Jésus est le Messie

Verset mémoire : « Et vous, leur demanda-t-il, qui dites-vous que je suis? Pierre lui répondit: Tu es le Christ » – Marc 8 : 29

Texte choisi : Marc 8 : 29 – 9 : 1

Peu de temps avant la fin du ministère de notre Seigneur, Jésus se mit à préparer ses disciples à sa crucifixion ignominieuse. « Jésus s’en alla, avec ses disciples dans les villages de Césarée de Philippe, et en chemin, il leur posa cette question : Les gens, qui disent-ils que je suis ? Ils dirent : Jean-Baptiste ; d’autres, Élie ; d’autres, l’un des prophètes » Marc 8 : 27, 28, [Trad. L Segond (Semeur)].

D’après notre verset mémoire, quand le Maître demanda explicitement à ses disciples quel était leur avis sur ce sujet, Pierre affirma qu’il était le Messie de la promesse.

Là-dessus Jésus recommanda sévèrement aux douze de ne révéler cette vérité le concernant à personne, et ensuite il commença à leur parler de sa mort ignominieuse aux mains de ses ennemis, « à leur apprendre qu’il fallait que le Fils de l’homme souffrît beaucoup, qu’il fût rejeté par les anciens, par les principaux sacrificateurs et par les scribes, qu’il fût mis à mort » (versets 30 et 31), de même qu’il ressusciterait ultérieurement, trois jours après.

Considérant tout ce que Jésus avait effectué miraculeusement, Pierre ne pouvait pas accepter l’idée que le Seigneur eût à souffrir et mourir. De plus, il était incapable de comprendre comment Jésus, lui qui était le Messie, pourrait bénir toutes les familles de la terre s’il était mis à mort comme un malfaiteur. Comme cela lui semblait être en contradiction, Pierre se mit à reprocher au Maître d’avoir annoncé qu’il mourrait bientôt (verset 32).

« Mais Jésus, se retournant et regardant ses disciples, réprimanda Pierre, et dit : Arrière de moi, Satan ! Car tu ne conçois pas les choses de Dieu, tu n’as que des pensées humaines » (verset 33)

Le temps était venu pour les disciples, ainsi que pour d’autres qui avaient été favorablement impressionnés par le ministère de Jésus, de comprendre que s’ils devaient avoir une part dans son royaume il serait nécessaire qu’ils renoncent à eux-mêmes et qu’ils portent leur croix. « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive » (verset 34). Le Seigneur continua en insistant sur le fait que ses disciples seraient éprouvés pour savoir s’ils manifesteraient plus d’intérêt pour réaliser leurs espérances, objectifs ou ambitions terrestres ou s’ils préfèreraient se soumettre à la volonté divine en participant aux souffrances actuelles associées au privilège de proclamer les principes justes de Christ. Ces principes de justice furent illustrés par sa disponibilité à sacrifier jusqu’à sa vie malgré l’opposition des impies dans ce monde pécheur (versets 35-38).

En une autre occasion l’apôtre Paul exhorta les croyants à la fidélité, en constatant leurs efforts en tant que chrétiens : « Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui. Car j’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous » (Romains 8 : 17, 18).

Aujourd’hui les disciples consacrés de Christ continuent à être inspirés dans leur cœur par la nécessité d’avoir une entière dévotion pour Dieu et par la considération que toutes les ambitions terrestres ne méritent pas d’être comparées avec l’héritage spirituel qui a été promis à ceux qui ont placé leur affection dans leurs aspirations célestes. Plus que jamais, maintenons donc nos efforts et faisons preuve de diligence pour suivre le Maître jusqu’à la fin de notre existence chrétienne. « … il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois, et les appelés, les élus et les fidèles qui sont avec lui les vaincront aussi » (Apocalypse 17 : 14).

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Association des Etudiants de la Bible