Jésus est venu pour sauver

Verset mémoire : « Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup » – Marc 10 : 45

Texte choisi : Marc 10 : 35 à 45

Suite à la prédiction de la crucifixion de Jésus, Jacques et Jean s’approchèrent du Maître et lui dirent qu’ils souhaitaient pouvoir être proches de lui dans le royaume, l’un à sa droite et l’autre à sa gauche. Dans un autre récit, ce fut leur mère qui fit cette demande pour le compte de ses fils : « Alors la mère des fils de Zébédée s’approcha de Jésus avec ses fils, et se prosterna, pour lui faire une demande. Il lui dit : Que veux-tu ? Ordonne, lui dit-elle, que mes deux fils que voici soient assis, dans ton royaume, l’un à ta droite et l’autre à ta gauche » (Matthieu 20 : 20, 21). Même si le Seigneur devait avoir à l’esprit sa mort imminente, il n’exprima pas de reproche au sujet de la demande expresse d’occuper ces positions qui correspondent à la faveur la plus élevée; en revanche il voulut qu’ils lui disent s’ils seraient capables de boire de sa coupe et de participer à son baptême (Marc 10 : 35-38).

« …Ils lui dirent : Nous le pouvons. Et Jésus leur répondit : Il est vrai que vous boirez la coupe que je vais boire, et que vous serez baptisés du baptême dont je vais être baptisé ; mais pour ce qui est d’être assis à ma droite ou à ma gauche, ce n’est pas à moi de le donner, sinon à ceux pour qui cela est préparé » (versets 38, 39, 40).

La « coupe » dans ce texte se rapporte à des expériences difficiles ; en l’occurrence nous en trouvons l’expression dans ces paroles du Seigneur: « Jésus dit à Pierre : Remets ton épée au fourreau. Ne boirai-je pas la coupe que le Père m’a donnée ? » (Jean 18 : 11)

Le Père Céleste estimait nécessaire que l’obéissance de Jésus soit plusieurs fois mise à l’épreuve dans les moments d’adversité avant de pouvoir remplir les conditions requises pour recevoir la nature divine et devenir le Capitaine de notre salut. De même, le baptême dont il devait être baptisé ne concernait pas l’immersion dans l’eau, mais l’accomplissement quotidien de son vœu de donner sa vie humaine conformément à la volonté de Dieu. (Luc 12 : 50) Aussi Jésus affirma-t-il à Jacques et Jean qu’en suivant les traces du Seigneur ils souffriraient jusqu’à la mort.

Les autres disciples furent très mécontents que Jacques et Jean aient pu désirer des positions importantes dans le royaume, mais Jésus donna à tous des leçons importantes, savoir que chacun d’entre eux serait récompensé en fonction de sa fidélité pour se mettre au service des autres. « Jésus les appela et leur dit : Vous savez que ceux qu’on regarde comme les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands abusent de leur pouvoir sur elles. Il n’en est pas de même parmi vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, sera votre serviteur ; et quiconque veut être le premier parmi vous, sera l’esclave de tous » (Marc 10 : 42 à 44).

Notre verset mémoire identifie le maître comme le plus grand serviteur de tous, car il a donné volontairement sa vie pour sauver l’espèce humaine entière du péché et de la mort.

Les croyants qui prêtent l’oreille aux paroles du Maître engagent leur vie dans une direction qui s’oppose à l’esprit du monde et au désir d’auto-exaltation. A l’opposé d’une telle voie, l’apôtre Pierre donne des conseils judicieux pour tous ceux qui veulent être avec le Seigneur et aider à relever la famille humaine de l’état actuel du péché et de la mort. « Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève en temps voulu » (1 Pierre 5 : 6).

&


Association des Etudiants de la Bible