivre uniquement ceux qui sont approuvés par le Seigneur. Le Seigneur nous a indiqué dans les Écritures les exigences qu’il estime nécessaires pour tous ceux qui désirent diriger dans l’Église. Dans le passage biblique que nous trouvons en 1 Timothée 3:1, le traducteur a employé pour cette fonction l’expression « charge d’évêque » (version Louis Segond). Il faut entendre par ce terme qu’il s’agit de quelqu’un qui surveille ou d’un ancien et non pas de quelqu’un qui occupe la position qui a été exaltée en association avec ce mot dans l’histoire. L’Apôtre Paul écrit au verset 6 qu’il ne faut pas qu’il s’agisse d’« un nouveau converti », ce qui nous montre clairement que celui qui dirige ne devrait pas être une personne inexpérimentée ou qui n’a pas été éprouvée, mais qu’il devrait être un étudiant de la Parole, bien assuré et établi dans la Vérité. C’est pourquoi toute personne jugée digne de servir comme ancien dans l’Église devrait être suffisamment mûre et bien connue par ses membres pour justifier de cette confiance.
Paul donne des conseils très explicites en ce qui concerne ceux qu’une ecclésia ou une Église pourrait raisonnablement reconnaître comme convenant à l’humble fonction d’ancien. Il décrit en détail ce que devraient être le caractère et les aptitudes du candidat pour servir l’Église. En parlant de ce sujet, dans sa lettre à Timothée, il détaille les qualités nécessaires en s’assurant qu’il n’y ait aucun doute en ce qui les concerne. De même, en s’adressant à Tite, il décrit à nouveau les devoirs de l’ancien envers l’Église (voir Tite 1: 5 à 11). Toujours sur le même sujet l’Apôtre Pierre écrit en I Pierre 5: 1 à 3: « Voici les exhortations que j’adresse aux anciens qui sont parmi vous, moi ancien comme eux, témoin des souffrances de Christ, et participant de la gloire qui doit être manifestée: Paissez le troupeau de Dieu qui est sous votre garde, non par contrainte, mais volontairement, selon Dieu ; non pour un gain sordide, mais avec dévouement ; non comme dominant sur ceux qui vous sont échus en partage, mais en étant les modèles du troupeau ».
Les anciens devraient être des hommes généreux, menant une vie pure, n’ayant pas plus d’une femme ; s’ils ont des enfants, on devrait facilement remarquer qu’ils ont eu une influence positive sur eux. Ils ne doivent pas avoir un double langage et ne pas être trompeurs, ni violents ni partiaux. Ils devraient aussi avoir une bonne réputation en dehors de l’Église. Cela ne veut ne pas dire que le monde devrait toujours arriver à aimer ou à apprécier ceux qui sont saints en se sacrifiant pour Dieu, mais qu’à leur sujet et concernant leur caractère rien de péjoratif ne devrait pouvoir être dit. Ils devraient être honnêtes, droits, d’une bonne morale et remplis de vérité (voir I Timothée 3: 2 à 8).
Si les qualités de ces anciens sont aussi importantes, c’est qu’ils détiennent le mystère de la foi. Ils ont reçu les clés pour comprendre le Divin Plan des âges. Ils ont une compréhension par l’esprit saint des « profondeurs de Dieu » (voir 1 Corinthiens 2: 10).
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