Etudes de la Bible |
Celui-ci est mon bien-aimé
Verset mémoire : « Une nuée vint les envelopper, et de la nuée sortit une voix : Celui–ci est mon fils bien–aimé, écoutez le » – Marc 9 : 7
Texte choisi : Marc 9 : 2 à 13
Dans notre leçon précédente, Jésus avait annoncé que la souffrance l’opposition et la mort qui devaient être sa part seraient aussi la part de ceux qui seraient ses disciples.
Environ une semaine plus tard, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean sur une haute montagne où il fut transfiguré d’une façon telle que son visage et ses vêtements devinrent radieux et que son visage rayonna avec autant d’éclat que le soleil. Quelle expérience grandiose pour les trois disciples qui accompagnaient le Seigneur ! La Bible indique également qu’ils virent apparaître Moïse et Elie s’entretenant avec le Maître : « Et six jours après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et les emmena seuls à l’écart sur une haute montagne, et il fut transfiguré devant eux. Et ses vêtements devinrent resplendissants et blancs comme de la neige,… Et en même temps leur apparurent Elie et Moïse, qui parlaient avec Jésus » (Marc 9 : 2-4) [Trad. de La Bible Martin 1744, plus proche du texte anglais].
Pierre supposa que ceci était l’accomplissement des paroles prononcées plus tôt (au verset 1), à savoir que certains d’entre eux ne connaîtraient pas la mort sans avoir vu la gloire et la puissance du royaume de Dieu. Il proposa de dresser trois tentes ; peut-être avait-il l’idée que les Israélites pourraient ensuite gravir la montagne et rendre hommage au Seigneur glorifié lors de l’établissement du royaume (versets 5 et 6).
Selon notre verset mémoire, une voix du ciel provenant de la nuée affirma que Jésus était le « Fils bien-aimé » de Dieu. Le Seigneur Jésus dit à ses disciples que ce qu’ils avaient vu était une vision et qu’ils ne devraient en parler à personne jusqu’à ce qu’il soit ressuscité d’entre les morts : « Comme ils descendaient de la montagne, Jésus leur donna cet ordre : Ne parlez à personne de cette vision, jusqu’à ce que le Fils de l’homme soit ressuscité des morts » (Mat. 17:9).
Quelques années plus tard, après avoir reçu le Saint-Esprit, l’apôtre rappelle cet événement. « Ce n’est pas, en effet, en suivant des fables habilement conçues, que nous vous avons fait connaître la puissance et l’avènement de notre Seigneur Jésus–Christ, mais c’est comme ayant vu sa majesté de nos propres yeux. Car il a reçu de Dieu le Père, honneur et gloire, quand la gloire magnifique lui fit entendre une voix qui disait : Celui–ci est mon Fils bien–aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. Et nous avons entendu cette voix venant du ciel, lorsque nous étions avec lui sur la sainte montagne. Et nous tenons pour d’autant plus certaine la parole prophétique, à laquelle vous faites bien de prêter attention, comme à une lampe qui brille dans un lieu obscur, jusqu’à ce que le jour vienne à paraître et que l’étoile du matin se lève dans vos cœurs ; sachant tout d’abord vous-mêmes qu’aucune prophétie de l’Ecriture ne peut être un objet d’interprétation particulière, car ce n’est pas par une volonté d’homme qu’une prophétie a jamais été apportée, mais c’est poussés par le Saint–Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu » (2 Pierre 1 : 16-21).
Moïse et Élie étaient bien morts avant la venue de Jésus sur terre et ils ne pouvaient pas littéralement être sur la montagne avec le Christ (Hébreux 11:13, 39, 40). Il se peut que, dans la vision, Moïse représente les témoins de la foi des siècles passés et qu’Élie représente les membres de l’Eglise chrétienne de l’âge de l’Evangile. Le temps du royaume glorieux reste encore à venir. « Lorsque le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s’assiéra sur le trône de sa gloire » (Matthieu 25 : 31).
Que chacun de nous désirant prendre part à la bénédiction de la famille humaine accomplisse fidèlement son vœu de consécration ; qu’il puisse ainsi être utile pour accomplir le dessein éternel de Dieu.
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